Le Qatar est prêt à contribuer à tout effort de médiation entre la Russie et l'Ukraine

L'émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, prononçant un discours lors de la réunion annuelle du Forum économique mondial à Davos, le 23 mai 2022. (AFP)
L'émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, prononçant un discours lors de la réunion annuelle du Forum économique mondial à Davos, le 23 mai 2022. (AFP)
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Publié le Mardi 24 mai 2022

Le Qatar est prêt à contribuer à tout effort de médiation entre la Russie et l'Ukraine

L'émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, prononçant un discours lors de la réunion annuelle du Forum économique mondial à Davos, le 23 mai 2022. (AFP)
  • Cheikh Tamim a critiqué les gouvernements pour la pratique de deux poids deux mesures par rapport à la valeur des personnes, en fonction de leur religion et de leur race
  • L’émir a dénoncé ce qu'il a qualifié d'attaques sans précédent contre le Qatar, premier pays arabe à accueillir la Coupe du monde de la FIFA.

LONDRES: L'émir du Qatar a déclaré lundi qu'il était prêt à contribuer à tous les efforts internationaux et régionaux pour trouver une solution pacifique immédiate au conflit en Ukraine.

Prenant la parole lors du Forum économique mondial qui se tient à Davos, en Suisse, Cheikh Tamim ben Hamad al-Thani a déclaré que la résolution des litiges par la force augmentait et qu'il était en contact avec toutes les parties concernées par la crise ukrainienne.

«Nous ne devrions jamais renoncer à essayer de réunir les différentes parties. Tant que nous estimons que nos efforts pourraient sauver ne serait-ce qu'une seule vie, nos tentatives de médiation en valent la peine», a affirmé l'émir.

Il a exprimé sa sympathie aux millions de personnes qui ont été forcées de fuir leur foyer en raison du conflit, quelle que soit leur race ou leur religion.

«Nous considérons que la valeur de chaque vie européenne est aussi précieuse que celle d'un habitant de notre région.»

«Nous sommes solidaires des millions de réfugiés innocents qui sont victimes de cette guerre européenne et des victimes de toutes les autres guerres qui se déroulent en ce moment – ​​victimes de toutes races, nationalités et religions. Je veux que nous les aidions toutes.»

Cheikh Tamim a également mis en relief la souffrance du peuple palestinien «qui est sous occupation depuis des décennies sans espoir de soulagement».

«Alors que nous concentrons à juste titre tous nos efforts pour trouver une solution diplomatique à la crise ukrainienne, j'espère que nous pourrons également accorder autant d'attention et d'efforts à la résolution de tous ces conflits oubliés ou ignorés.

«L'exemple le plus clair est celui de la Palestine, qui est une plaie ouverte depuis la création des Nations unies. L'escalade des agressions dans les colonies illégales a été incessante, et il en va de même pour les attaques continues contre le peuple palestinien», a déclaré Cheikh Tamim.

Sous les applaudissements du public, l'émir a rendu hommage à la journaliste américano-palestinienne Shirine Abou Akleh, tuée à Jénine en Cisjordanie le 11 mai, alors qu'elle couvrait des raids israéliens sur un camp de réfugiés.

«Shirine a relaté la souffrance du peuple palestinien pendant des décennies et nos cœurs sont brisés. Sa mort a été tout aussi horrible que celle des sept journalistes tués en Ukraine depuis mars de cette année, des dix-huit autres journalistes tués en Palestine depuis 2000, et des nombreux autres journalistes tués dans l'exercice de leurs fonctions en Irak, en Syrie et au Yémen», a-t-il précisé.

L'émir a critiqué les gouvernements pour la pratique de deux poids deux mesures par rapport à la valeur des personnes, en fonction de leur religion, de leur région ou de leur race.

«Au XXIe siècle, nous ne devrions pas tolérer ces agressions et nous ne devrions pas accepter un monde où les gouvernements adoptent une politique de deux poids deux mesures en ce qui concerne la valeur des êtres humains en fonction de leur religion, de leur région ou de leur race», a-t-il indiqué.

