Le 22 mai, lundi, le monde a célébré la Journée mondiale de la Biodiversité (BD) dans un contexte anxiogène pour la planète.
On parle d’une sixième extinction de la vie sur Terre. Le rapport en 2019 de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la BD et les services écosystémiques (Ipbes) l’équivalent du Giec pour les végétaux et les animaux, a démontré la responsabilité des activités humaines dans la perte de 75% de la BD des écosystèmes terrestres.
Une disparition doublement accélérée par la crise climatique. Il n’est pas trop tard pour agir et les solutions existent : des gestes citoyens, un comportement parcimonieux en ressources naturelles, l’implication des entreprises dans un monde qui vient d’entrer dans la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes. L’un des objectifs est d’atteindre la protection de 17% des zones terrestres et 10% des zones marines par le biais des aires protégées.
La BD n’est pas répartie sur Terre d’une manière semblable et homogène. Des régions de la planète sont plus riches en BD, comme les forêts tropicales, d’autres vulnérables. Lorsque à la fois elles sont immensément riches et menacées, on les nomme des points chauds de la BD et il n’y en a que 34 d’identifiés. Avec plus de 2 millions de km², le bassin méditerranéen est l’un d’eux, le deuxième plus grand dans le monde par sa richesse spécifique et son taux d’endémisme élevé. L’Algérie, l’un des 10 plus beaux pays au monde, y figure en bonne place. Jusqu’à quand ?
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