Exercices militaires conjoints des armées de l’air entre le Maroc et la France

Un pilote de l'armée de l'air française embarque à bord d'un Mirage 2000 avant de décoller de la base aérienne de N'Djamena, le 22 décembre 2018 (Photo, AFP).
Un pilote de l'armée de l'air française embarque à bord d'un Mirage 2000 avant de décoller de la base aérienne de N'Djamena, le 22 décembre 2018 (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 30 mai 2022

Exercices militaires conjoints des armées de l’air entre le Maroc et la France

  • Cet exercice baptisé «Marathon 2022» a été initié depuis la base aérienne des Forces Royales Air, près de la capitale du royaume, Rabat
  • Le précédent exercice de l’armée de l’air française au Maroc remontent à une près d’une dizaine d’années

CASABLANCA: Pour la première fois depuis 2012, les armées de l'air marocaine et française ont programmé du 16 au 27 mai des exercices militaires à Sidi Slimane.

Il s’agit d’exercices d'entraînement de Mirage visant, selon le communiqué des Forces Royales Air, à renforcer la coopération aéronautique et militaire bilatérale. 

Cet exercice baptisé «Marathon 2022» a été initié depuis la base aérienne des Forces Royales Air, près de la capitale du royaume, Rabat.

Dans l’ensemble, les manœuvres militaires, ont mobilisé trois Mirage 2000D, basés à Nancy, qui ont été déployés, au sein d’un détachement comptabilisant 80 personnes et des Mirage F1-M marocains. 

D’après l’ambassade de France au Maroc, l’exercice «Marathon 2022» a été l’occasion pour les pilotes des deux pays d’entraîner leur interopérabilité. Une opportunité de partager des expériences techniques relativement à l’usage de certaines armes et des schémas tactiques relativement aux stratégies militaires.

Les entrainements ont été quotidiens et programmés deux fois par jour. Ils comprenaient tant la préparation de missions conjointes que son exécution plus tard dans la journée. Il s’agissait, pour l’essentiel des exercices militaires, de chasse air-air et de bombardement en profondeur, sachant que le précédent exercice de l’armée de l’air française au Maroc, ciblant des entrainements à une campagne de tir, remontent à une près d’une dizaine d’années selon le ministère des Armées.

«Si l’armée de l’Air et de l’Espace était venue y réaliser une campagne de tir, il faut remonter à 2003 pour voir évoluer les avions de chasse français et marocains ensemble. Un retour historique» selon, le commentaire, de l’armée de l'air française sur son compte Twitter. 

La France, dans le cadre de cet exercice, a déployé des aviateurs de diverses spécialités. Selon le compte rendu du ministère des Armées, des pilotes, des navigateurs, des officiers systèmes d’armes, des mécaniciens, des secrétaires, des commandos, des techniciens informatiques ou encore des opérateurs renseignement ont participé à ces exercices conjoints.

FAIT MARQUANT

Dans un contexte mondial de réarmement, le Maroc s’apprête à accueillir le mois prochain les manœuvres de l’«African Lion» coorganisées cette fois-ci avec les États-Unis et auxquelles doivent participer une trentaine de pays ainsi que des équipes de l’Otan

Hausse du budget militaire

La tendance haussière d’augmentation des dépenses militaires est mondiale. Le Maroc ne fait pas exception en la matière. Le Royaume a une fois de plus augmenté son budget de la défense à 5,3 milliards de dollars, rejoignant, ainsi le club des pays consacrant plus de 4% de leur production intérieure brut aux dépenses militaires, d’après le dernier rapport annuel de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm- Sipri.


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.