Saison 2022 de Djeddah: le festival revient avec la promesse de «magnifiques journées»

La saison de Djeddah, c’est 2 800 événements qui reflètent la richesse de la culture et du patrimoine de la « fiancée de la mer Rouge ». (Photo AN par Huda Bashatah)
La saison de Djeddah, c’est 2 800 événements qui reflètent la richesse de la culture et du patrimoine de la « fiancée de la mer Rouge ». (Photo AN par Huda Bashatah)
La saison de Djeddah, c’est 2 800 événements qui reflètent la richesse de la culture et du patrimoine de la « fiancée de la mer Rouge ». (Photo AN par Huda Bashatah)
La saison de Djeddah, c’est 2 800 événements qui reflètent la richesse de la culture et du patrimoine de la « fiancée de la mer Rouge ». (Photo AN par Huda Bashatah)
La saison de Djeddah, c’est 2 800 événements qui reflètent la richesse de la culture et du patrimoine de la « fiancée de la mer Rouge ». (Photo AN par Huda Bashatah)
La saison de Djeddah, c’est 2 800 événements qui reflètent la richesse de la culture et du patrimoine de la « fiancée de la mer Rouge ». (Photo AN par Huda Bashatah)
La saison de Djeddah, c’est 2 800 événements qui reflètent la richesse de la culture et du patrimoine de la « fiancée de la mer Rouge ». (Photo AN par Huda Bashatah)
La saison de Djeddah, c’est 2 800 événements qui reflètent la richesse de la culture et du patrimoine de la « fiancée de la mer Rouge ». (Photo AN par Huda Bashatah)
La saison de Djeddah, c’est 2 800 événements qui reflètent la richesse de la culture et du patrimoine de la « fiancée de la mer Rouge ». (Photo AN par Huda Bashatah)
La saison de Djeddah, c’est 2 800 événements qui reflètent la richesse de la culture et du patrimoine de la « fiancée de la mer Rouge ». (Photo AN par Huda Bashatah)
La saison de Djeddah, c’est 2 800 événements qui reflètent la richesse de la culture et du patrimoine de la « fiancée de la mer Rouge ». (Photo AN par Huda Bashatah)
La saison de Djeddah, c’est 2 800 événements qui reflètent la richesse de la culture et du patrimoine de la « fiancée de la mer Rouge ». (Photo AN par Huda Bashatah)
La saison de Djeddah, c’est 2 800 événements qui reflètent la richesse de la culture et du patrimoine de la « fiancée de la mer Rouge ». (Photo AN par Huda Bashatah)
La saison de Djeddah, c’est 2 800 événements qui reflètent la richesse de la culture et du patrimoine de la « fiancée de la mer Rouge ». (Photo AN par Huda Bashatah)
La saison de Djeddah, c’est 2 800 événements qui reflètent la richesse de la culture et du patrimoine de la « fiancée de la mer Rouge ». (Photo AN par Huda Bashatah)
La saison de Djeddah, c’est 2 800 événements qui reflètent la richesse de la culture et du patrimoine de la « fiancée de la mer Rouge ». (Photo AN par Huda Bashatah)
La saison de Djeddah, c’est 2 800 événements qui reflètent la richesse de la culture et du patrimoine de la « fiancée de la mer Rouge ». (Photo AN par Huda Bashatah)
La saison de Djeddah, c’est 2 800 événements qui reflètent la richesse de la culture et du patrimoine de la « fiancée de la mer Rouge ». (Photo AN par Huda Bashatah)
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Publié le Dimanche 10 avril 2022

Saison 2022 de Djeddah: le festival revient avec la promesse de «magnifiques journées»

  • De très nombreux événements artistiques, culturels et de divertissement seront de retour avec un programme chargé pour les mois de mai et juin
  • La saison de Djeddah s’inscrit dans le cadre de l’initiative nationale « Saudi Seasons », lancée dans l’objectif d’enrichir la vie publique dans le Royaume

DJEDDAH : L'Arabie saoudite se prépare pour deux mois placés sous le signe de l’art, du divertissement et de la culture avec le lancement de la deuxième édition de la Saison de Djeddah. 

