Tambours, chansons et bonbons pour fêter le ramadan au Musée national d’Arabie saoudite

Le musée a célébré Gargee’an avec un groupe saoudien qui a joué du tambour en chantant de vieilles chansons traditionnelles avec lesquelles les habitants ont grandi, dans le cadre du programme Nuits du ramadan. (Photo de Saleh al-Ghannam)
Le musée a célébré Gargee’an avec un groupe saoudien qui a joué du tambour en chantant de vieilles chansons traditionnelles avec lesquelles les habitants ont grandi, dans le cadre du programme Nuits du ramadan. (Photo de Saleh al-Ghannam)
Photo de Saleh al-Ghannam
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Badria al-Attallah, propriétaire d’Om Issam Heritage, a participé à l’événement avec des produits faits à la main tels que des plateaux traditionnels et autres décorations pour la maison à base de feuilles de palmier. (Photo de Saleh al-Ghannam)
Badria al-Attallah, propriétaire d’Om Issam Heritage, a participé à l’événement avec des produits faits à la main tels que des plateaux traditionnels et autres décorations pour la maison à base de feuilles de palmier. (Photo de Saleh al-Ghannam)
Le musée a célébré Gargee’an avec un groupe saoudien qui a joué du tambour en chantant de vieilles chansons traditionnelles avec lesquelles les habitants ont grandi, dans le cadre du programme Nuits du ramadan. (Photo de Saleh al-Ghannam)
Le musée a célébré Gargee’an avec un groupe saoudien qui a joué du tambour en chantant de vieilles chansons traditionnelles avec lesquelles les habitants ont grandi, dans le cadre du programme Nuits du ramadan. (Photo de Saleh al-Ghannam)
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Publié le Lundi 02 mai 2022

Tambours, chansons et bonbons pour fêter le ramadan au Musée national d’Arabie saoudite

  • Les programmes Artisanat et Patrimoine, Nuits du ramadan et Marché du ramadan se sont poursuivis jusqu’au 15 avril
  • Le programme Marché du ramadan, en coopération avec la Banque de développement social, comprenait des produits, des aliments et des vêtements en lien avec le mois du ramadan, en vue de soutenir les familles

RIYAD: Le Musée national d’Arabie saoudite a initié trois programmes pour le ramadan, dans le cadre de son programme Aroma qui propose une expérience culturelle unique aux visiteurs tout au long de l’année.

Les programmes Artisanat et Patrimoine, Nuits du ramadan et Marché du ramadan se sont poursuivis jusqu’au 15 avril.

Le programme Artisanat et patrimoine comprenait un atelier de fabrication de chapelets qui évoque l’Histoire de l’artisanat et sa présence de nos jours.

Le programme Nuits du ramadan est un voyage culturel interactif au cours duquel les visiteurs traversent les huit salles du musée pour en apprendre davantage sur l’Histoire du Royaume. Le musée a également célébré Gargee’an avec un groupe saoudien qui a joué du tambour en chantant de vieilles chansons traditionnelles avec lesquelles les habitants ont grandi.

Le programme Marché du ramadan, en coopération avec la Banque de développement social, comprenait des produits, des aliments et des vêtements en lien avec le mois du ramadan, en vue de soutenir les familles (Photo de Saleh al-Ghannam).
Le programme Marché du ramadan, en coopération avec la Banque de développement social, comprenait des produits, des aliments et des vêtements en lien avec le mois du ramadan, en vue de soutenir les familles (Photo de Saleh al-Ghannam).

Gargee’an est une tradition séculaire profondément ancrée dans la culture de certains pays du Golfe. Lors des célébrations, les enfants s’habillent en tenue traditionnelle et font du porte-à-porte en chantant pour recevoir des bonbons et des noix des voisins.

Faten al-Odaili, mère de quatre enfants, exprime sa reconnaissance à l’idée que cette tradition n’ait pas disparu. «Nous célébrons toujours Gargee’an avec notre famille. Lorsque nous avons appris l’existence de ce festival, nous nous sommes empressés d’acheter des tenues traditionnelles à fleurs pour nos enfants dans les vieux souks», déclare-t-elle.

Focus

Le programme Nuits du ramadan est un voyage culturel interactif au cours duquel les visiteurs traversent les huit salles du musée pour en apprendre davantage sur l’Histoire du Royaume.

«Gargee’an revêt une certaine importance pour les enfants, car cette célébration les incite à jeûner pendant le ramadan. Mes enfants me posent toujours des questions à ce sujet. Les rassemblements avec les enfants du quartier, les bonbons, les cadeaux, les chansons que nous leur apprenons… tout cela permet de créer de merveilleux souvenirs et fait partie de la tradition de Riyad», souligne-t-elle.

Le programme Marché du ramadan, en coopération avec la Banque de développement social, comprenait des produits, des aliments et des vêtements en lien avec le mois du ramadan, en vue de soutenir les familles.

(Photo de Saleh al-Ghannam)
(Photo de Saleh al-Ghannam)

Shoug al-Hamlan, propriétaire d’une entreprise de cadeaux, affirme que la banque avait contacté son entreprise pour participer à l’événement organisé au musée.

