Une roquette a été tirée dans la nuit de dimanche à lundi depuis Liban vers le nord d'Israël, entraînant des tirs de représailles israéliens en direction du territoire libanais voisin, a indiqué l'armée.
"Une roquette a été tirée du Liban vers le territoire israélien", a indiqué l'armée israélienne dans un communiqué, ajoutant qu'en représailles, l'artillerie israélienne avait tiré "en direction du point de lancement" du projectile.
La roquette tirée depuis le Liban est tombée dans un terrain ouvert près du kibboutz Matzuva dans le nord d'Israël, a rapporté l'armée sans faire état de victime.
Le tir n'a pas été revendiqué dans l'immédiat.
Lundi matin, l'agence de presse officielle libanaise ANI a indiqué que la roquette avait été tirée par "des inconnus".
L'armée libanaise s'est déployée tout au long du littoral dans le sud du pays et le calme était revenu dans la région avant l'aube, a ajouté l'ANI.
"L'Etat d'Israël exige que le gouvernement libanais assume la responsabilité de ce qu'il se passe sur son territoire", a déclaré lundi le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz.
"Si le terrorisme et la violence continuent, nous saurons utiliser la force nécessaire contre des cibles appropriées", a-t-il ajouté.
A l'été, l'armée israélienne avait déjà tiré en direction du Liban en riposte à des tirs de roquettes sur son territoire revendiqués par le mouvement chiite Hezbollah. Avant cela, les derniers tirs de roquettes vers Israël en provenance du Liban avaient eu lieu en mai, en plein conflit entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste palestinien Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza.
En 2006, la dernière grande confrontation entre Israël et le Hezbollah avait fait plus de 1 200 morts côté libanais, en majorité des civils, et 160 côté israélien, en majorité des militaires.
Après différents conflits, Israël et le Liban demeurent techniquement en état de guerre et la Force intérimaire des Nations unies (Finul) est déployée dans le sud du Liban pour faire tampon entre les deux pays.
Lundi, la Finul a annoncé l'ouverture d'une enquête et appelé "toutes les parties à éviter une nouvelle escalade".