Pour détecter précocement les cancers, des chercheurs sont sur la piste des fourmis !

Une fourmi psur l'île de Gorgona, au large de la côte sud-ouest de la Colombie, le 30 novembre 2021 (Photo, AFP).
Une fourmi psur l'île de Gorgona, au large de la côte sud-ouest de la Colombie, le 30 novembre 2021 (Photo, AFP).
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Pour détecter précocement les cancers, des chercheurs sont sur la piste des fourmis !

  • 36 fourmis ont été entraînées à «sentir» les cellules cancéreuses. Cette odeur est associée à des récompenses sous forme de sucre
  • le cancer est la deuxième cause de décès dans le monde et la troisième cause de décès dans la région MENA

L'espèce de fourmi Formica fusca est capable de «renifler» les cellules cancéreuses humaines. Alors que le cancer est la deuxième cause de décès dans le monde et la troisième cause de décès dans la région MENA.

L'un des enjeux de ce fléau de santé publique est de développer des moyens de détecter précocement la maladie afin de mieux la prendre en charge.

Une équipe de chercheurs vient de mettre au point un moyen original de détecter le cancer : grâce à une fourmi dotée d'un odorat extraordinairement développé. Elles pourraient apprendre à flairer les cellules cancéreuses humaines, comme un chien, mais beaucoup plus rapidement, selon une étude qui propose d'explorer ette piste pour une détection précoce des tumeurs.

Des fourmis conditionnées pour détecter et sentir les cellules cancéreuses du corps humain

Les cellules cancéreuses ont un métabolisme altéré par la maladie. Elles produisent des composés organiques volatils caractéristiques qui peuvent être utilisés comme biomarqueurs.

36 fourmis ont été entraînées à «sentir» les cellules cancéreuses. Cette odeur est associée à des récompenses sous forme de sucre. Les fourmis étaient également exposées à l'odeur des cellules saines, considérée comme «neutres» qu’elles ont appris à distinguer des cellules cancéreuses puisqu’aucune récompense n’était associée à ces dernières. Ainsi, les fourmis ont non seulement pu identifier les cellules cancéreuses des cellules saines, mais ont également pu distinguer les deux lignées cancéreuses. Leur conditionnement est étonnamment facile à mettre en place. Après seulement 3 essais, les chercheurs ont pu établir l’association entre odeur et récompense. Dans toutes les expériences menées par les chercheurs, les fourmis ont pu distinguer les échantillons, même en distinguant deux cancers différents. Leur odorat extrêmement aiguisé et efficace en fait des candidates de choix pour détecter les cancers chez les humains.

L’avantage comparatif de la fourmi sur le chien dans la détection du cancer

Les chiens sont également connus pour leur odorat extrêmement développé. Ce dernier est capable de détecter le cancer grâce à un apprentissage qui repose également sur l'association entre l'odorat et la récompense. Mais souvent, ces entraînements durent des mois avant que le chien ne soit réellement apte à détecter le cancer. Le principal inconvénient des chiens est le temps et le coût de formation requis.

le 27 septembre 2021 au Centre cambodgien
un chien reniflant des échantillons de patients atteints du coronavirus Covid-19 dans un Centre cambodgien (Photo, AFP).

Alors que qu’avec les fourmis ces contraintes sont extrêmement minimes. Ces dernières ont une rapidité d’association étonnante : 30 minutes d'entraînement au lieu de 6 à 12 mois pour un chien ! Leur formation n'est ni coûteuse ni technique, et les conditions d'élevage sont relativement simples.

D’après le communiqué des chercheurs du CNRS reste à déterminer avec précision "l'efficacité de cette méthode grâce à des tests cliniques sur un organisme humain complet"

Il faut tout de même tempérer cet enthousiasme. Bien que ces résultats préliminaires soient très encourageants, l'efficacité de cette approche n'a pas encore été évaluée en milieu clinique.

Si elle confirme son efficacité, la méthode pourrait potentiellement avoir des applications variées: détection d’autres maladies comme le diabète ou le paludisme.


La Saudi League en passe de rejoindre le top 3 mondial, selon le patron de la FIFA

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté.  (Fourni)
La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. (Fourni)
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  • Gianni Infantino souligne qu’un championnat national au rayonnement mondial attire plusieurs des meilleurs joueurs de la planète
  • Le football féminin dans le Royaume est également promis à une croissance accrue

DOHA : Gianni Infantino, président de la Fédération internationale de football association (FIFA), a déclaré que l’Arabie saoudite est devenue un pôle majeur sur la scène mondiale du football.

Il a salué les évolutions dynamiques observées ces dernières années, qui ont permis au Royaume d’acquérir une présence internationale significative et de développer un championnat national à la dimension mondiale, réunissant certaines des plus grandes stars du football, au premier rang desquelles Cristiano Ronaldo.

La ligue est en passe de devenir l'une des trois meilleures au monde, a-t-il ajouté. 

Dans un entretien exclusif accordé à Asharq Al-Awsat, publication sœur d’Arab News, le président de la FIFA a affirmé que l’équipe nationale saoudienne, après son exploit retentissant face à l’Argentine lors de la Coupe du monde 2022, demeure capable de rééditer de telles performances, potentiellement face à l’Espagne lors du Mondial 2026.