«Nous sommes une entreprise spécialisée dans les cadeaux pour les mariages, les fêtes prénatales, Gargee’an et tout autre événement.»

«Gargee’an est un bel événement qui a lieu au milieu du ramadan. Je pense que cela a une grande signification pour les enfants parce qu’ils sont particulièrement enthousiastes pendant le ramadan, et cela crée des moments amusants lors des réunions de famille.»

Badria al-Attallah, propriétaire d’Om Issam Heritage, a participé à l’événement avec des produits faits à la main tels que des plateaux traditionnels et autres décorations pour la maison à base de feuilles de palmier. Ses créations sont un mélange de styles moderne et patrimonial.

Se remémorant les célébrations de Gargee’an, elle déclare: «De mon temps, Gargee’an s’appelait “Al-Hawama”. C’était l’époque où l’on pouvait entendre le bruit des machines pendant que nos mères nous cousaient les traditionnelles robes à fleurs. Nous avions l’habitude de marcher dans la rue et de frapper aux portes pour obtenir des bonbons, tout en chantant.»

«C’est bien que la tradition perdure afin que les enfants puissent en savoir plus sur les rituels de l’époque, le fonctionnement des machines à coudre et la façon dont nous ornions nos mains avec du henné.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


A la Fondation Vuitton, «  L'Atelier Rouge  » de Matisse comme un manifeste

L'exposition s'ouvre par une phrase de Matisse expliquant à son mécène russe, Sergueï Chtchoukine, qu'il a fait "quelque chose de nouveau". (AFP).
L'exposition s'ouvre par une phrase de Matisse expliquant à son mécène russe, Sergueï Chtchoukine, qu'il a fait "quelque chose de nouveau". (AFP).
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  • "L'Atelier rouge" (1911) est exposé à partir de samedi à la Fondation Vuitton à Paris, où il pourrait livrer quelques-uns de ses secrets
  • L'assiette peinte par Matisse en 1907 figurant à l'avant-plan de "L'Atelier rouge" provient, elle, de la collection du MoMA comme le tableau lui-même, acquis par le musée new-yorkais en 1949

PARIS: Comme un manifeste, il a inspiré d'innombrables peintres abstraits américains, ce qu'Henri Matisse ne savait pas lorsqu'il l'a peint: "L'Atelier rouge" (1911) est exposé à partir de samedi à la Fondation Vuitton à Paris, où il pourrait livrer quelques-uns de ses secrets.

L'exposition réunit en effet pour la première fois toutes les œuvres présentes dans ce tableau, une quinzaine de toiles et de sculptures qui se trouvaient dans l'atelier de l'artiste à Issy-les-Moulineaux, en région parisienne.

Certaines sont célèbres, comme "Le Jeune Marin II" (1906), exposé en France pour la première fois depuis 31 ans. D'autres moins, comme "La Corse, le vieux moulin" (1898).

L'assiette peinte par Matisse en 1907 figurant à l'avant-plan de "L'Atelier rouge" provient, elle, de la collection du MoMA comme le tableau lui-même, acquis par le musée new-yorkais en 1949 et qui fait partie de ses œuvres les plus prestigieuses, selon Ann Temkin, sa conservatrice en chef.

Des documents d'archives inédits et d'autres œuvres éclairent le contexte de création de ce "tableau-énigme", selon l'expression de la commissaire générale Suzanne Pagé, telles que "La Fenêtre bleue" (1913) du MoMA et "Grand Intérieur rouge" (1948) du Musée d'art moderne du Centre Pompidou.

Révélation

L'exposition s'ouvre par une phrase de Matisse expliquant à son mécène russe, Sergueï Chtchoukine, qu'il a fait "quelque chose de nouveau".

"Chtchoukine lui a passé commande, a acheté d'innombrables tableaux, dont +La Danse+ et +L'Atelier rose+, mais, cette fois, il refuse", raconte Mme Pagé.

"Dans sa première phase, les murs de l'atelier étaient bleus avec des rayures vertes, le sol rose et le mobilier ocre, représentant un intérieur avec une perspective traditionnelle".

"Matisse l'a laissé reposer pendant un mois et il va le recouvrir entièrement de rouge vénitien très rapidement avec une technique très fébrile", développe-t-elle.

Matisse "ne l'explique pas très bien lui-même. Il a eu une révélation". Le tableau fera "fonction de manifeste pour tous les artistes américains expressionnistes et la génération suivante, du type Mark Rothko puis Ellsworth Kelly. La représentation y est abolie au profit de l'abstraction", ajoute Mme Pagé.

A l'époque, souligne-t-elle, "tout le monde a pensé que Matisse tombait dans une espèce d'errance".

Montré à Londres, il y reçoit un accueil très froid, comme à New York, Boston et Chicago plus tard, au prestigieux Armory Show. Il finira dans un club privé londonien avant d'être revendu à un galeriste new-yorkais en 1940, puis d'entrer au MoMA en 1949.