Sous le slogan « Nos magnifiques journées », le NEC a dévoilé samedi soir les préparatifs de la Saison 2022 de Jeddah.

La saison, qui se déroulera en mai et juin, proposera un programme de 2 800 événements reflétant la richesse de la culture et du patrimoine de Djeddah, ainsi que son statut de destination touristique régionale majeure de plus en plus prisée.

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La saison de Djeddah, c’est 2 800 événements qui reflètent la richesse de la culture et du patrimoine de la « fiancée de la mer Rouge ». (Photo AN par Huda Bashatah)

La saison revient après une interruption de deux ans due à la pandémie de COVID-19, qui a obligé le Royaume à suspendre les événements publics dans l'intérêt de la sécurité publique.

La saison de Djeddah se tiendra dans neuf zones désignées pour accueillir divers événements : Le Superdome de Djeddah, le stade Al-Jawhara, la jungle de Djeddah, le Yacht Club de Djeddah, la Promenade artistique de Djeddah, le port de Djeddah, le Parc Prince Majid, ainsi que les zones de City Walk et d’Al-Balad.

Les temps forts de la saison incluront notamment des feux d'artifice nocturnes sur la promenade de Djeddah, des spectacles de K-pop, un festival scientifique et un spectacle du Cirque du Soleil Fuzion spécialement conçu pour la saison de Djeddah.

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La saison de Djeddah, c’est 2 800 événements qui reflètent la richesse de la culture et du patrimoine de la « fiancée de la mer Rouge ». (Photo AN par Huda Bashatah)

« Dans le cadre d’un partenariat que nous avons établi avec la compagnie, ils ont conçu un spectacle spécialement pour l'événement », a déclaré Nawaf Kumsani, directeur général de la saison de Djeddah, lors d'une conférence de presse au Yacht Club de Djeddah, dans la soirée du samedi.

« Le spectacle sera joué pendant un mois. Les billets seront bientôt disponibles ».

La zone de la jungle de Djeddah accueillera le plus grand zoo du Royaume, tandis que la zone de City Walk accueillera un grand événement de type comic-con (salon de la bande dessinée) pour les amateurs d'anime. Au programme figurent également de nouveaux restaurants et cafés, des parcs d'attractions, ainsi que des concerts et des pièces de théâtre jouées par des troupes arabes et internationales.

« La saison 2022 de Djeddah offrira de nombreuses possibilités d'emploi à ceux qui souhaitent y participer », a ajouté M. Kumsani.

Dans le cadre de son programme exceptionnel dédié au divertissement, la saison proposera des spectacles d'artistes internationaux. Si l'on en croit la programmation de 2019, les visiteurs sont sûrs de passer un moment inoubliable.

« Mes amies et moi étions obsédées par les Backstreet Boys au lycée », déclare Zaina, 38 ans, de Dammam, à Arab News. « Vous pouvez donc imaginer notre enthousiasme quand, en 2019, mes amies et moi avons appris qu'ils venaient à Djeddah ».

« J'ai fait mes valises, j'ai fait mes adieux à mon mari, j'ai déposé les enfants chez ma mère, et je suis allée avec une bande de 14 filles au concert. C'était le meilleur moment de notre vie, et nous le referons », a-t-elle déclaré.

« J'espère que cette saison sera tout aussi passionnante ».

Le retour de la saison de Djeddah fait suite à l'immense succès de la saison de Riyad, qui a enregistré 15 millions de visites, accueillant une multitude d'activités culturelles et récréatives dans la capitale saoudienne. 

