L’actuel avant-projet de réforme de la loi relative à l’investissement prône «la liberté d’initiative» et promet surtout de «débureaucratiser» l’investissement. Ce projet législatif prévoit également de renforcer les incitations «en direction des investissements directs étrangers (IDE) créateurs d’emploi et garantissant le transfert de technologie».
Avant d’aboutir à la mouture finale de cette réforme, un large débat doit porter sur les bases légales permettant d’ajuster les équilibres entre l’ouverture par l’attractivité des investissements directs étrangers et la réactivation du protectionnisme via le contrôle des IDE. L’ouverture aux investissements étrangers doit viser en premier lieu le transfert de technologie.
Le but est d’investir dans le savoir-faire des pays développés et de l’utiliser au profit de l’économie algérienne. L’ouverture à l’égard des investisseurs étrangers peut assurer à l’Algérie un afflux de capitaux et de savoir-faire, contribuant ainsi non seulement à la valeur ajoutée, mais aussi à la création d’emplois.
Il va sans dire que l’utilité incontestable de cette ouverture doit s’accompagner de prudence. L’ouverture a des limites. De nombreux Etats développés ont adopté des règles pour contrôler les IDE afin de se protéger.
Ces pays ont réactivé avec vigueur le protectionnisme envers les investissements étrangers. En la matière, l’Algérie a des instruments incisifs pour se prémunir des opérations de rachat non souhaitées, par le fait que des entreprises stratégiques sont la propriété de l’Etat.
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