Le nouveau dirigeant yéménite Abdallah Al-Alimi met en garde les Houthis

Le nouveau dirigeant du Yémen, Abdallah Al-Alimi, estime que le gouvernement, avec le soutien de ses alliés, pourrait remporter une victoire militaire décisive contre les Houthis en cas d'échec de la dernière tentative de paix (Photo, AFP).
Le nouveau dirigeant du Yémen, Abdallah Al-Alimi, estime que le gouvernement, avec le soutien de ses alliés, pourrait remporter une victoire militaire décisive contre les Houthis en cas d'échec de la dernière tentative de paix (Photo, AFP).
Le nouveau dirigeant du Yémen, Abdallah Al-Alimi, estime que le gouvernement, avec le soutien de ses alliés, pourrait remporter une victoire militaire décisive contre les Houthis en cas d'échec de la dernière tentative de paix (Photo, AFP).
Le nouveau dirigeant du Yémen, Abdallah Al-Alimi, estime que le gouvernement, avec le soutien de ses alliés, pourrait remporter une victoire militaire décisive contre les Houthis en cas d'échec de la dernière tentative de paix (Photo, AFP).
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Publié le Lundi 18 avril 2022

Le nouveau dirigeant yéménite Abdallah Al-Alimi met en garde les Houthis

  • Abdallah Al-Alimi: Notre première option est la paix, mais nous sommes prêts à la guerre
  • Le nouveau conseil n'a pas encore décidé du délai qu'il accordera aux Houthis pour rejoindre les pourparlers, a précisé Al-Alimi

RIYAD: Les nouveaux dirigeants du Yémen sont « prêts à la guerre » en cas d'échec de la dernière tentative de paix avec les Houthis, mais un haut responsable a déclaré qu'ils souhaitaient sincèrement que le conflit qui dure depuis des années aboutisse rapidement.

« Notre première option est la paix, mais nous sommes prêts à la guerre », a déclaré Abdallah Al-Alimi dans sa première interview depuis qu'il a été nommé à un conseil de direction composé de huit membres, chargé de diriger le pays après la démission du président Abed Rabbo Mansour Hadi au début du mois.

« Nous pensons que le conseil est en mesure, avec le soutien de la coalition, de remporter une victoire militaire décisive », a déclaré Al-Alimi à Riyad.

L'annonce faite par Hadi, le 7 avril, de la passation du pouvoir au conseil, est survenue à la fin des pourparlers de Riyad qui ont rassemblé toutes les factions anti-Houthis.

Ces développements ont suivi le début d'une trêve de deux mois renouvelable.

« Nous espérons que la situation désastreuse au Yémen incitera les gens à abandonner leurs intérêts personnels et partisans pour rechercher la paix », a déclaré Al-Alimi, ancien chef de cabinet de Hadi

Il a ajouté que les dirigeants du conseil devaient rencontrer dans les prochains jours l'envoyé spécial des Nations unies au Yémen, Hans Grundberg.

Le nouveau conseil n'a pas encore décidé du délai qu'il accordera aux Houthis pour rejoindre les pourparlers, a précisé Al-Alimi.

Si les efforts de paix n'aboutissent à rien, les forces anti-Houthis récemment alignées sont en mesure de mener « une campagne concertée sur plusieurs fronts » contre la milice, a déclaré Peter Salisbury, analyste principal du Yémen pour l'International Crisis Group.

« Ils (le conseil des dirigeants) ont la possibilité de rechercher plus agressivement la paix et de poursuivre plus agressivement la guerre, et le résultat le plus probable est qu'ils fassent un peu de l'un et un peu de l'autre », a-t-il déclaré.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Trump s'entretient avec Sissi des Houthis et de Gaza

L'Egypte a récemment présenté un plan soutenu par les pays arabes qui permettrait de maintenir les habitants de Gaza sur leur terre. Le président américain a lui proposé leur expulsion vers l'Egypte et la Jordanie pour faire du territoire la "Riviera du Moyen-Orient". (AFP)
L'Egypte a récemment présenté un plan soutenu par les pays arabes qui permettrait de maintenir les habitants de Gaza sur leur terre. Le président américain a lui proposé leur expulsion vers l'Egypte et la Jordanie pour faire du territoire la "Riviera du Moyen-Orient". (AFP)
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  • Lundi, Donald Trump avait assuré que "le plus dur (était) à venir pour les Houthis et leurs soutiens en Iran", alors que les Etats-Unis ont déjà mené plusieurs frappes contre les rebelles du Yémen
  • Donald Trump a indiqué mardi s'être entretenu avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, évoquant un appel téléphonique qui s'est "très bien passé"

WASHINGTON: Donald Trump a indiqué mardi s'être entretenu avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, évoquant un appel téléphonique qui s'est "très bien passé".

