Le livre va mal. C’est le leitmotiv inlassablement répété depuis quelques années déjà par tous ses acteurs : éditeurs, distributeurs, libraires et, bien sûr, les écrivains qui sont frustrés de ne pas trouver assez de lecteurs pour leurs « œuvres de génie ». La pandémie de Covid-19 est venue à point nommé pour donner le coup de grâce à ce livre mal aimé, tant décrié, qui pourtant a fait la belle fortune de tout ce monde, mais qui, aujourd’hui, est porté comme un fardeau dont on se débarrasserait sans regret.
La fermeture des librairies boudées par les lecteurs, la non-parution de nouvelles éditions, l’exportation des manuscrits vers des destinations plus clémentes, l’arrêt total des manifestations publiques locales et nationales resserrent l’étau et plongent le monde du livre dans un désespoir opaque qui bouche tous les horizons.
Mais pourquoi se suffit-on des constats calamiteux et se contenter de s’appuyer sur les anciennes recettes (Sila, vente sur place avec ou sans dédicace, aide des institutions publiques…) ? Pourquoi ne pas explorer d’autres horizons qui s’harmonisent avec les changements sociaux et technologiques du pays ?
NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en Français se contente d’une publication très sommaire, renvoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.