Comment Turcs et réfugiés syriens apprennent à vivre ensemble

La Turquie abrite environ 3,7 millions de Syriens sous protection temporaire, ce qui représente environ 5% de la population turque. (AP)
La Turquie abrite environ 3,7 millions de Syriens sous protection temporaire, ce qui représente environ 5% de la population turque. (AP)
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Publié le Mercredi 23 mars 2022

Comment Turcs et réfugiés syriens apprennent à vivre ensemble

  • L'étude est la troisième du genre menée depuis 2017
  • «Les Turcs sont plus enclins à percevoir les Syriens à travers le prisme des préoccupations identitaires»

ANKARA: La dernière étude soutenue par l'ONU sur les réfugiés syriens vivant en Turquie et les réflexions des deux communautés a été publiée lundi.
Soutenu par le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, le Baromètre des Syriens-2020: Un cadre pour l’intégration sociale des Syriens en Turquie a été publié sous la direction du professeur Murat Erdogan de l'Université d'Ankara.
L'étude est la troisième du genre menée depuis 2017. Ses résultats sont basés sur des entretiens en face à face avec 2 259 citoyens turcs dans 26 villes et 1 414 ménages syriens dans 15 villes.
Le rapport montre que le niveau d'acceptation sociale des Syriens en Turquie est élevé malgré certaines préoccupations persistantes.
«L'acceptation des Syriens par la société turque s'est en grande partie transformée en “tolérance” plutôt qu'en compréhension de l’établissement d'une pratique de vie commune», a révélé l’étude.

Quelques chiffres

•    Une nouvelle étude montre que l'acceptation des migrants par la Turquie est en hausse, mais des problèmes subsistent encore.
•    80% des Turcs affirment avoir fourni de l'argent ou une autre forme d'aide aux Syriens pendant la pandémie de la Covid-19.