« À la différence de la saison de Riyad ou d’autres régions, nous nous concentrons davantage sur la durabilité, et nous voulons exporter toutes ces activités culturelles et de divertissement de Djeddah vers le monde entier », a déclaré Kaswara Al-Khatib, président du NEC, lors de la conférence de presse, en réponse à une question d'Arab News.  

« Après la clôture de la saison de 2019, vers la fin de l’année, nous avons examiné de près la façon dont nous pourrions inclure la durabilité dans la façon dont nous organisons et sélectionnons les événements et les activités pour la prochaine saison », a-t-il ajouté.

Le festival servira de toile de fond à l'ouverture officielle du Yacht Club de Djeddah pendant la fête de l'Aïd ainsi que l’ouverture du parc Prince Majid, qui organisera des marchés hebdomadaires, des expositions d'art et une foire. 

Selon M. Al-Khatib, la saison de Djeddah renforcera la réputation de la ville en tant que destination mondiale de plus en plus prisée pour les grands événements sportifs et culturels.

« Nous venons de clôturer les courses de Formule 1 et avant cela le Festival international du film de la mer Rouge, il y a donc de nombreux événements qui vont avec le thème de la saison », a-t-il déclaré.

« La ville aura ainsi vocation à accueillir toutes sortes d'événements sportifs, culturels et de divertissement tout au long de l'année ».

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La saison de Djeddah, c’est 2 800 événements qui reflètent la richesse de la culture et du patrimoine de la « fiancée de la mer Rouge ». (Photo AN par Huda Bashatah)

La saison de Djeddah s’inscrit dans le cadre de l’initiative nationale « Saudi Seasons », lancée dans l’objectif d’enrichir la vie publique dans le Royaume et de consacrer son statut de destination touristique majeure de plus en plus prisée. 

Le NEC a été chargé d'atteindre l'objectif de la Vision saoudienne 2030, qui consiste à développer le calendrier des événements et à diversifier l'économie du Royaume dans les secteurs du divertissement, du sport, du tourisme et de la culture.

Ce faisant, l'Arabie saoudite vise à améliorer la qualité de vie générale, à créer une économie moderne et dynamique, à élargir les horizons et les possibilités de carrière des jeunes Saoudiens et à devenir un leader mondial de la culture et du divertissement. 

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Des artistes français présentent une expérience artistique envoûtante à Djeddah

Les œuvres d’art immersives sont réalisées à partir des données biométriques de la danseuse Jeanne Morel, recueillies pendant qu’elle effectuait des mouvements dans des environnements extrêmes, y compris en apesanteur. (Photo fournie)
Les œuvres d’art immersives sont réalisées à partir des données biométriques de la danseuse Jeanne Morel, recueillies pendant qu’elle effectuait des mouvements dans des environnements extrêmes, y compris en apesanteur. (Photo fournie)
Les œuvres d’art immersives sont réalisées à partir des données biométriques de la danseuse Jeanne Morel, recueillies pendant qu’elle effectuait des mouvements dans des environnements extrêmes, y compris en apesanteur. (Photo fournie)
Les œuvres d’art immersives sont réalisées à partir des données biométriques de la danseuse Jeanne Morel, recueillies pendant qu’elle effectuait des mouvements dans des environnements extrêmes, y compris en apesanteur. (Photo fournie)
Les œuvres d’art immersives sont réalisées à partir des données biométriques de la danseuse Jeanne Morel, recueillies pendant qu’elle effectuait des mouvements dans des environnements extrêmes, y compris en apesanteur. (Photo fournie)
Les œuvres d’art immersives sont réalisées à partir des données biométriques de la danseuse Jeanne Morel, recueillies pendant qu’elle effectuait des mouvements dans des environnements extrêmes, y compris en apesanteur. (Photo fournie)
Les œuvres d’art immersives sont réalisées à partir des données biométriques de la danseuse Jeanne Morel, recueillies pendant qu’elle effectuait des mouvements dans des environnements extrêmes, y compris en apesanteur. (Photo fournie)
Les œuvres d’art immersives sont réalisées à partir des données biométriques de la danseuse Jeanne Morel, recueillies pendant qu’elle effectuait des mouvements dans des environnements extrêmes, y compris en apesanteur. (Photo fournie)
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  • «C’est un réel plaisir d’être ici, en particulier à Hayy Jameel, où nous mêlons l’art et la science pour créer une expérience sensorielle sans équivalent»
  • «Nous abordons les données non comme de simples codes, mais comme des sensations, ce qui nous permet de caractériser l’expérience et de la partager»