Tableau « osé »

"L'histoire de l'art n'aurait pas été la même sans lui. C'est l'un des tableaux les plus osés de Matisse, qu'il a fait à l'aube de ses 40 ans, et c'est un moment d'expérimentation dans son travail qui a le plus influencé l'histoire de l'art du reste du XXe siècle", assure Mme Temkin.

"Lorsqu'il est arrivé au MoMA en 1949, c'était au moment où les artistes commençaient à utiliser de très grands formats avec des tableaux plein de couleurs. On raconte que la femme de Rothko se plaignait de le voir aller tout le temps voir +L'Atelier rouge+ au MoMA, ce à quoi il aurait répondu que, sans lui, elle n'aurait pas la maison dans laquelle elle vivait, façon de dire qu'il n'aurait pas eu lui-même la carrière qu'il a eue", confie-t-elle.

Parallèlement à Matisse, la fondation présente une exposition consacrée justement à un artiste américain de l'abstraction, Ellsworth Kelly (1923-2015), la plus grande de cette ampleur organisée à Paris où il vécut plusieurs années, intitulée "Formes et Couleurs", en collaboration avec le Glenstone Museum (Potomac, Maryland).

Connu pour ses œuvres monochromes, à mi-chemin entre peinture et sculpture, Ellsworth Kelly a aussi conçu pour la Fondation Vuitton le décor de son auditorium, juste avant de mourir.


La French touch pour un voyage de renouveau et de bien-être à Dubaï

Le Retreat Palm Dubai MGallery vous propose une expérience unique (fournie)
Le Retreat Palm Dubai MGallery vous propose une expérience unique (fournie)
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  • La journée commence par un petit déjeuner et une activité de poterie; c’est le point de départ d’une journée entièrement consacrée au bien-être holistique
  • Situé sur les rives de Palm Jumeirah, à Dubaï, l’hôtel bénéficie d'une vue imprenable sur le golfe Arabique

DUBAÏ: Le Retreat Palm Dubai MGallery propose à ses clients un véritable voyage avec le programme intitulé «MGallery Memorable Moments», récemment dévoilé.

Le MGallery fait partie de la chaîne hôtelière française Sofitel Hotels, basée à Paris.

Conçu pour offrir une journée inoubliable de relaxation et de rajeunissement, le MGallery offre aux touristes et aux résidents des Émirats arabes unis une expérience inoubliable de bien-être, loin de l'agitation de la ville et de la vie quotidienne.

La journée commence par un petit-déjeuner et une activité de poterie; c’est le point de départ d’une journée entièrement consacrée au bien-être holistique. Qu'il s'agisse de s'immerger dans le royaume de la thérapie «color and sound», de s'adonner à des expériences sportives ou de prendre soin de son visage, la chaîne française offre une expérience qui répond à tous les goûts.

«Ces rituels servent de marqueurs profonds dans votre voyage. Ils revigorent le corps, l'esprit et l'âme», confie ainsi Samir Arora, directeur général de MGallery.

«Chaque moment de ce séjour exceptionnel est soigneusement conçu pour vous laisser un sentiment d'équilibre intérieur et de renouveau», ajoute-t-il.

Le Retreat Palm Dubai MGallery est un hôtel de luxe marqué par la French touch.

Situé sur les rives de Palm Jumeirah, à Dubaï, l’hôtel bénéficie d'une vue imprenable sur le golfe Arabique et il offre à ses clients un espace serein où ils peuvent profiter d'un service personnalisé et d'expériences culinaires exquises.

Avec son mélange inimitable d'élégance contemporaine, le Retreat Palm Dubai MGallery offre une retraite inoubliable aux voyageurs exigeants qui sont à la recherche d'une expérience unique et enrichissante.

 


Soprano se lance dans le cinéma

Le rappeur français comorien Said M'Roumbaba, AKA. Soprano (Photo, AFP).
Le rappeur français comorien Said M'Roumbaba, AKA. Soprano (Photo, AFP).
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  • Le rappeur, très apprécié du jeune public et qui est l'une des personnalités préférées des Français
  • «Marius et les gardiens de la cité phocéenne» doit sortir en 2025

PARIS: Le rappeur marseillais Soprano se lance dans le cinéma et tiendra le rôle principal d'une comédie d'aventure familiale dont le tournage vient de débuter, ont annoncé mardi les producteurs.

"Marius et les gardiens de la cité phocéenne" doit sortir en 2025.

Le rappeur, très apprécié du jeune public et qui est l'une des personnalités préférées des Français, y joue le rôle d'un guide touristique autoproclamé "Roi de Marseille", "qui trimballe ses clients dans son bus panoramique".

Virage artistique 

"Le jour où son véhicule tombe en panne, mettant en péril son petit business, il fait la rencontre de trois gamins du quartier qui prétendent être sur la piste d'un trésor. Marius se retrouve alors engagé dans une dangereuse aventure", résume le synopsis.

De nombreuses personnalités populaires du rap se sont essayées au cinéma, certains étant devenus des habitués des plateaux comme Joeystarr ou plus récemment, alias Fianso.