Les inquiétudes concernant les pertes d'emplois et l'augmentation du taux de la criminalité sont plus faibles qu'auparavant, car la pandémie de la Covid-19 a renforcé la solidarité et les liens de voisinage entre les Turcs et les réfugiés syriens, selon l’étude.
«Cela peut s'expliquer par la tendance à la normalisation qui a créé une habitude au sein de la société turque concernant la présence de Syriens, tandis que la pandémie a aussi changé les priorités sociales vers la nécessité de joindre les deux bouts», a déclaré le professeur Erdogan à Arab News.
Environ 80% des Turcs ont confié avoir fourni de l'argent ou d'autres formes d'aide aux Syriens pendant la pandémie.
Toutefois, les Turcs vivant dans des villes frontalières à forte densité de réfugiés syriens étaient moins positifs. Ils ont signalé que ces réfugiés étaient une source permanente de problèmes.
Il subsiste un malentendu sur la façon dont les Syriens génèrent des revenus, la plupart des Turcs soutiennent que les réfugiés dépendent de l'aide de l'État turc. Mais ceux qui sont soutenus financièrement par un programme d'aide financé par l'UE ne représentent qu'environ 44% de la population syrienne générale en Turquie.
Si la détérioration des services publics, la perte d'emplois et l’augmentation du taux de criminalité et de corruption suscitent toujours des inquiétudes, le pourcentage de Turcs ayant indiqué avoir subi des préjudices personnels de la part de Syriens au cours des cinq dernières années est de 11%.
«Lorsque j'ai mené une étude sur le terrain dans la province de Sanliurfa, dans le sud-est du pays, des résidents turcs ont déclaré avoir subi des préjudices par la présence de Syriens parce qu'ils parlaient fort la nuit et ne dormaient pas au bon moment», a déclaré le professeur Erdogan.
«Les Turcs sont plus enclins à percevoir les Syriens à travers le prisme des préoccupations identitaires.»
Selon l’étude, 55% des Turcs sont opposés à ce que les Syriens ouvrent leurs propres entreprises, estimant que cela générerait une concurrence déloyale.
Au total, 77% des Turcs ont affirmé qu'ils ne pensaient pas que les Syriens avaient des similarités culturelles avec les Turcs. Mais, d’après l’étude, les Syriens se considèrent socialement très proches des Turcs.
La Turquie abrite environ 3,7 millions de Syriens sous protection temporaire, ce qui représente environ 5% de la population turque. Beaucoup d'entre eux ont déclaré ne pas être installés dans le pays.
Dans le dernier rapport, la proportion de réfugiés affirmant ne pas avoir l'intention de retourner en Syrie était de 77,8%, contre 51,8% en 2019 et 16,7% en 2017.
De même, 90% des Turcs interrogés ont révélé qu'ils pensaient qu'au moins la moitié des Syriens resteraient en Turquie.
Interrogés sur l'endroit où les Syriens devraient vivre, 85% des répondants turcs ont suggéré qu'ils soient hébergés dans des camps, des zones sécurisées ou des villes désignées au lieu de s'intégrer aux communautés locales.
«Les Turcs préfèrent un mode de vie isolé pour les Syriens en Turquie», a expliqué le professeur Erdogan.
Alors que le ministre turc de l'Intérieur, Suleyman Soylu, a récemment annoncé que le pays avait accordé la citoyenneté à plus de 193 000 réfugiés syriens, 71% des Turcs se sont déclaré opposés à l'octroi de la citoyenneté aux Syriens, tandis qu’environ 17% ont déclaré que les enfants syriens ne devraient pas recevoir d’éducation.
Au total, 46% des Syriens ont soutenu qu’ils s’étaient intégrés à la société turque mais qu’ils préféraient le statut de protection temporaire plutôt que la citoyenneté afin de ne pas perdre les avantages dont ils bénéficient dans le cadre des programmes d’aide de l'UE. L’étude a de plus montré qu'au moins un membre de chaque famille syrienne pouvait parler turc.
Plus de 88% des Syriens interrogés ont indiqué n’avoir rencontré aucun problème d'accès aux services de santé pendant la pandémie, mais 64% ont affirmé que celle-ci avait eu un impact négatif sur leur situation financière.
L'étude a également révélé une augmentation du nombre de Syriens se déplaçant vers un pays tiers. Ce taux était de 49% en 2020, contre 34% en 2019 et 23% en 2017.
Malgré le grand nombre de Turcs déclarant avoir aidé les Syriens pendant la pandémie, 67% des Syriens interrogés ont déclaré que la perception de la société à leur égard n'avait pas changé depuis la pandémie.
Dans ses recommandations, l’étude indique que les politiques de la Turquie à l'égard des Syriens, fondées sur le caractère temporaire, devraient être révisées, car l’instauration d'une Syrie pacifique reste une perspective peu probable à court et moyen terme.
Elle rappelle également que des efforts supplémentaires doivent être déployés pour trouver des emplois viables aux Syriens.
«L'agriculture, l'élevage et le secteur industriel offrent tous des opportunités d'emplois», a-t-elle clarifié.
L’étude a ajouté que la société civile devrait assumer un rôle plus important dans l'intégration et qu'un programme de soutien financier devait être élaboré afin de permettre aux autorités locales d'aider les Syriens vivant dans leur juridiction.
Elle a ainsi avisé que la communauté internationale devrait partager la responsabilité de fournir un soutien financier et des options adéquates de relocalisation aux Syriens.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Un mort et trois blessés dans une attaque près de colonies en Cisjordanie

Une attaque a fait un mort et trois blessés mardi près de colonies israéliennes dans le sud de la Cisjordanie occupée, ont annoncé les services de secours israéliens et l'armée israélienne. (AFP)
Une attaque a fait un mort et trois blessés mardi près de colonies israéliennes dans le sud de la Cisjordanie occupée, ont annoncé les services de secours israéliens et l'armée israélienne. (AFP)
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  • L'attaque a eu lieu au carrefour du Goush Etzion, situé à l'entrée de colonies israéliennes, sur la route entre les villes palestiniennes de Bethléem et Hébron
  • La victime a été identifiée comme Aaron Cohen, un habitant de la colonie de Kyriat Arba, au sud du lieu de l'attaque, selon un communiqué de la mairie

TERRITOIRES PALESTINIENS: Une attaque a fait un mort et trois blessés mardi près de colonies israéliennes dans le sud de la Cisjordanie occupée, ont annoncé les services de secours israéliens et l'armée israélienne.

