En plus de la pression fiscale qui vient alourdir les charges des entreprises privées et publiques, la question de la dette de l’État envers ses fournisseurs devient une menace sérieuse quant à la poursuite des activités de ces entreprises. À cause des impayés de l’État, les entreprises, bras armé du tissu économique, risquent d’être détruites. Ainsi constitué, ce socle du tissu économique risque de s’effondrer et l’effet domino touchera ainsi tous les entrepreneurs quelle que soit leur taille.
Le 14 juin 2020, l’ancien Chef du gouvernement avait pourtant promis de régler les créances de l’État par tranches et qu’il continuera de le faire jusqu’à l’apurement de toutes les dettes qui s’élevaient à l’époque à 8,5 milliards de dinars d’impayés accumulés au fil des années, au titre de créances, de dettes contractées auprès des entreprises publiques et de subventions non réglées, outre les trop-perçus de TVA, afin de permettre aux entreprises concernées de poursuivre leur activité. Sauf qu’avec la pandémie et la lenteur des négociations avec les principaux bailleurs de fonds étrangers qui piétinent toujours, plusieurs chefs d’entreprise se trouvent confrontés à des procès en justice pour chèques impayés.
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