DJEDDAH: L’artiste Paul Marlier et la danseuse Jeanne Morel présentent une exposition d’art numérique interactive baptisée «ETH3R» au centre culturel de Djeddah, Hayy Jameel.

Les deux créateurs français exposent des œuvres immersives réalisées à partir des données biométriques de Jeanne Morel recueillies pendant qu’elle effectue des mouvements dans des environnements extrêmes, y compris en apesanteur.

Ce mélange unique de technologie et de créativité a captivé le public en raison de la réflexion qu’il offre sur la réalité et du contraste saisissant qu’il présente avec la nature souvent banale de la vie quotidienne.

Dans une interview accordée à Arab News, Paul Marlier évoque le processus créatif qui est à l’origine de cette œuvre numérique. Il explique également comment ces productions sont inspirées par les données humaines et scientifiques qu’il a recueillies.

«C’est un réel plaisir d’être ici, en particulier à Hayy Jameel, où nous mêlons l’art et la science pour créer une expérience sensorielle sans équivalent», déclare-t-il. «Cette expérience représente l’ADN du monde, la danse de nos âmes.»

«ETH3R présente des tableaux, mais aussi des installations dynamiques qui sont dérivées des données biométriques de ma femme, Jeanne Morel, qui danse dans des environnements divers et extrêmes, des profondeurs de l’océan jusque dans les hautes altitudes où s’entraînent les astronautes», poursuit-il.

Paul Marlier a fusionné ces données scientifiques sur la physiologie humaine avec d’autres informations comme la qualité de l’air, l’imagerie satellite et même des faits relatifs à la mer Rouge. «Ces œuvres d’art sont des empreintes émotionnelles qui rappellent des moments de grâce. Il s’agit d’un véritable travail de collaboration.»

Expliquant le processus, il précise: «Jeanne, équipée de capteurs semblables à un pinceau, est le catalyseur. Ses émotions lorsqu’elle danse sont traduites grâce à des codes en art numérique tel qu’on peut le voir dans les peintures. Nous explorons les thèmes de la fragilité, de la spiritualité et de l’unité inhérente entre l’homme et la nature – la danse universelle.»

«Nous abordons les données non comme de simples codes, mais comme des sensations, ce qui nous permet de caractériser l’expérience et de la partager. En recueillant une multitude d’informations de cette danseuse singulière, nous nous efforçons de matérialiser l’essence de la grâce», souligne Paul Marlier.

«La danse est le moyen d’exprimer ses émotions les plus profondes, de manière parfois plus simple qu’avec des mots», explique pour sa part Jeanne Morel.

«C’est l’allégorie de la vie. Elle me permet de rester vivante, connectée aux mouvements du monde. Nos corps sont constamment en train de danser, de bouger, sur cette terre qui elle-même danse autour du soleil et reste en équilibre grâce à la gravité», ajoute la danseuse.

À propos de leur première visite dans le Royaume, Paul Marlier livre cette observation: «Les gens sont très accueillants ici. La spiritualité et la poésie sont très présentes.»

«Nous admirons la spiritualité et l’ouverture d’esprit de ce pays pour tout ce qui touche l’art, notamment l’art numérique», ajoute son épouse.