L'attaque a eu lieu au carrefour du Goush Etzion, situé à l'entrée de colonies israéliennes, sur la route entre les villes palestiniennes de Bethléem et Hébron, dans le sud de la Cisjordanie occupée. Cet endroit a été le théâtre de plusieurs attaques anti-israéliennes depuis fin 2015.

Le Magen David Adom (MDA), équivalent israélien de la Croix-Rouge, a annoncé le décès d'un homme d'une trentaine d'années.

La victime a été identifiée comme Aaron Cohen, un habitant de la colonie de Kyriat Arba, au sud du lieu de l'attaque, selon un communiqué de la mairie.

Le MDA a également déclaré que ses services avaient évacué dans des hôpitaux de Jérusalem trois autres personnes, dont un adolescent de 15 ans "présentant des plaies profondes" et une femme d'environ 40 ans.

L'hôpital Hadassah de Jérusalem a précisé dans un communiqué que la femme, "blessée par balle", avait été hospitalisée dans un état grave.

Selon des médias locaux, elle aurait été blessée durant l'attaque par un tir de soldats visant les assaillants.

L'armée israélienne a précisé que ses "soldats ont éliminé deux terroristes sur place" et que des explosifs ont été "découverts" dans leur véhicule. "Les soldats de l'armée israélienne procèdent à des fouilles et ont mis en place des barrages routiers encerclant la zone", a-t-elle précisé.

L'Autorité générale des affaires civiles palestiniennes a identifié les assaillants comme Imran al-Atrash et Walid Sabbarna, tous les deux âgés de 18 ans et originaires de la région d'Hébron.

"Il s'agit de la deuxième attaque au carrefour du Goush Etzion en un an qui se solde par de graves conséquences", a déclaré à la presse Yaron Rosental, président du conseil régional du Goush Etzion, un bloc de colonies dans la zone du lieu de l'attaque.

Violences records 

Plus de 500.000 Israéliens vivent aujourd'hui en Cisjordanie dans des colonies que l'ONU juge illégales au regard du droit international, au milieu de quelque trois millions de Palestiniens.

"Avec l'armée, nous ferons également payer un prix très élevé aux terroristes et à tout leur entourage, et nous renforcerons également la colonisation", a ajouté M. Rosental.

La veille, des colons extrémistes avaient attaqué le village palestinien de Jabaa, près de Bethléem, après que les forces de sécurité israéliennes ont fait démolir et évacuer l'avant-poste de colonisation juive dit de Tzour Misgavi, dans le bloc de colonies du Goush Etzion.

Les mouvements palestiniens du Hamas et du Jihad islamique, considérés comme des organisations terroristes par les Etats-Unis, l'Union européenne, et Israël, ont salué l'attaque dans des communiqués distincts.

Les violences ont explosé en Cisjordanie depuis le début de la guerre à Gaza déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël.

Selon des données officielles israéliennes, au moins 43 Israéliens, civils et soldats, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Dans le même temps, au moins 1.006 Palestiniens, combattants et civils, y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon un décompte de l'AFP à partir de données de l'Autorité palestinienne.

Ces violences n'ont pas cessé avec la trêve en vigueur à Gaza depuis le 10 octobre. Selon l'ONU, la Cisjordanie a d'ailleurs connu en octobre un pic inédit de violences en près de deux décennies.

 

 


Les États-Unis annulent la visite du commandant en chef de l'armée libanaise

Le président libanais Joseph Aoun félicite le nouveau commandant en chef de l'armée, Rodolphe Haykal, au palais présidentiel de Baabda, à l'est de Beyrouth, au Liban, le 13 mars 2025. (AFP)
Le président libanais Joseph Aoun félicite le nouveau commandant en chef de l'armée, Rodolphe Haykal, au palais présidentiel de Baabda, à l'est de Beyrouth, au Liban, le 13 mars 2025. (AFP)
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  • Une source fait part à Arab News des nombreuses préoccupations des Etats-Unis concernant l'armée
  • La décision a été prise quelques heures seulement avant son départ prévu et en dépit des nombreux préparatifs de la visite

BEYROUTH : L'administration américaine a brusquement annulé mardi les rencontres prévues à Washington avec le général Rodolphe Haykal, commandant de l'armée libanaise.

