Il y a un écart notable entre la guerre russe contre l'Ukraine en tant qu'événement militaire d'une part et les facteurs politiques qui alimentent cette guerre d'autre part. Un consensus s'est dégagé sur le fait que l'offensive, désormais cantonnée à l'Est, vacille. Dans l'incohérence de cette offensive, des progrès lents se mêlent à un recul rapide, et nous continuons à voir de plus en plus de rapports qu'aucun passionné ou admirateur de l'armée ou de l'armement russe n'aimerait lire.
Cependant, malgré la large sympathie politique et humanitaire pour l'Ukraine et deux votes successifs aux Nations Unies qui ont vu la majorité choisir de punir la Russie, les gains, grands et petits, que la guerre russe et sa politique ont accumulés ne doivent pas être sous-estimés. .
La Chine, dont l'hésitation perplexe a été largement discutée, a déclaré son soutien à Moscou par le biais de son parti communiste au pouvoir. Ce dernier a préparé un documentaire discuté par de hauts responsables dans lequel Vladimir Poutine était dépeint en héros et comparé à Staline (qui est vénéré dans le maoïsme chinois) pendant la Seconde Guerre mondiale. Selon la presse occidentale, il semblerait que le parti au pouvoir et les universités, publiques bien sûr, aient soutenu une campagne systématique pour répandre la "bonne compréhension" de la guerre et accuser les États-Unis d'en être les seuls responsables.
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