Un centre saoudien libère deux cents animaux en voie de disparition

Cinquante oryx d’Arabie, cent antilopes Reem, trente outardes houbara et vingt bouquetins des Alpes ont été relâchés dans différentes parties de la réserve d’Al-Tubaiq. (Twitter du Centre national pour la faune sauvage)
Cinquante oryx d’Arabie, cent antilopes Reem, trente outardes houbara et vingt bouquetins des Alpes ont été relâchés dans différentes parties de la réserve d’Al-Tubaiq. (Twitter du Centre national pour la faune sauvage)
Cinquante oryx d’Arabie, cent antilopes Reem, trente outardes houbara et vingt bouquetins des Alpes ont été relâchés dans différentes parties de la réserve d’Al-Tubaiq. (Twitter du Centre national pour la faune sauvage)
Cinquante oryx d’Arabie, cent antilopes Reem, trente outardes houbara et vingt bouquetins des Alpes ont été relâchés dans différentes parties de la réserve d’Al-Tubaiq. (Twitter du Centre national pour la faune sauvage)
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Publié le Jeudi 31 mars 2022

Un centre saoudien libère deux cents animaux en voie de disparition

  • La remise en liberté des animaux fait partie des initiatives du centre pour rétablir les espèces locales menacées, restaurer la biodiversité, renforcer l’équilibre écologique et améliorer la durabilité environnementale
  • Le centre aurait libéré sept cent quatre-vingt-cinq animaux dans des réserves et des parcs nationaux du Royaume l’année dernière et prévoirait d’en libérer plus de mille cette année

DJEDDAH: En coopération avec la Réserve naturelle royale du roi Salmane, le Centre national saoudien pour la faune sauvage a relâché, mercredi, deux cents animaux en voie de disparition dans la réserve naturelle d’Al-Tubaiq, au nord-ouest du Royaume.

Cette initiative vise à rétablir les espèces locales menacées dans leurs habitats naturels à travers le Royaume. Le centre a relâché cinquante oryx d’Arabie, cent antilopes Reem, trente outardes houbara et vingt bouquetins des Alpes dans la réserve d’Al-Tubaiq, l’une des trois sections principales de la Réserve naturelle royale du roi Salmane qui s’étend sur cent trente mille sept cents kilomètres carrés.

C’est la première fois que des oryx d’Arabie sont relâchés en milieu ouvert au nord-ouest du Royaume – un ancien habitat naturel de l’espèce.

On compte, parmi les observateurs qui ont assisté à la remise en liberté des animaux, le prince Mutib ben Fahad al-Faisal, président du comité exécutif et conseiller du président du conseil d’administration de la Réserve naturelle royale du roi Salmane; Mohammed Qurban, PDG du Centre national saoudien pour la faune sauvage et Abdallah al-Amer, PDG de la réserve du roi Salmane.

M. Qurban affirme que la remise en liberté des animaux fait partie des initiatives du centre pour rétablir les espèces locales menacées, restaurer la biodiversité, renforcer l’équilibre écologique et améliorer la durabilité environnementale, rapporte l’agence de presse saoudienne.

M. Al-Amer fait écho aux propos de M. Qurban et déclare que l’objectif est d’accroître la biodiversité dans la réserve, ce qui contribuera à améliorer l’équilibre écologique et à atteindre les objectifs de développement environnemental en lien avec la restauration de la faune.

Il ajoute que le Centre national saoudien pour la faune sauvage exploite un certain nombre de centres spécialisés qui sont à la pointe des installations mondiales destinées à l’élevage d’espèces menacées et leur retour dans leur environnement naturel, conformément aux normes approuvées les plus strictes pour de tels projets.

Selon M. Qurban, le centre aurait libéré sept cent quatre-vingt-cinq animaux dans des réserves et des parcs nationaux du Royaume l’année dernière et prévoirait d’en libérer plus de mille cette année.

Il existe actuellement quinze réserves naturelles en Arabie saoudite et des propositions visent à accorder à vingt autres zones le statut d’espace protégé.

On rapporte que le centre mène des recherches sur les populations d’antilopes et d’oryx pour planifier la remise en liberté périodique d’un plus grand nombre d’animaux dans les réserves. Le centre surveille également la biodiversité dans les zones protégées, en utilisant les dernières technologies pour assurer le suivi des espèces et recueillir des données en vue de documenter et de comprendre les menaces qui pèsent sur la faune.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le chef de la diplomatie libanaise décline une invitation de l'Iran

Le ministre libanais des Affaires étrangères, Youssef Rajji, s'exprime lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue égyptien au siège du ministère des Affaires étrangères au Caire. (AFP)
Le ministre libanais des Affaires étrangères, Youssef Rajji, s'exprime lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue égyptien au siège du ministère des Affaires étrangères au Caire. (AFP)
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  • Le ministre libanais des Affaires étrangères Youssef Raggi a refusé une invitation à se rendre en Iran, évoquant des conditions inappropriées, et a proposé une rencontre dans un pays tiers neutre
  • Ce refus intervient sur fond de pressions américaines pour désarmer le Hezbollah, soutenu par l'Iran, alors que Beyrouth insiste sur la non-ingérence dans ses affaires internes

BEYROUTH: Le ministre libanais des Affaires étrangères Youssef Raggi a décliné mercredi une invitation de son homologue à se rendre en Iran, qui soutient le Hezbollah islamiste, et proposé une rencontre dans un pays tiers.

Le gouvernement libanais est soumis à une intense pression des Etats-Unis pour désarmer le Hezbollah, affaibli par une guerre avec Israël, alors que l'Iran a affiché son opposition à cette mesure.

Début décembre, le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi avait invité M. Raggi à se rendre à Téhéran pour évoquer "les relations bilatérales" ainsi que les "développements régionaux et internationaux", selon le ministère iranien des Affaires étrangères.