La décision a été prise quelques heures seulement avant son départ prévu et en dépit des nombreux préparatifs de la visite.

L'ambassade du Liban à Washington a annoncé l'annulation d'une réception qui avait été organisée en l'honneur du commandant de l'armée, exprimant sa gratitude pour la compréhension des invités et déclarant qu'elle les informerait d'une nouvelle date une fois fixée, sans donner d'autres explications à la communauté libanaise.

L'administration libanaise a considéré cette décision comme un message fort adressé à l'armée libanaise, d'autant plus que plusieurs sénateurs américains avaient directement critiqué le commandant de l'armée.

Haykal devait rencontrer de nombreux hauts fonctionnaires, notamment des représentants de la Maison Blanche, des membres du Congrès et des chefs militaires.

Selon une source militaire, l'annulation de la visite serait liée à la déclaration de l'armée libanaise, dimanche dernier, concernant les tirs de l'armée israélienne visant les casques bleus de la FINUL au Liban.

Dans un message publié dimanche sur X, l'armée avait accusé "l'ennemi israélien, qui s'obstine à violer la souveraineté libanaise, (de) déstabiliser le pays et d'entraver le déploiement complet de l'armée dans le sud".

Selon la source, cette déclaration a suscité des discussions au sein du Congrès sur "l'opportunité de poursuivre l'aide à l'armée libanaise".

La source a déclaré à Arab News que les Etats-Unis avaient de nombreuses préoccupations concernant les performances de l'armée libanaise, y compris "son incapacité à progresser dans les tâches qui lui ont été assignées pour s'attaquer de manière adéquate au Hezbollah".

La source a ajouté : "Les Etats-Unis sont également mécontents des positions adoptées par le commandement, y compris l'insistance à décrire Israël comme l'ennemi".

Le sénateur Joni Ernst, militaire à la retraite, a publié sur X : "Déçu par cette déclaration de (l'armée libanaise). Les FAL (Forces armées libanaises) sont un partenaire stratégique et - comme j'en ai discuté avec le CHOD (chef d'état-major de la défense) en août - Israël a donné au Liban une véritable occasion de se libérer des terroristes du Hezbollah soutenus par l'Iran. Au lieu de saisir cette opportunité et de travailler ensemble pour désarmer le Hezbollah, le CHOD rejette honteusement la faute sur Israël".

Le sénateur Lindsey Graham a également publié un message sur le site X, dans lequel il déclare : "Il est clair que le Liban n'a pas été désarmé : "Il est clair que le chef de la défense libanaise - en raison d'une référence à Israël comme l'ennemi et de ses efforts faibles et presque inexistants pour désarmer le Hezbollah - est un énorme revers pour les efforts visant à faire avancer le Liban. Cette combinaison fait que les forces armées libanaises ne sont pas un très bon investissement pour l'Amérique".

Pendant ce temps, Tom Harb, membre du Parti républicain d'origine libanaise, a déclaré sur X : "L'administration Trump est frustrée par le gouvernement et l'armée libanais. Ils ont annulé toutes les réunions prévues à Washington pour le commandant de l'armée libanaise Rodolphe Haykal demain, et l'ambassade du Liban à Washington a dû annuler une réception prévue en son honneur."

Il a remercié M. Graham "d'avoir pris note du comportement de l'armée libanaise et de la réticence du gouvernement libanais à prendre des mesures contre le Hezbollah et à mettre en œuvre la résolution 1559 du Conseil de sécurité des Nations unies - au lieu de se contenter de blâmer Israël".