Il a également dénoncé ce qu'il a qualifié d'attaques sans précédent contre le Qatar, premier pays arabe à accueillir la Coupe du monde de la FIFA.

«Depuis des décennies, le Moyen-Orient souffre de discrimination», a-t-il déclaré.

«J'ai découvert qu'une telle discrimination était largement basée sur le fait que des personnes ne nous connaissent pas, et dans certains cas refusent de nous connaître. Aujourd'hui encore, il y a toujours des gens qui ne peuvent pas accepter l'idée qu'un pays arabo-musulman accueille un tournoi comme la Coupe du monde.

«Ces personnes, dont un grand nombre occupe des postes influents, ont lancé des attaques à un rythme jamais vu auparavant», a-t-il affirmé.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les autorités saoudiennes accueillent le premier groupe de pèlerins du Hajj arrivant à Médine

Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
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  • Le vice-président des Affaires religieuses de la mosquée du prophète, le cheikh Mohammed Al-Khudairi, a souligné que la présidence était soucieuse d’enrichir l'expérience religieuse des pèlerins,
  • La présidence des Affaires religieuses a affirmé viser à développer ses services religieux à travers des initiatives ciblant les pèlerins en utilisant la technologie, la numérisation, les médias modernes, l'intelligence artificielle et la traduction

RIYAD : La présidence des Affaires religieuses en Arabie saoudite a accueilli le premier groupe de pèlerins arrivés à Médine à la Mosquée du Prophète pour accomplir le pèlerinage du Hajj, comme l’a rapporté vendredi l'agence de presse saoudienne.

Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d'orientation dans leurs langues respectives.

Le vice-président des Affaires religieuses de la mosquée du prophète, le cheikh Mohammed Al-Khudairi, a souligné que la présidence était soucieuse d’enrichir l'expérience religieuse des pèlerins, de créer une atmosphère de dévotion religieuse et de garantir le succès de leur voyage de foi.

La présidence des Affaires religieuses a affirmé viser à développer ses services religieux à travers des initiatives ciblant les pèlerins en utilisant la technologie, la numérisation, les médias modernes, l'intelligence artificielle et la traduction, conformément aux aspirations et aux directives des dirigeants saoudiens.


La Royal Saudi Air Force a achevé sa participation à l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis

La Royal Saudi Air Force a conclu l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis (X/@modgovksa)
La Royal Saudi Air Force a conclu l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis (X/@modgovksa)
La Royal Saudi Air Force a conclu l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis (X/@modgovksa)
La Royal Saudi Air Force a conclu l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis (X/@modgovksa)
La Royal Saudi Air Force a conclu l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis (X/@modgovksa)
La Royal Saudi Air Force a conclu l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis (X/@modgovksa)
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  • Le lieutenant-colonel Adel Abou Malha, commandant du groupe de la force aérienne participant à l'exercice, a déclaré que celui-ci avait atteint ses objectifs
  • L'exercice de trois semaines comprenait des opérations aériennes offensives, défensives et stratégiques contre l'air, ainsi que le soutien aux forces terrestres dans de nouveaux scénarios complexes

RIYAD : Les Forces aériennes royales saoudiennes ont achevé vendredi leur participation à l'exercice multinational « Desert Flag » sur la base aérienne d'Al-Dhafra aux Émirats arabes unis, a annoncé le ministère saoudien de la Défense.

La RSAF a pris part à cet exercice aux côtés des forces d’un certain nombre de pays alliés.

Le lieutenant-colonel Adel Abou Malha, commandant du groupe de la force aérienne participant à l'exercice, a déclaré que celui-ci avait atteint ses objectifs, notamment en favorisant l’échange d'expériences militaires, en renforçant la préparation et l'efficacité au combat, ainsi qu’en consolidant les relations avec les forces participantes.

 Il a également souligné le professionnalisme du personnel de la RSAF.

L'exercice de trois semaines comprenait des opérations aériennes offensives, défensives et stratégiques contre l'air, ainsi que le soutien aux forces terrestres dans de nouveaux scénarios complexes.

