DJEDDAH: La vie et le patrimoine du regretté artiste et sculpteur saoudien, Abdelhalim Radwi, ont été mis à l’honneur lors d’une soirée organisée à Djeddah.
Famille, amis, collègues artistes et personnalités du monde de l’art se sont réunis pour rendre hommage au fondateur de l’art moderne saoudien, qui est décédé en 2006, mais continue d’inspirer les artistes aujourd’hui.
L’événement, organisé par la fille de l’artiste, la Dr Maha Radwi, en collaboration avec la Société saoudienne pour la culture et les arts, comprenait une exposition et un film documentaire sur sa vie et sa carrière.
«Bien que les cœurs demeurent gros en raison du décès de mon père, son héritage perdure», déclare-t-elle. «Nous essayons de parler non seulement des œuvres merveilleuses qu’il a réalisées au cours de sa vie, mais surtout de son humanité», poursuit-elle.
Quant au président de la Société saoudienne pour la culture et les arts, Mohammed al-Subaih, il dit: «L’art faisait partie intégrante de sa vie et nous voulions immortaliser son héritage autant que possible. C’est quelqu’un qui mérite qu’on se souvienne de lui parce qu’il représente une figure importante de l’histoire de l’art en Arabie saoudite.»
M. Radwi est né à La Mecque en 1939. Sa mère, peintre, a nourri son jeune talent et l’a encouragé à suivre le chemin de l’art.
Vers le milieu des années 1950, il remporte son premier concours officiel de dessin au lycée et, en 1961, se rend à Rome pour étudier les beaux-arts. Il retourne au Royaume pour enseigner l’art à Riyad.
De 1968 à 1974, il dirige le Centre des beaux-arts de Djeddah, puis supervise la scène culturelle et artistique de la ville entre 1980 et 1992.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com