«Observer des œuvres d’art qui dépassent les frontières a été un voyage envoûtant qui a captivé nos sens et a suscité l’émerveillement face à la fusion de l’art et de la technologie. Les démonstrations en direct et la danse ont été incroyablement relaxantes. Cela nous a permis de nous évader sereinement dans un autre monde, imaginaire», confie Walid Harthi, un passionné d’art.

L’exposition se tient jusqu’au 11 mai.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


A la Fondation Vuitton, «  L'Atelier Rouge  » de Matisse comme un manifeste

L'exposition s'ouvre par une phrase de Matisse expliquant à son mécène russe, Sergueï Chtchoukine, qu'il a fait "quelque chose de nouveau". (AFP).
L'exposition s'ouvre par une phrase de Matisse expliquant à son mécène russe, Sergueï Chtchoukine, qu'il a fait "quelque chose de nouveau". (AFP).
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  • "L'Atelier rouge" (1911) est exposé à partir de samedi à la Fondation Vuitton à Paris, où il pourrait livrer quelques-uns de ses secrets
  • L'assiette peinte par Matisse en 1907 figurant à l'avant-plan de "L'Atelier rouge" provient, elle, de la collection du MoMA comme le tableau lui-même, acquis par le musée new-yorkais en 1949

PARIS: Comme un manifeste, il a inspiré d'innombrables peintres abstraits américains, ce qu'Henri Matisse ne savait pas lorsqu'il l'a peint: "L'Atelier rouge" (1911) est exposé à partir de samedi à la Fondation Vuitton à Paris, où il pourrait livrer quelques-uns de ses secrets.

L'exposition réunit en effet pour la première fois toutes les œuvres présentes dans ce tableau, une quinzaine de toiles et de sculptures qui se trouvaient dans l'atelier de l'artiste à Issy-les-Moulineaux, en région parisienne.

Certaines sont célèbres, comme "Le Jeune Marin II" (1906), exposé en France pour la première fois depuis 31 ans. D'autres moins, comme "La Corse, le vieux moulin" (1898).

L'assiette peinte par Matisse en 1907 figurant à l'avant-plan de "L'Atelier rouge" provient, elle, de la collection du MoMA comme le tableau lui-même, acquis par le musée new-yorkais en 1949 et qui fait partie de ses œuvres les plus prestigieuses, selon Ann Temkin, sa conservatrice en chef.

Des documents d'archives inédits et d'autres œuvres éclairent le contexte de création de ce "tableau-énigme", selon l'expression de la commissaire générale Suzanne Pagé, telles que "La Fenêtre bleue" (1913) du MoMA et "Grand Intérieur rouge" (1948) du Musée d'art moderne du Centre Pompidou.

Révélation

L'exposition s'ouvre par une phrase de Matisse expliquant à son mécène russe, Sergueï Chtchoukine, qu'il a fait "quelque chose de nouveau".

"Chtchoukine lui a passé commande, a acheté d'innombrables tableaux, dont +La Danse+ et +L'Atelier rose+, mais, cette fois, il refuse", raconte Mme Pagé.

"Dans sa première phase, les murs de l'atelier étaient bleus avec des rayures vertes, le sol rose et le mobilier ocre, représentant un intérieur avec une perspective traditionnelle".

"Matisse l'a laissé reposer pendant un mois et il va le recouvrir entièrement de rouge vénitien très rapidement avec une technique très fébrile", développe-t-elle.

Matisse "ne l'explique pas très bien lui-même. Il a eu une révélation". Le tableau fera "fonction de manifeste pour tous les artistes américains expressionnistes et la génération suivante, du type Mark Rothko puis Ellsworth Kelly. La représentation y est abolie au profit de l'abstraction", ajoute Mme Pagé.

A l'époque, souligne-t-elle, "tout le monde a pensé que Matisse tombait dans une espèce d'errance".

