Élections parlementaires libanaises : La deuxième phase du vote des expatriés est prévue pour dimanche

Une femme arrive pour voter à l'ambassade du Liban à Riyad pour les élections législatives, vendredi. (AFP)
Une femme arrive pour voter à l'ambassade du Liban à Riyad pour les élections législatives, vendredi. (AFP)
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Publié le Dimanche 08 mai 2022

Élections parlementaires libanaises : La deuxième phase du vote des expatriés est prévue pour dimanche

  • Environ 60 % des expatriés enregistrés dans les pays arabes ont voté vendredi
  • La participation de l'électeur sunnite a été remarquable dans les pays du Golfe, notamment dans les urnes prévues pour la deuxième circonscription de Beyrouth

BEYROUTH : Les ambassades du Liban dans les pays ayant un week-end dominical ont terminé leurs dispositions pour que les expatriés libanais puissent voter aux élections législatives.

Plus de 190 000 expatriés libanais vivant aux EAU, aux Etats-Unis, en Australie, en Europe et en Afrique ont enregistré leur nom auprès du ministère des Affaires étrangères il y a plusieurs mois, sur les millions d'expatriés libanais dans le monde.

La première phase du processus de vote des expatriés libanais dans 10 pays arabes et musulmans s'est terminée vendredi soir, avec un taux de participation final de près de 60 % des électeurs inscrits.

Trois partis d'opposition ont dominé la scène électorale générale, le parti phalangiste libanais (Kataeb), le parti socialiste progressiste et le parti des Forces libanaises. Le Hezbollah et le mouvement Amal ont dominé la scène électorale en Iran et en Syrie, où le taux de participation a été le plus élevé.

La participation de l'électeur sunnite a été remarquable dans les pays du Golfe, notamment dans les urnes prévues pour la deuxième circonscription de Beyrouth.

Il a été impossible de retracer les votes des forces du changement ou ceux que l'on appelle les candidats des mouvements révolutionnaires qui sont descendus dans la rue en 2019, car ils avaient plusieurs listes qui ont dispersé le vote des expatriés.

Les candidats sont engagés dans un silence électoral qui dure jusqu'à lundi, selon la loi électorale.

Arab News a contacté des sources proches d'eux. L'une d'entre elles a déclaré sous couvert d'anonymat : « Selon nos sources dans les pays du Golfe, notamment en Arabie saoudite, au Koweït, au Qatar et à Bahreïn, un bon pourcentage d'expatriés a voté pour les forces du changement. Les électeurs qui ont voté pour les listes de la révolution ont posté des photos de leurs doigts trempés dans l'encre bleue. »

« Les votes dans la deuxième circonscription de Beyrouth, notamment de la part de l'électeur sunnite, ont été remarquables, bien que certains d’entre eux aient boycotté les élections conformément à la décision du Courant du futur. D'autres électeurs se sont abstenus parce qu'ils n'ont pas trouvé dans les listes des partis traditionnels quelqu'un qui les convaincrait de les réélire, en particulier l'électeur chiite. »

Selon les résultats définitifs de la participation électorale, la Syrie a enregistré le taux le plus élevé, soit 83,79 %, 73,83 % en Iran, 66,45 % à Oman, 65,59 % au Koweït, 49,26 % en Arabie saoudite, 66,46 % au Bahreïn, 59,63 % en Jordanie, 48,72 % au Qatar, 48 % en Irak et 44 % en Égypte.

Environ 18 000 expatriés ont voté dans ces pays, sur environ 31 000 électeurs inscrits. Le pourcentage général était de 58,89 %.

En 2018, le taux de participation dans les pays arabes était d'environ 65 %.

Les urnes sont arrivées au Liban samedi, scellées avec de la cire rouge et équipées d'un dispositif de surveillance via DHL, à l'exception des deux urnes en provenance d'Iran, que l'ambassadeur libanais Abbas Hassan a apportées personnellement par avion, car DHL ne traite pas avec les autorités iraniennes. Il a précisé que ces deux urnes contenaient 474 votes.

Au passage de Masnaa, à la frontière libanaise avec la Syrie, le ministère de l'intérieur a reçu trois urnes contenant 853 votes.

