Méfiance palestinienne concernant un projet de stockage de céréales

La crise ukrainienne a entraîné une augmentation des prix des céréales et d'autres produits alimentaires dans les Territoires palestiniens (Photo, AFP).
La crise ukrainienne a entraîné une augmentation des prix des céréales et d'autres produits alimentaires dans les Territoires palestiniens (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 13 avril 2022

Méfiance palestinienne concernant un projet de stockage de céréales

  • La Jordanie et Israël discuteraient de l'initiative de stockage de blé en réponse à la flambée des prix des produits alimentaires de base
  • Les experts affirment que la Palestine ne dispose pas d'installations de stockage suffisantes et que ses importations passent par Israël

RAMALLAH: Selon les médias israéliens, les autorités jordaniennes et israéliennes envisagent de mettre en place un stock régional commun pour les réserves de nourriture et de blé, dans le contexte de la guerre en Ukraine.
La chaîne de télévision KAN a rapporté que le roi Abdallah de Jordanie a proposé ce projet lors de sa rencontre avec le président israélien, Isaac Herzog, à Amman fin mars. La chaîne a révélé que le projet n’en est encore qu’au stade de la planification, mais Israël, la Jordanie, l'Égypte et l'Autorité palestinienne pourraient en faire partie. Tout pays qui souffre de pénurie alimentaire pourrait puiser dans le stock.
Cependant, certains observateurs ont prévenu que les Territoires palestiniens pourraient ne pas bénéficier d'un tel accord, car ils ne disposent pas des infrastructures adéquates requises pour stocker la farine de blé.
Selon l’organisation caritative Oxfam, les réserves de farine de blé dans les territoires occupés pourraient être épuisées en trois semaines, et le coût de cette denrée de base a grimpé de près de 25% en raison de la guerre en Ukraine.
Shane Stevenson, directeur national d'Oxfam pour les territoires palestiniens occupés et en Israël, a déclaré que «les ménages palestiniens sont durement touchés par la hausse des prix mondiaux des produits alimentaires et beaucoup d’entre eux ont du mal à subvenir à leurs besoins de base.»
«La dépendance aux importations et les contraintes qui leur sont imposées par l'occupation militaire continue d'Israël, la violence des colons et la saisie de terres aggravent la crise alimentaire.»
L'Autorité palestinienne doit importer 95% de son blé, mais ne possède aucune infrastructure de stockage des denrées alimentaires ; elle est donc obligée de dépendre du secteur privé palestinien et des installations israéliennes. Israël importe de son côté la moitié de son blé et ses céréales d'Ukraine.
Selon le Programme alimentaire mondial, la crise ukrainienne a entraîné une augmentation des prix des céréales et d'autres denrées alimentaires dans les territoires palestiniens. Le coût de la farine de blé a augmenté de 23,6%, celui de l'huile de maïs de 26,3%, celui des lentilles de 17,6% et celui du sel de table de 30%, ce qui a un effet considérable sur le pouvoir d'achat des Palestiniens.
L'organisation a aussi souligné que la plupart des familles de Gaza achètent de la nourriture à crédit et consomment des aliments de moindre qualité en plus petites quantités. À mesure que les prix ont augmenté, elles ont réduit leurs achats d'aliments plus chers tels que les fruits, la viande et le poulet, qui sont des produits essentiels d'une alimentation saine.
Pendant ce temps, une augmentation d'environ 60% des prix des aliments pour animaux n’a fait qu’alourdir le fardeau des éleveurs de bétail palestiniens, qui sont déjà confrontés à d'autres difficultés telles que les maladies affectant leurs animaux, les attaques croissantes des colons sur les terres pastorales palestiniennes et les déplacements forcés dus aux politiques israéliennes d’annexion et d'expansion en Cisjordanie. Les éleveurs ont lancé un appel à l'Autorité palestinienne pour qu’elle supprime la taxe sur la valeur ajoutée sur les aliments pour animaux afin de compenser la hausse des prix.
De son côté, Mazen Sinokrot, directeur régional de la Fédération des industries alimentaires arabes, a déclaré qu’en temps de crise, la Palestine ne peut pas compter sur les réserves alimentaires israéliennes.
Samir Hulileh, un ancien vice-ministre palestinien de l'économie, a déclaré à Arab News: «L'Autorité Palestinienne n'importe pas le blé directement d'Ukraine parce que l'importation se fait en grandes quantités. Par conséquent, l'importation se fait via Israël, ce qui rend le prix plus élevé et donne aux grands importateurs israéliens l’occasion de contrôler le prix.»
«Puisque la Palestine ne dispose pas de ports ou d'entrepôts de stockage adéquats pour les céréales, il a été proposé d'aménager des entrepôts près des points de passage avec Israël dans le but de stocker le blé et toutes sortes de céréales, mais le projet n'a pas été mis en œuvre jusqu'à présent» a-t-il ajouté.
«Ce qui est indiqué dans le rapport d'Oxfam est correct, car le blé et la farine disponibles pour les Palestiniens sont ceux qui se trouvent dans les magasins des marchands palestiniens. Tant qu'il y aura un stock de céréales en Israël, les Palestiniens qui importent d'Israël et en dépendent ne souffriront pas. Mais si Israël est confronté à un problème d'importation de blé et de céréales, l'autorité palestinienne en souffrira inévitablement.»
Hulileh s’est dit préoccupé par la proposition jordano-israélienne de stock régional car elle fait référence à l'Autorité palestinienne comme un subordonné qui dépend d’Israël plutôt qu'une entité indépendante. Il a affirmé qu’il devrait s'agir d'un accord tripartite, et non d'un accord bilatéral, car les besoins de l'Autorité palestinienne diffèrent parfois des exigences d'Israël.
«Nous devons être une partie indépendante dans tout accord et non une partie affiliée» a-t-il déclaré à Arab News.
Hulile a exhorté le ministère palestinien de l'Agriculture à encourager les agriculteurs palestiniens à cultiver des céréales dans la zone C, qui représente environ 60% des terres de Cisjordanie, afin de répondre au moins en partie à la demande palestinienne à un prix raisonnable. Il a également suggéré que le ministère achète les récoltes des agriculteurs à un prix convenable.
«Au moment où Israël sera confronté à une crise d'importation de blé et de céréales, nous serons certainement confrontés à une crise dans les territoires palestiniens», a-t-il averti.
Oxfam a appelé la communauté internationale à adopter de toute urgence une position économique et diplomatique commune et coordonnée qui remette en cause les politiques restrictives d'Israël et permette aux Palestiniens d'investir dans la production alimentaire locale et le développement des infrastructures appropriées.
Abbas Melhem, chef de l'Union des agriculteurs palestiniens, a soutenu que le secteur de l'élevage est en en phase de destruction et qu’il a besoin de soutien avant de s'effondrer complètement. L’Union a ainsi appelé le Premier ministre palestinien, Mohammed Chtayyeh, à prendre des mesures urgentes afin de sauver le secteur.


Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com