Yémen: Riyad déclare soutenir le nouveau conseil et annonce une aide de $3 milliards

Le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre les membres du nouveau Conseil de direction présidentiel du Yémen. (Twitter : @Spa_Eng)
Le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre les membres du nouveau Conseil de direction présidentiel du Yémen. (Twitter : @Spa_Eng)
Le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre les membres du nouveau Conseil de direction présidentiel du Yémen. (Twitter : @Spa_Eng)
Le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre les membres du nouveau Conseil de direction présidentiel du Yémen. (Twitter : @Spa_Eng)
Le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre les membres du nouveau Conseil de direction présidentiel du Yémen. (Twitter : @Spa_Eng)
Le prince héritier d'Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, rencontre les membres du nouveau Conseil de direction présidentiel du Yémen. (Twitter : @Spa_Eng)
Short Url
Publié le Vendredi 08 avril 2022

Yémen: Riyad déclare soutenir le nouveau conseil et annonce une aide de $3 milliards

  • L'Arabie saoudite a promis une aide de 3 milliards de dollars pour le Yémen
  • Les dirigeants du monde arabe et du Moyen-Orient ont également salué la création du Conseil présidentiel des dirigeants au Yémen

DUBAΪ: L'Arabie saoudite a promis une aide de 3 milliards de dollars (1 dollar = 0,92 euro) pour le Yémen, l'argent devant soutenir les banques yéménites, ainsi que le développement du pays et l'achat de produits dérivés du pétrole.

Deux milliards de dollars seront offerts conjointement par l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis (EAU) à la Banque centrale yéménite.

Le milliard de dollars restant de l'Arabie saoudite sera réparti en 600 millions de dollars pour l'achat de produits dérivés du pétrole et 400 millions de dollars pour soutenir des projets et initiatives de développement.

Par ailleurs, 300 millions de dollars du Royaume ont été promis pour financer le plan humanitaire annoncé par l'Organisation des nations unies (ONU) en 2022 en vue de soulager les souffrances du peuple yéménite et améliorer ses conditions de vie.

L'annonce de l'aide financière intervient alors que le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, a exprimé le soutien du Royaume au Conseil des dirigeants présidentiels yéménites et a déclaré qu'il espérait que la création de ce Conseil contribuerait à écrire un nouveau chapitre au Yémen.

S’exprimant aujourd’hui avec le président yéménite et les membres du Conseil présidentiel de leadership du Yémen, le prince héritier a déclaré qu'il espérait que la création du Conseil de direction ferait passer le Yémen d'un état de guerre à un état de paix et développement, a rapporté l'agence de presse étatique SPA.

Il a exprimé son espoir que la prochaine étape serait différente, soulignant la détermination de toutes les personnes impliquées, ajoute le rapport.

Le prince héritier a déclaré que le Royaume souhaitait que le Yémen jouisse de la sécurité, de la stabilité et de la prospérité.

Le président yéménite, Abdrabbo Mansour Hadi, a annoncé aujourd’hui la création d'un nouveau Conseil de direction présidentiel et lui a transféré ses pouvoirs.

Dans une allocution télévisée, M. Hadi a déclaré que le Conseil avait été créé pour achever la mise en œuvre de la phase de transition et qu'il serait habilité à négocier avec la milice houthie, soutenue par l'Iran, afin de mettre un terme au conflit qui sévit depuis des années dans le pays.

Cette décision vise à soutenir les efforts déployés par les Nations unies pour relancer les négociations en vue de mettre fin à la guerre qui dure depuis sept ans dans le pays.

Les dirigeants du monde arabe et du Moyen-Orient ont également salué la création du Conseil présidentiel des dirigeants au Yémen.

Dans une déclaration officielle publiée par son agence de presse d'État, Kuna, le Koweït a exprimé son soutien total au nouveau Conseil et aux efforts qu'il déploie pour remplir son rôle et atteindre ses objectifs au Yémen.

La Jordanie, la Ligue arabe et le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe (CCG) ont tous salué cette initiative et fait part de leur soutien total au Conseil présidentiel.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Short Url
  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Short Url
  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Short Url
  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.