Les urnes ont été transférées à la Banque du Liban pour être mises en sécurité jusqu'au soir du 15 mai, après la fin du processus électoral au Liban, pour être triées avec le reste des urnes.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les Houthis font état de quatre morts dans des frappes attribuées aux Etats-Unis

Les rebelles houthis du Yémen ont fait état mercredi d'un nouveau bilan de quatre morts dans des frappes sur Hodeida (ouest), attribuées aux Etats-Unis, et dit avoir mené une nouvelle attaque contre un porte-avion américain. (AFP)
Les rebelles houthis du Yémen ont fait état mercredi d'un nouveau bilan de quatre morts dans des frappes sur Hodeida (ouest), attribuées aux Etats-Unis, et dit avoir mené une nouvelle attaque contre un porte-avion américain. (AFP)
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  • Selon les médias houthis, des frappes américaines ont visé dans la nuit plusieurs localités sous contrôle des rebelles houthis, soutenus par l'Iran, notamment des infrastructures hydrauliques dans le gouvernorat de Hodeida
  • Trois raids ont également été rapportés dans le gouvernorat de Hajjah (nord-ouest) et trois autres dans le bastion du groupe rebelle, Saada, dans le nord du Yémen

SANAA: Les rebelles houthis du Yémen ont fait état mercredi d'un nouveau bilan de quatre morts dans des frappes sur Hodeida (ouest), attribuées aux Etats-Unis, et dit avoir mené une nouvelle attaque contre un porte-avion américain.

"Le bilan de l'agression américaine qui a visé mardi soir le bâtiment de la gestion de l'eau dans le district d'al-Mansouriyah, dans le gouvernorat de Hodeida, est monté à quatre morts et trois blessés", a déclaré le porte-parole du ministère de la Santé houthi, Anis Alasbahi.

Selon les médias houthis, des frappes américaines ont visé dans la nuit plusieurs localités sous contrôle des rebelles houthis, soutenus par l'Iran, notamment des infrastructures hydrauliques dans le gouvernorat de Hodeida.

Trois raids ont également été rapportés dans le gouvernorat de Hajjah (nord-ouest) et trois autres dans le bastion du groupe rebelle, Saada, dans le nord du Yémen. Les Etats-Unis n'ont pas confirmé avoir mené ces frappes.

Le 15 mars, Washington a annoncé une nouvelle offensive militaire, promettant de recourir à une force écrasante tant que les rebelles continueront de viser des navires circulant sur les routes maritimes clefs de la mer Rouge et du golfe d'Aden.

"Les frappes contre les Houthis ont été incroyablement efficaces", a déclaré mardi la porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt, précisant qu'il y avait eu "plus de 200 frappes réussies contre les Houthis".

Les frappes américaines visent à neutraliser les menaces des Houthis en mer Rouge, une zone maritime essentielle pour le commerce mondial, où les rebelles yéménites ont mené de nombreuses attaques depuis fin 2023 affirmant s'en prendre à des navires liés à Israël, en solidarité avec les Palestiniens.

Les Houthis ciblent également les navires de guerre américains au large du Yémen. Ils ont affirmé tôt mercredi avoir mené une attaque contre le porte-avions Harry S. Truman, "la troisième en 24 heures", selon leur porte-parole militaire, Yahya Saree.

De leur côté, les Etats-Unis ont annoncé mardi l'envoi d'un deuxième porte-avions au Moyen-Orient, le Carl Vinson, "afin de continuer à promouvoir la stabilité régionale, dissuader toute agression et protéger les flux commerciaux dans la région".

Le Pentagone n'a pas précisé de date ni la zone où navigueront les deux groupes aéronavals.

Le président Donald Trump a assuré lundi sur son réseau Truth Social que "le plus dur (était) à venir pour les Houthis et leurs soutiens en Iran". "Nos attaques continueront jusqu'à ce qu'ils ne soient plus une menace pour la liberté de navigation", a encore écrit le président américain.