Il a déclaré que M. Graham avait "pris la bonne décision" en annulant la réunion avec M. Haykal, et a ajouté : "L'argent de nos impôts doit fournir un retour sur investissement au Liban. Espérons que le président Joseph Aoun interprétera très bien l'administration Trump et remplacera bientôt le chef de l'armée par quelqu'un désireux de faire le travail !"

Les responsables politiques libanais ont évité de commenter l'action des États-Unis, une source officielle ayant déclaré à Arab News que "l'affaire concerne l'armée libanaise."

Une source militaire libanaise a déclaré : "L'institution militaire a décidé de contenir ce qui s'est passé en n'amplifiant pas la question afin de préserver les intérêts de l'armée.

La source a réaffirmé que l'armée libanaise accomplissait toutes ses missions conformément à son plan visant à limiter à l'État les armes présentes sur le territoire libanais.

Il a ajouté que l'armée "poursuit sa mission au sud du fleuve Litani avec sagesse et dans le délai qu'elle s'est fixé pour la fin de l'année, après quoi elle poursuivra sa mission au nord du fleuve Litani, en appliquant les décisions de l'autorité politique".

M. Haykal avait précédemment indiqué lors de deux sessions du cabinet, alors qu'il faisait le point sur les réalisations de l'armée au sud du Litani, qu'Israël avait fait pression sur l'armée pour qu'elle pénètre dans les maisons des habitants du sud à la recherche d'armes appartenant au Hezbollah - une demande que M. Haykal a rejetée. Il a également souligné les attaques israéliennes qui entravaient les opérations de l'armée libanaise sur le terrain.

Conférence des investisseurs

Parallèlement aux développements politiques et militaires, le front de mer de Beyrouth a accueilli la conférence Beirut One intitulée "Beirut is Rising Again".

D'éminents investisseurs libanais et arabes, notamment une délégation d'Arabie Saoudite, ont participé à cet événement placé sous le patronage du président libanais qui a souligné dans son discours "l'ouverture du Liban sur son environnement arabe et international".

Il a souligné que "le Liban doit retrouver son rôle naturel d'acteur économique et culturel dans la région, de pont entre l'Orient et l'Occident, et de plateforme d'interaction et de coopération entre les entreprises, les investisseurs et les institutions de développement".

M. Aoun a souligné que le Liban s'était engagé sur "la voie des vraies réformes", notant que le gouvernement avait pris des mesures sérieuses pour reconstruire les institutions de l'État sur des bases solides et renforcer la sécurité intérieure.

Il a ajouté : "Les investisseurs qui viennent au Liban doivent être assurés que leur protection n'est pas soumise à des caprices politiques, mais qu'elle est au contraire fermement ancrée dans la loi.

Il a ajouté : "Nous ne recherchons pas un calme temporaire, mais une stabilité durable", soulignant que les réformes entreprises par le gouvernement n'étaient pas faciles.

"Nous nous heurtons à des résistances au sein même du système, car les changements réels affectent des intérêts bien établis, mais nous restons inébranlables", a déclaré M. Aoun.


Le prince héritier saoudien arrive à la Maison Blanche pour rencontrer Donald Trump 

 Le président américain Donald Trump accueille le prince héritier et Premier ministre du Royaume d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane sur la pelouse sud de la Maison Blanche. (AFP)
Le président américain Donald Trump accueille le prince héritier et Premier ministre du Royaume d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane sur la pelouse sud de la Maison Blanche. (AFP)
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  • Au cours de cette visite, le prince héritier et le président devraient discuter des relations entre leurs pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines
  • Des avions de chasse américains ont survolé la Maison Blanche dans le cadre d'une cérémonie officielle en l'honneur du prince héritier

WASHINGTON: Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane est arrivé mardi à la Maison Blanche à Washington, où il a été accueilli par le président américain Donald Trump.

Des avions de chasse américains ont survolé la Maison Blanche dans le cadre d'une cérémonie officielle en l'honneur du prince héritier.

Au cours de cette visite, le prince héritier et le président devraient discuter des relations entre leurs pays et des moyens de les renforcer dans divers domaines, tandis que des questions d'intérêt commun seront également abordées, a rapporté l'agence de presse saoudienne.