La force aérienne saoudienne a participé avec six avions de chasse F-15SA, ainsi qu'avec des équipages aériens, techniques et de soutien, tout en effectuant 80 sorties de jour et de nuit en assurant des ravitaillements en vol.


Les troupes israéliennes pénètrent davantage dans Rafah alors que les chars coupent la ville en deux

Cette photo, diffusée par l'armée israélienne le 10 mai 2024, montre des soldats israéliens de la Brigade Givati opérant dans le territoire palestinien à l'est de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. (AFP)
Cette photo, diffusée par l'armée israélienne le 10 mai 2024, montre des soldats israéliens de la Brigade Givati opérant dans le territoire palestinien à l'est de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. (AFP)
Cette photo, fournie par les forces de défense israéliennes, montre un char israélien pénétrant du côté gazaoui du passage frontalier de Rafah le 7 mai 2024. (AP)
Cette photo, fournie par les forces de défense israéliennes, montre un char israélien pénétrant du côté gazaoui du passage frontalier de Rafah le 7 mai 2024. (AP)
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  • Quatre soldats israéliens ont été tués alors que le Hamas et le Djihad islamique opposent une résistance farouche
  • L'incursion d'Israël dans Rafah n'a pas atteint l'ampleur de l'invasion totale dont il menaçait

JEDDAH : Les troupes israéliennes ont pénétré davantage dans Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, vendredi, alors que leurs chars coupaient la ville en deux et encerclaient la partie orientale.

Les forces israéliennes ont fait face à une résistance farouche de la part des combattants du Hamas et du Jihad islamique. Par ailleurs, les combats ont également repris dans le nord de Gaza, où le Hamas s'est regroupé après avoir été chassé plus tôt dans la guerre. Quatre soldats israéliens ont été tués lors de ces combats.

L'incursion d'Israël dans Rafah n'a pas atteint l’ampleur de l’invasion totale dont il menaçait. Les États-Unis et d'autres alliés d'Israël s’opposent vivement à une offensive majeure, et Washington a menacé de suspendre les livraisons d'armes à Israël.

Cependant, les violents combats ont secoué la ville et font craindre l'imminence d'un assaut plus dévastateur à venir.

L'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens a rapporté que plus de 110 000 personnes avaient fui Rafah, et que des familles, déjà contraintes à plusieurs déplacements pendant la guerre, ont dû le faire à nouveau.

« L'invasion totale n'a pas encore commencé et la situation est déjà désastreuse », a témoigné Raëd Al-Fayomi, un réfugié à Rafah. « Il n'y a ni nourriture ni eau. »

Les personnes en fuite ont établi de nouveaux camps de tentes à Khan Younes, partiellement détruite lors d'une précédente offensive israélienne, et dans la ville de Deir Al-Balah. L'organisation caritative Projet Espoir a signalé une augmentation du nombre de personnes de Rafah cherchant des soins pour des blessures par explosion, des infections et des grossesses dans sa clinique à Deir Al-Balah.

« Les gens sont contraints de fuir vers le néant. Il n'y a pas de maisons ni d'abris appropriés où se réfugier », a déploré Moses Kondowe, le chef d'équipe de l'organisation à Gaza à Rafah.

Georgios Petropoulos, un responsable de l'aide de l'ONU, a souligné le manque d'approvisionnement des travailleurs humanitaires pour s'installer dans de nouveaux endroits.

« Nous ne disposons tout simplement pas de tentes, de couvertures, de literie, ni des articles essentiels attendus par une population en mouvement et normalement fournis par le système humanitaire », a-t-il expliqué.

Les combats à Rafah ont rendu les points de passage cruciaux de l'aide inaccessibles, alors que les denrées alimentaires et autres fournitures étaient en quantité critique, selon les agences d'aide. Le Programme alimentaire mondial n'aura plus de nourriture à distribuer dans le sud de Gaza d'ici samedi, a averti Petropoulos.

De plus, les groupes d'aide ont signalé que le carburant sera également bientôt épuisé, ce qui entraînera l'interruption des opérations critiques des hôpitaux et la cessation des livraisons de secours dans le sud et le centre de Gaza.