 


Les Etats-Unis envoient un deuxième porte-avions au Moyen-Orient 

Selon le Pentagone, le Harry S. Truman sera rejoint par le Carl Vinson, actuellement dans la zone indopacifique, "afin de continuer à promouvoir la stabilité régionale, dissuader toute agression et protéger les flux commerciaux dans la région", a déclaré M. Parnell dans un communiqué. (AFP)
Selon le Pentagone, le Harry S. Truman sera rejoint par le Carl Vinson, actuellement dans la zone indopacifique, "afin de continuer à promouvoir la stabilité régionale, dissuader toute agression et protéger les flux commerciaux dans la région", a déclaré M. Parnell dans un communiqué. (AFP)
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  • Cette annonce survient alors que les Houthis, rebelles yéménites soutenus par l'Iran, ont revendiqué le mois dernier des attaques contre le porte-avions Harry S. Truman en mer Rouge
  • Washington, qui a procédé ces dernières semaines à des frappes au Yémen, n'a pas confirmé ces attaques

WASHINGTON: Les Etats-Unis envoient un deuxième porte-avions au Moyen-Orient, a annoncé mardi le porte-parole du ministère de la Défense Sean Parnell, évoquant la protection des flux commerciaux.

Cette annonce survient alors que les Houthis, rebelles yéménites soutenus par l'Iran, ont revendiqué le mois dernier des attaques contre le porte-avions Harry S. Truman en mer Rouge. Washington, qui a procédé ces dernières semaines à des frappes au Yémen, n'a pas confirmé ces attaques.

Les Houthis visent la navigation commerciale en mer Rouge depuis le début de la guerre à Gaza en octobre 2023.

Selon le Pentagone, le Harry S. Truman sera rejoint par le Carl Vinson, actuellement dans la zone indopacifique, "afin de continuer à promouvoir la stabilité régionale, dissuader toute agression et protéger les flux commerciaux dans la région", a déclaré M. Parnell dans un communiqué.

Le ministère n'a pas précisé où exactement navigueraient les deux groupes aéronavals.

Parallèlement, le secrétaire à la Défense Pete Hegseth a ordonné le déploiement dans la région "d'escadrons additionnels et d'autres actifs aériens qui renforceront nos capacités défensives de soutien aérien", selon M. Parnell.

La marine américaine compte une dizaine de porte-avions.

 


Trump s'entretient avec Sissi des Houthis et de Gaza

L'Egypte a récemment présenté un plan soutenu par les pays arabes qui permettrait de maintenir les habitants de Gaza sur leur terre. Le président américain a lui proposé leur expulsion vers l'Egypte et la Jordanie pour faire du territoire la "Riviera du Moyen-Orient". (AFP)
L'Egypte a récemment présenté un plan soutenu par les pays arabes qui permettrait de maintenir les habitants de Gaza sur leur terre. Le président américain a lui proposé leur expulsion vers l'Egypte et la Jordanie pour faire du territoire la "Riviera du Moyen-Orient". (AFP)
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  • Lundi, Donald Trump avait assuré que "le plus dur (était) à venir pour les Houthis et leurs soutiens en Iran", alors que les Etats-Unis ont déjà mené plusieurs frappes contre les rebelles du Yémen
  • Donald Trump a indiqué mardi s'être entretenu avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, évoquant un appel téléphonique qui s'est "très bien passé"

WASHINGTON: Donald Trump a indiqué mardi s'être entretenu avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, évoquant un appel téléphonique qui s'est "très bien passé".

"Nous avons abordé de nombreux sujets, notamment les progrès militaires considérables que nous avons réalisés contre les Houthis au Yémen qui détruisent les navires", a écrit le président américain sur son réseau Truth Social.

Il n'a pas précisé quand cet appel a eu lieu.

Lundi, Donald Trump avait assuré que "le plus dur (était) à venir pour les Houthis et leurs soutiens en Iran", alors que les Etats-Unis ont déjà mené plusieurs frappes contre les rebelles du Yémen.

Rapidement après le début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023, les rebelles houthis du Yémen, soutenus par l'Iran et affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens, ont mené des dizaines d'attaques de missiles contre Israël et en mer Rouge - zone essentielle pour le commerce mondial - contre des navires auxquels ils reprochent des liens divers avec Israël.

Le président américain a également dit avoir discuté avec le dirigeant égyptien de "Gaza et des solutions possibles, de l'état de préparation militaire, etc".

Israël a repris sa campagne militaire le 18 mars avec d'intenses bombardements et une nouvelle offensive au sol, rompant deux mois de trêve avec le Hamas, entrée en vigueur le 19 janvier.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien.

L'Egypte a récemment présenté un plan soutenu par les pays arabes qui permettrait de maintenir les habitants de Gaza sur leur terre. Le président américain a lui proposé leur expulsion vers l'Egypte et la Jordanie pour faire du territoire la "Riviera du Moyen-Orient".