Montré à Londres, il y reçoit un accueil très froid, comme à New York, Boston et Chicago plus tard, au prestigieux Armory Show. Il finira dans un club privé londonien avant d'être revendu à un galeriste new-yorkais en 1940, puis d'entrer au MoMA en 1949.

Tableau « osé »

"L'histoire de l'art n'aurait pas été la même sans lui. C'est l'un des tableaux les plus osés de Matisse, qu'il a fait à l'aube de ses 40 ans, et c'est un moment d'expérimentation dans son travail qui a le plus influencé l'histoire de l'art du reste du XXe siècle", assure Mme Temkin.

"Lorsqu'il est arrivé au MoMA en 1949, c'était au moment où les artistes commençaient à utiliser de très grands formats avec des tableaux plein de couleurs. On raconte que la femme de Rothko se plaignait de le voir aller tout le temps voir +L'Atelier rouge+ au MoMA, ce à quoi il aurait répondu que, sans lui, elle n'aurait pas la maison dans laquelle elle vivait, façon de dire qu'il n'aurait pas eu lui-même la carrière qu'il a eue", confie-t-elle.

Parallèlement à Matisse, la fondation présente une exposition consacrée justement à un artiste américain de l'abstraction, Ellsworth Kelly (1923-2015), la plus grande de cette ampleur organisée à Paris où il vécut plusieurs années, intitulée "Formes et Couleurs", en collaboration avec le Glenstone Museum (Potomac, Maryland).

Connu pour ses œuvres monochromes, à mi-chemin entre peinture et sculpture, Ellsworth Kelly a aussi conçu pour la Fondation Vuitton le décor de son auditorium, juste avant de mourir.


La French touch pour un voyage de renouveau et de bien-être à Dubaï

Le Retreat Palm Dubai MGallery vous propose une expérience unique (fournie)
Le Retreat Palm Dubai MGallery vous propose une expérience unique (fournie)
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  • La journée commence par un petit déjeuner et une activité de poterie; c’est le point de départ d’une journée entièrement consacrée au bien-être holistique
  • Situé sur les rives de Palm Jumeirah, à Dubaï, l’hôtel bénéficie d'une vue imprenable sur le golfe Arabique

DUBAÏ: Le Retreat Palm Dubai MGallery propose à ses clients un véritable voyage avec le programme intitulé «MGallery Memorable Moments», récemment dévoilé.

Le MGallery fait partie de la chaîne hôtelière française Sofitel Hotels, basée à Paris.

Conçu pour offrir une journée inoubliable de relaxation et de rajeunissement, le MGallery offre aux touristes et aux résidents des Émirats arabes unis une expérience inoubliable de bien-être, loin de l'agitation de la ville et de la vie quotidienne.

La journée commence par un petit-déjeuner et une activité de poterie; c’est le point de départ d’une journée entièrement consacrée au bien-être holistique. Qu'il s'agisse de s'immerger dans le royaume de la thérapie «color and sound», de s'adonner à des expériences sportives ou de prendre soin de son visage, la chaîne française offre une expérience qui répond à tous les goûts.

«Ces rituels servent de marqueurs profonds dans votre voyage. Ils revigorent le corps, l'esprit et l'âme», confie ainsi Samir Arora, directeur général de MGallery.

«Chaque moment de ce séjour exceptionnel est soigneusement conçu pour vous laisser un sentiment d'équilibre intérieur et de renouveau», ajoute-t-il.

Le Retreat Palm Dubai MGallery est un hôtel de luxe marqué par la French touch.

Situé sur les rives de Palm Jumeirah, à Dubaï, l’hôtel bénéficie d'une vue imprenable sur le golfe Arabique et il offre à ses clients un espace serein où ils peuvent profiter d'un service personnalisé et d'expériences culinaires exquises.

Avec son mélange inimitable d'élégance contemporaine, le Retreat Palm Dubai MGallery offre une retraite inoubliable aux voyageurs exigeants qui sont à la recherche d'une expérience unique et enrichissante.