Les soirées ramadanesques font leur retour dans plusieurs villes d’Algérie

Après deux ans de privation pour cause de pandémie de Covid-19, l’animation artistique nocturne fait son retour dans plusieurs villes d’Algérie. Photo fournie.
Après deux ans de privation pour cause de pandémie de Covid-19, l’animation artistique nocturne fait son retour dans plusieurs villes d’Algérie. Photo fournie.
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Publié le Lundi 18 avril 2022

Les soirées ramadanesques font leur retour dans plusieurs villes d’Algérie

  • Après deux ans de privation pour cause de pandémie de Covid-19, l’animation artistique nocturne fait son retour dans plusieurs villes d’Algérie
  • «Notre objectif est de relancer l’activité artistique dans notre pays et de faire renaître cette ébullition artistique», affirme Khadidja Dahmani

PARIS: Après deux ans de privation pour cause de pandémie de Covid-19, l’animation artistique nocturne fait son retour dans plusieurs villes d’Algérie. Des soirées ramadanesques, qui proposent des concerts, des spectacles, des pièces de théâtre et diverses animations culturelles vont offrir au public algérien l’occasion de se divertir après l’iftar.

«Le mois du ramadan est incontestablement le mois le plus riche de l’année en matière d’animation culturelle. C’est une sorte de rituel, chez nous. À l’issue de la prière du Tarawi, les villes s’animent et se remplissent. Après l’Iftar, les soirées sont animées et festives», nous confie Rachida, une Algéroise férue de théâtre et de chant classique algérien.

Contactée par Arab News en français, Khadidja Dahmani, directrice de communication et de marketing à l’Office national de la culture et de l’information (Onci), nous fait savoir que, à l’instar des autres organismes actifs dans le domaine de la culture, l’Onci a mis en place un programme artistique pour les soirées du ramadan. «Cette programmation est spéciale: c’est l’année de la reprise après deux ans d’arrêt en raison des contraintes sanitaires.»

De nombreux espaces ont été sélectionnés pour accueillir ces événements, comme Le Maghreb à Oran, la grande salle Ahmed-Bey du Zénith de Constantine, la salle Atlas, située au cœur du quartier Bab El Oued d’Alger, ou encore la salle Kherrata, à Béjaïa, ainsi que l’espace culturel de Tipaza», nous révèle-t-elle. «Nous avons programmé des événements variés: des spectacles humoristiques, des pièces de théâtre, des one-man-show, avec des têtes d’affiche comme Rym Takoucht, Moufida, Kamel Bouakaz, Hamid Achouri, Fodil Assoul, et beaucoup d’autres», explique-t-elle.

Khadidja Dahmani précise que programme artistique musical est composé de musique traditionnelle et spirituelle, avec Layali El inchad wa al Madih pour la chanson religieuse. Lila Borsali proposera des spectacles de chants andalous, Abbas Righi du malouf constantinois. Malek Fkirette et Adlene Fergani figurent parmi les invités. Le chaâbi algérois sera également représenté avec Abderrahmane el-Koubi, Kamel Aziz, Moustapha Belahcene et Sid Ali Driss.

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Affiche du spectacle de Lila Bohsali.

«Échange culturel entre wilayas»
«Nous avons souhaité apporter un échange culturel entre wilayas», nous explique la porte-parole de l’Onci. «Des artistes d’Alger qui se produisent à Oran et des chanteurs du Sud, de Ghardaïa ou de Béchar chantent à la salle Atlas à Alger», précise-t-elle en citant les chanteurs El Ferda et Layali Essaada, qui animera la soirée de Laylat al-Qadr («La Nuit du Destin»); cet événement célèbre les vingt-sept jours du ramadan.

Plus de 872 artistes, chanteurs, musiciens et comédiens sont à l’affiche durant le mois sacré. 87 spectacles, avec une moyenne de quatre soirées par semaine, sont prévus, avec notamment des stars de la chanson populaire comme Abdelkader Chaou, Lounis Aït Menguellet, Selma Kouiret, Manal Gherbi, et bien d’autres encore.