"Nous avons abordé de nombreux sujets, notamment les progrès militaires considérables que nous avons réalisés contre les Houthis au Yémen qui détruisent les navires", a écrit le président américain sur son réseau Truth Social.

Il n'a pas précisé quand cet appel a eu lieu.

Lundi, Donald Trump avait assuré que "le plus dur (était) à venir pour les Houthis et leurs soutiens en Iran", alors que les Etats-Unis ont déjà mené plusieurs frappes contre les rebelles du Yémen.

Rapidement après le début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023, les rebelles houthis du Yémen, soutenus par l'Iran et affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens, ont mené des dizaines d'attaques de missiles contre Israël et en mer Rouge - zone essentielle pour le commerce mondial - contre des navires auxquels ils reprochent des liens divers avec Israël.

Le président américain a également dit avoir discuté avec le dirigeant égyptien de "Gaza et des solutions possibles, de l'état de préparation militaire, etc".

Israël a repris sa campagne militaire le 18 mars avec d'intenses bombardements et une nouvelle offensive au sol, rompant deux mois de trêve avec le Hamas, entrée en vigueur le 19 janvier.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien.

L'Egypte a récemment présenté un plan soutenu par les pays arabes qui permettrait de maintenir les habitants de Gaza sur leur terre. Le président américain a lui proposé leur expulsion vers l'Egypte et la Jordanie pour faire du territoire la "Riviera du Moyen-Orient".

 


Gaza: le ministère de la Santé du Hamas annonce 1.042 morts depuis la reprise des frappes israéliennes

 Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien, dont 41 au cours des dernières 24 heures. (AFP)
Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien, dont 41 au cours des dernières 24 heures. (AFP)
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  • Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées
  • Le ministère ajoute dans un communiqué que les bombardements et l'offensive au sol d'Israël ont également fait 2.542 blessés depuis le 18 mars

GAZA: Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien, dont 41 au cours des dernières 24 heures.

Le ministère ajoute dans un communiqué que les bombardements et l'offensive au sol d'Israël ont également fait 2.542 blessés depuis le 18 mars, et que le bilan total depuis le début de la guerre, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, se monte désormais à 50.399 morts dans la bande de Gaza.

 


Djibouti : nomination d'un nouveau ministre des Affaires étrangères

Le ministre des Affaires étrangères de Djibouti et candidat à la Commission de l'Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, pose pour une photo lors du 38e sommet de l'Union africaine (UA), au cours duquel les dirigeants éliront un nouveau chef de la Commission de l'UA, au siège de l'UA à Addis-Abeba, le 15 février 2025. (Photo Amanuel Sileshi / AFP)
Le ministre des Affaires étrangères de Djibouti et candidat à la Commission de l'Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, pose pour une photo lors du 38e sommet de l'Union africaine (UA), au cours duquel les dirigeants éliront un nouveau chef de la Commission de l'UA, au siège de l'UA à Addis-Abeba, le 15 février 2025. (Photo Amanuel Sileshi / AFP)
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  • Un nouveau ministre des Affaires étrangères a été nommé à Djibouti pour remplacer Mahamoud Ali Youssouf, élu en février à la tête de la Commission de l'Union africaine
  • Abdoulkader Houssein Omar, ancien ambassadeur à Koweït et en Jordanie, est nommé « au poste de ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale.

ADDIS ABEBA, ETHIOPIE : Un nouveau ministre des Affaires étrangères a été nommé à Djibouti pour remplacer Mahamoud Ali Youssouf, élu en février à la tête de la Commission de l'Union africaine, selon un décret présidentiel publié mardi.

Abdoulkader Houssein Omar, ancien ambassadeur à Koweït et en Jordanie, est nommé « au poste de ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, porte-parole du gouvernement » d'après le décret signé par le chef de l'État, Ismaïl Omar Guelleh.

« On ne parle même pas de remaniement ministériel, c'est le seul changement au sein du gouvernement », a précisé à l'AFP Alexis Mohamed, porte-parole de la présidence djiboutienne.

L'ancien titulaire du poste, Mahamoud Ali Youssouf, était resté à la tête de la diplomatie de Djibouti pendant près de 20 ans.

Le chef de l'État Ismaël Omar Guelleh, au pouvoir depuis 1999, quittera son poste à la suite de la prochaine élection présidentielle, prévue en 2026.

Djibouti, pays parmi les moins peuplés du continent avec quelque un million d'habitants, joue un rôle central dans la région.

Îlot de stabilité prisé dans une région troublée, ce pays d'Afrique de l'Est est situé face au Yémen, à la sortie de la mer Rouge, dans le détroit de Bab-el-Mandeb où transite une grande part du commerce mondial entre Asie et Occident.

La France, ancienne puissance coloniale de plus en plus contestée sur le continent, y dispose de bases militaires en compagnie des États-Unis et de la Chine.