DJEDDAH: Rachad al-Alimi, président du nouveau Conseil présidentiel yéménite, a rencontré le roi Salmane et le prince héritier Mohammed ben Salmane lors d'une visite officielle en Arabie saoudite mercredi.
Al-Alimi et les membres du Conseil ont salué le soutien saoudien à tous les efforts de paix au Yémen et dans la région, ainsi qu'au bien-être du peuple yéménite.
De son côté, le roi Salmane a réitéré le soutien du Royaume au Conseil et lui a souhaité de réussir dans sa quête de sécurité et de stabilité pour le Yémen et son peuple.
Des hauts responsables des deux pays ont assisté à la réunion.
Al-Alimi est arrivé mercredi dans la ville portuaire de Djeddah, sur la mer Rouge, pour une visite officielle au Royaume. Il a été reçu par le gouverneur de la région de La Mecque, le prince Khaled al-Faisal, et par Mohammed al-Jaber, ambassadeur du Royaume au Yémen, ainsi que par plusieurs autres responsables.
Al-Alimi est arrivé au Royaume en provenance de la capitale provisoire, Aden, pour une visite officielle, a rapporté l'agence de presse yéménite SABA.
Le conseil présidentiel du Yémen, reconnu par la communauté internationale, a prêté serment la semaine dernière dans la ville portuaire d'Aden, dans le sud du pays, devant le Parlement lors d'une cérémonie à laquelle ont assisté les ambassadeurs étrangers et les envoyés des États-Unis et des Nations unies au Yémen, a indiqué SABA.
Jeudi, le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, s'est entretenu avec Al-Alimi et a encouragé le nouveau dirigeant à œuvrer en faveur d'une paix durable, dans un contexte de rares lueurs d’espoir après sept années de guerre dévastatrice.
Blinken a exprimé son soutien à la trêve de deux mois conclue sous l'égide des Nations unies entre le gouvernement et la milice houthie soutenue par l'Iran, qui a été en grande partie maintenue depuis le 2 avril, date du début du mois sacré musulman du Ramadan.
Le Conseil présidentiel a été nommé au début du mois après le départ de l'ancien président Abed Rabbo Mansour Hadi. Hadi a transféré ses pouvoirs et ceux de son vice-président au Conseil présidentiel, qui sera chargé de diriger le pays et de mener les pourparlers de paix avec la milice Houthi, soutenue par l'Iran.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com