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Manal Gherbi. Photo fournie.

«Notre objectif est de relancer l’activité artistique dans notre pays et de faire renaître cette ébullition artistique», affirme Khadidja Dahmani. «Malgré l’alternative du virtuel, qui a pris de l’ampleur durant la crise sanitaire, nous constatons que le spectacle vivant a manqué aux Algériens. Les spectacles de Lila Borsali ou de Lounis Aït Menguellet, par exemple, se produisent à guichets fermés. C’est la même chose pour les événements organisés par nos collègues du secteur de la culture», conclut-elle.

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Manal Gherbi. Photo fournie.

Qâada Djazairia, le spectacle de Manal Gherbi, chanteuse, musicienne et animatrice d’émissions culturelles, organisé le 15 avril à la salle Ibn-Khaldoun, dans le centre d’Alger, a enchanté le public. L’artiste a interprété des chants andalous, houzis, chaâbis, ainsi que quelques chansons du répertoire populaire algérien. «Je remercie la Maison des arts et de la culture d’avoir organisé ce récital ainsi que les musiciens qui m’ont accompagnée avec leur talent, leur énergie et un engagement sans faille», confie l’artiste. Elle se produira le 18 avril à la salle Ibn-Zeydoun, située dans le Centre Ryad el-Feth, sur les hauteurs d’Alger.

Le spectacle Rawdet el-Ochaq («Le Jardin des amoureux»), interprété par Lila Borsali, cette artiste adulée par le public, associe les plus belles mélodies andalouses à de merveilleux contes soufis. Il a conquis un nombreux public. Les amateurs de musique andalouse ont pu retrouver leur idole le 16 avril au Théâtre national algérien Mahiedine-Bachtarzi avec son spectacle Si la Casbah m’était contée, en compagnie de Bensaid Aouaouèche, qui interprète le rôle de la conteuse. La pièce compte quatre actes, qui ont pour titres «Khedaoudj el-Amia», «Les Vieux prénoms», «Les Mariages d’antan» et «Les Valeurs». Elle raconte les histoires de la Casbah d’Alger, un patrimoine classé au patrimoine mondial de l’humanité de l’Unesco en 1992.

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Lila Borsali et ses musiciens. Photo fournie.

Quant aux concerts de Lounis Aït Menguellet, l’icône de la chanson kabyle, organisés les 14 et 15 avril dans la wilaya de Béjaïa, ils se sont déroulés à guichets fermés. Pour satisfaire son large public, Ait Menguellet effectuera une tournée à travers plusieurs villes. Il se produira notamment à l’opéra d’Alger Boualem-Bessaïh le 18 avril, dans la salle Le Maghreb d’Oran le 21 avril ainsi que dans le complexe Marina Soccer de Tizi Ouzou les 25 et 25 avril 2022.

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Quant aux concerts de Lounis Aït Menguellet, l’icône de la chanson kabyle, organisés les 14 et 15 avril dans la wilaya de Béjaïa, ils se sont déroulés à guichets fermés. Photo fournie.

Icône de la chanson saharienne
À Béchar, wilaya du Sud algérien, la 5e édition de Natfakrou Lahbab («Se souvenir des amis»), programmée du 7 au 25 avril, enregistre, elle aussi, un franc succès. Elle a rendu hommage, lors du sixième jour du ramadan, à une icône de la chanson saharienne, la talentueuse Hasna el-Bacharia, en présence des représentants des autorités locales de la wilaya. Pour Noureddine Rahou, président de l’association culturelle saharienne, Hasna el-Bacharia est considérée comme un phénomène unique de la musique diwane. «C’est la seule femme à jouer du guembri, cet instrument à cordes», précise-t-il. «C’est une artiste qui mérite tous les égards, car elle s’est attachée à promouvoir la culture nationale à travers le pays et à l’étranger.»

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Hasna el-Bacharia. Photo fournie.

 


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com