En excluant du dialogue national tous les partis politiques, Saïed s’est de nouveau attiré les foudres des acteurs politiques qui protestent ou qui soutiennent le processus du 25 juillet.
Bien que les raisons inhérentes à ce choix controversé n’aient pas été révélées aux Tunisiens et aient suscité l’ire de la Centrale syndicale qui « refuse de participer à un dialogue qui ne rassemble pas les Tunisiens ou dont les résultats et l’issue sont connus d’avance », l’on est en droit de se demander si la participation des partis politiques serait propice dans le contexte actuel. Faut-il rappeler à ce propos que bien que le format de ce dialogue ne soit qu’une pâle réplique de celui déjà engagé en 2013, il n’est pas logique d’inclure dans les négociations plus de 230 partis qui ne forment pas une mosaïque harmonieuse dans le pays. Ne nous voilons pas la face, la majorité de ces partis politiques ne dépassent pas la taille d’une simple cellule par le nombre de leurs adhérents et n’ont aucun prolongement populaire sur le terrain.
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