En réponse à M. Araghchi, "j'ai déclaré que je ne pouvais pas accepter son invitation à me rendre à Téhéran dans les circonstances actuelles", a annoncé mercredi M. Raggi sur X.

"Cela ne signifie pas un refus d'engager le dialogue, mais plutôt que les conditions ne sont pas propices à cette visite", a-t-il ajouté.

Il a proposé à son homologue de s'entendre pour se rencontrer "dans un pays tiers neutre", soulignant que les relations entre le Liban et l'Iran devaient être basées sur le principe de "non ingérence dans les affaires internes" de chaque pays.

L'Iran arme et finance le puissant Hezbollah, qu'une guerre a opposé à Israël d'octobre 2023 à novembre 2024.

En août, le Liban avait signifié à un haut responsable iranien, Ali Larijani, en visite à Beyrouth, son refus catégorique de "toute ingérence" dans ses affaires internes, après des critiques par Téhéran de la décision du gouvernement de désarmer le Hezbollah.

Téhéran dénonce régulièrement les frappes israéliennes qui le visent. Les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de la République islamique, avaient appelé en novembre à "venger" l'assassinat par Israël au Liban du chef militaire du Hezbollah, Haitham Ali Tabatabai.


L'Arabie saoudite et l'Iran réaffirment leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin

Une réunion organisée par Téhéran a rassemblé mardi des responsables saoudiens, iraniens et chinois. (SPA)
Une réunion organisée par Téhéran a rassemblé mardi des responsables saoudiens, iraniens et chinois. (SPA)
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  • Le vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, Waleed Al-Khureiji, a participé mardi à la troisième réunion du Comité tripartite conjoint

RIYAD : L’Arabie saoudite et l’Iran ont réaffirmé leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin lors d’une réunion tenue mardi à Téhéran.

Le vice-ministre saoudien des Affaires étrangères, Waleed Al-Khureiji, a assisté à la troisième réunion du Comité tripartite conjoint entre l’Arabie saoudite, l’Iran et la Chine.

Les parties saoudienne et iranienne « ont réaffirmé leur engagement à mettre en œuvre l’Accord de Pékin dans son intégralité, ainsi que leur volonté de renforcer les relations de bon voisinage entre leurs pays, dans le respect de la Charte des Nations unies, de la Charte de l’Organisation de la coopération islamique et du droit international », a indiqué l’Agence de presse saoudienne dans un communiqué.

L’Arabie saoudite et l’Iran ont également salué le rôle positif continu joué par la Chine ainsi que son soutien constant à la mise en œuvre de l’Accord de Pékin.

De son côté, la Chine a réaffirmé sa disponibilité à poursuivre son soutien et à encourager les démarches entreprises par le Royaume et l’Iran pour développer leurs relations dans divers domaines.

Les trois pays ont salué les progrès continus dans les relations saoudo-iraniennes et les perspectives qu’ils offrent à tous les niveaux, a ajouté la SPA.

Les trois pays ont également appelé à une cessation immédiate des agressions israéliennes en Palestine, au Liban et en Syrie.

Ils ont en outre condamné tout acte portant atteinte à l’intégrité territoriale de l’Iran.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'armée israélienne dit avoir frappé des infrastructures du Hezbollah au Liban

Des véhicules de l'ONU passent devant des bâtiments détruits par l'offensive aérienne et terrestre menée par Israël contre le Hezbollah dans le sud du Liban, vue depuis la ville la plus septentrionale d'Israël, Metula, le dimanche 30 novembre 2025. (AP)
Des véhicules de l'ONU passent devant des bâtiments détruits par l'offensive aérienne et terrestre menée par Israël contre le Hezbollah dans le sud du Liban, vue depuis la ville la plus septentrionale d'Israël, Metula, le dimanche 30 novembre 2025. (AP)
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  • L’armée israélienne affirme avoir frappé plusieurs infrastructures du Hezbollah dans le sud du Liban, dont un site de lancement, un complexe d’entraînement et des installations militaires, malgré le cessez-le-feu de novembre 2024
  • Le contexte reste tendu depuis l’assassinat de Hassan Nasrallah en 2024, tandis que Washington presse Beyrouth de désarmer le Hezbollah, une demande rejetée par le groupe et ses alliés

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé tôt mardi avoir frappé des infrastructures du mouvement islamiste Hezbollah pro-iranien dans le sud du Liban.

Les forces armées israéliennes ont indiqué "avoir frappé des infrastructures appartenant à l'organisation terroriste Hezbollah dans plusieurs zones du sud du Liban", dont un site de lancement utilisé pour des attaques contre Israël, dans un communiqué publié sur plusieurs réseaux sociaux.

Elles disent avoir ciblé également un complexe d'entraînement de la force al-Radwan, une unité d'élite, des champs de tir, des zones d'entraînement aux armes pour divers types d'armes et des structures militaires appartenant au Hezbollah.

Malgré un cessez-le-feu conclu en novembre 2024 avec le groupe chiite pro-iranien, Israël continue de mener des attaques régulières le visant dans ses bastions libanais, et d'occuper cinq points frontaliers dans le sud du Liban.

Israël avait menacé début novembre d'intensifier ses attaques au Liban, accusant le mouvement de se "réarmer".

Le Hezbollah a été fortement affaibli par la guerre, avec notamment l'assassinat de son chef historique, Hassan Nasrallah, par une frappe israélienne en septembre 2024 à Beyrouth.

Depuis, les États-Unis ont accru la pression sur les autorités libanaises pour désarmer le groupe, un plan auquel le Hezbollah et ses alliés s'opposent en invoquant notamment la poursuite d'une présence israélienne sur le territoire libanais.