Il a souligné que le football saoudien a réalisé des progrès remarquables, non seulement au niveau de l’équipe nationale senior, mais également dans les catégories de jeunes. Il a également indiqué que le football féminin dans le Royaume est appelé à se développer davantage, grâce à l’attention croissante que lui portent les instances dirigeantes du football ces dernières années.

Gianni Infantino a par ailleurs exprimé sa satisfaction personnelle quant à l’organisation de la Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite, décrivant le Royaume comme un pays accueillant, doté d’une culture riche, d’une cuisine savoureuse et d’un peuple remarquable — autant d’éléments qui, selon lui, contribueront au succès de ce grand événement footballistique.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le festival Winter at Tantora revient à AlUla et célèbre un riche patrimoine culturel

Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
Le festival tire son nom du Tantora, un cadran solaire antique situé au centre de la vieille ville. (SPA)
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AlUla : Le festival Winter at Tantora a été lancé jeudi à AlUla. Il se déroulera jusqu’au 10 janvier et propose une saison culturelle célébrant le riche héritage civilisationnel, culturel et historique de la région.

Le programme du festival comprend une large palette d’activités culturelles, artistiques et traditionnelles, a rapporté l’Agence de presse saoudienne (SPA).

Parmi les attractions figurent Old Town Nights, Shorfat Tantora, When Shadow Tracks Us et le Carnaval d’Al-Manshiyah.


Le Forum d’Asilah distingué par le Prix du Sultan Qaboos pour la culture

Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, reçoit le Prix et la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Les lauréats du Prix du Sultan Qaboos avec le Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, et Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. (Photo: fournie)
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  • Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a été récompensé à Mascate par le Prix du Sultan Qaboos 2025 dans la catégorie des institutions culturelles privées
  • Cette distinction prestigieuse célèbre l’excellence culturelle arabe et souligne le rôle d’Oman dans la promotion de la pensée, des arts et des lettres

MASCATE: Lors d’une cérémonie organisée dans la capitale omanaise, Mascate, Hatim Betioui, secrétaire général du Forum d’Asilah, a reçu le Prix du Sultan Qaboos pour les institutions culturelles privées.

Hatim Betioui, secrétaire général de la Fondation du Forum d’Asilah, a été distingué mercredi soir à Mascate par le Prix des institutions culturelles privées (catégorie Culture), à l’occasion de la cérémonie de remise du Prix du Sultan Qaboos pour la culture, les arts et les lettres, dans sa douzième édition (2025). La cérémonie s’est tenue sous le patronage du Dr Mohammed bin Saïd Al-Maamari, ministre omanais des Awqaf et des Affaires religieuses, agissant par délégation de Sa Majesté le Sultan Haitham bin Tariq.

Lors de cette édition, le prix a également été attribué, aux côtés de la Fondation du Forum d’Asilah, à l’artiste égyptien Essam Mohammed Sayed Darwish dans le domaine de la sculpture (catégorie Arts), ainsi qu’à Hikmat Al-Sabbagh, connue sous le nom de Yumna Al-Eid, dans le domaine de l’autobiographie (catégorie Lettres).

Au cours de la cérémonie, Habib bin Mohammed Al-Riyami, président du Centre supérieur du Sultan Qaboos pour la culture et les sciences, a prononcé un discours dans lequel il a souligné le rôle et l’importance de ce prix, affirmant que cette célébration constitue une reconnaissance du mérite des lauréats, appelés à devenir des modèles d’engagement et de générosité intellectuelle.

Al-Riyami a également indiqué que l’extension géographique atteinte par le prix, ainsi que l’élargissement constant de la participation des créateurs arabes à chaque édition, résultent de la réputation dont il jouit et de la vision ambitieuse qui sous-tend son avenir. Il a mis en avant le soin apporté à la sélection des commissions de présélection et des jurys finaux, composés de personnalités académiques, artistiques et littéraires de haut niveau, spécialisées dans les domaines concernés, selon des critères rigoureux garantissant le choix de lauréats et d’œuvres prestigieux.

La cérémonie a également été marquée par la projection d’un film retraçant le parcours du prix lors de sa douzième édition, ainsi que par une prestation artistique du Centre omanais de musique.

En clôture de la cérémonie, le ministre des Awqaf et des Affaires religieuses a annoncé les domaines retenus pour la treizième édition du prix, qui sera exclusivement réservée aux candidats omanais. Elle portera sur : la culture (études sur la famille et l’enfance au Sultanat d’Oman), les arts (calligraphie arabe) et les lettres (nouvelle).

Il convient de rappeler que ce prix vise à rendre hommage aux intellectuels, artistes et écrivains pour leurs contributions au renouvellement de la pensée et à l’élévation de la sensibilité humaine, tout en mettant en valeur la contribution omanaise — passée, présente et future — à l’enrichissement de la civilisation humaine.

Le prix est décerné en alternance : une année réservée aux Omanais, et l’année suivante ouverte à l’ensemble du monde arabe. Chaque lauréat de l’édition arabe reçoit la Médaille du Sultan Qaboos pour la culture, les sciences, les arts et les lettres, assortie d’une dotation de 100 000 rials omanais. Pour l’édition omanaise, chaque lauréat reçoit la Médaille du mérite, accompagnée d’une dotation de 50 000 rials omanais.

Le prix a été institué par le décret royal n° 18/2011 du 27 février 2011, afin de reconnaître la production intellectuelle et cognitive et d’affirmer le rôle historique du Sultanat d’Oman dans l’ancrage de la conscience culturelle, considérée comme un pilier fondamental du progrès civilisationnel.