Les œuvres d'Ahmed El Hayani, Aziz Benja et Cheikh Zidor se côtoient à Medina Art Gallery

Les artistes exposants Ahmed EL Hayani, Aziz Benja et Cheikh Zidor (Photo, AFP).
Les artistes exposants Ahmed EL Hayani, Aziz Benja et Cheikh Zidor (Photo, AFP).
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Publié le Dimanche 13 mars 2022

Les œuvres d'Ahmed El Hayani, Aziz Benja et Cheikh Zidor se côtoient à Medina Art Gallery

  • Raser un arbre… pour planter du béton est une formule très forte de l’artiste El Hayani
  • Ce dernier estime que le désir constant des citadins de fuir vers la nature n’est qu’une quête du paysage

Pour avoir une harmonie et une belle scénographie dans l’accrochage des œuvres, Ahmed El Hayani, Aziz Benja et Cheikh Zidor ont convenu d’unifier le format de leurs tableaux. Ce qui a donné lieu à une présentation tout à fait homogène rehaussée par le talent de chacun.
Car, les parcours des trois artistes sont aussi éloquents aussi bien au Maroc qu’à l’étranger. Le critique d’art Azdine Hachimi Idrissi précise à ce propos qu’en plus de cette rencontre dans une même exposition, «“RetrouvArt” est aussi la volonté de faire dialoguer des expériences artistiques… et des parcours. Sachant qu’Ahmed El Hayani est dans la semi-abstraction teintée d’expressionnisme lyrique, Aziz Benja est dans la figuration moderne et épanouie, et Cheikh Zidor dans une abstraction absolue». Pour le premier, Azdine Hachimi Idrissi indique que les œuvres semi-abstraites d’Ahmed El Hayani sont toutes dans la suggestion. «La représentation symbolique d’un bâti issu d’une architecture avec des formes verticales accentuées. Ses volumes lourds happent le regard vers le haut. C’est un imaginaire qui récuse les dérives architecturales qui ont transformé les villes en lieu saturé de béton… que l’artiste qualifie de monstre.

Raser un arbre… pour planter du béton est une formule très forte de l’artiste El Hayani». Ce dernier estime que le désir constant des citadins de fuir vers la nature n’est qu’une quête du paysage. Mais, aussi, un cri d’indignation et un message humain et social, tout en restant un esthète de grande qualité, comme le précise le critique d’art.

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NDLR: Mosaïque est une revue de presse qui offre au lecteur un aperçu sélectif et rapide des sujets phares abordés par des quotidiens et médias de renommée dans le monde arabe. Arab news en Français se contente d’une publication très sommaire, revoyant le lecteur directement vers le lien de l’article original. L’opinion exprimée dans cette page est propre à l’auteur et ne reflète pas nécessairement celle d’Arab News en français.


Le spectre du retour de la guerre

Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu (Photo, Reuters).
Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu (Photo, Reuters).
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  • Il se tiendra nu devant les flèches tirées de toutes les fenêtres
  • Ils n'auront aucune pitié

Benjamin Netanyahu connaît l’histoire. Le silence de l'artillerie sera plus puissant que son bruit.

Il se tiendra nu devant les flèches tirées de toutes les fenêtres. Ils n'auront aucune pitié. Les serpents seront lâchés pour le mordre. Ce sont les serpents de l’opposition, partenaires de sa coalition et de l’institution militaire et sécuritaire. Des accusations seront portées contre lui et des commissions d'enquête seront constituées, voire des procès. Il peut même se sentir en danger dans certains aéroports.

Il sentira la fin lorsque l’artillerie se taira. Il leur a promis Rafah. Il leur a promis le chef de Yahya al-Sinwar et Mohammed al-Deif, le général des Brigades Qassam. Oui, il peut revendiquer de nombreux corps, mais pas les têtes qui pourraient dompter la colère de ceux qui rôdent autour de lui. C’est pourquoi il insiste pour séparer la trêve de la fin de la guerre.

Sinwar aura du mal à reconnaître Gaza si l’artillerie se tait. Netanyahu l’a détruit au point de devenir méconnaissable, le rendant invivable. Sinwar est conscient que des questions seront posées par le camp et d'autres organisations. Ils seront sollicités par les pays arabes et internationaux. Certains compareront le nombre de prisonniers palestiniens qui seront libérés à la mer de cadavres laissés par Israël. Il entendra certainement des mots durs. 

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Tunisie: Mandat de recherche à l’encontre de Moncef Marzouki

L’ancien président tunisien Moncef Marzouki (Photo, La Presse).
L’ancien président tunisien Moncef Marzouki (Photo, La Presse).
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  • Désormais, en vertu de cette information judiciaire, l’ancien président devra officiellement figurer sur la liste des personnes qui feront l’objet de mandats de recherche
  • L’information a été révélée, lundi, par la porte-parole du pôle judiciaire de lutte antiterroriste, Hanene Gadddes

L’unité spécialisée chargée d’enquêter sur les infractions terroristes a officiellement ouvert une information judiciaire à l’encontre de l’ancien président tunisien Moncef Marzouki et des personnes qui étaient présentes à la conférence de presse tenue par celui-ci à l’étranger.

Désormais, en vertu de cette information judiciaire, l’ancien président devra officiellement figurer sur la liste des personnes qui feront l’objet de mandats de recherche lancés dans le cadre de cette affaire.

L’information a été révélée, lundi, par la porte-parole du pôle judiciaire de lutte antiterroriste, Hanene Gadddes dans une déclaration accordée lundi soir à l’agence TAP.

La porte-parole s’est attardée sur les motifs et griefs à l’origine de ces mandats de recherche. Il s’agit, en l’espèce, de « propos outrageants et diffamatoires » tenus par l’ancien président dans le dessein de viser sciemment les institutions de l’État.

L’ancien président et les autres personnes y associés devront répondre de tentative de « blacklister des magistrats en exercice » et de leur « imputer de faits et actes inexacts » dans le dessein d’ éclabousser leur réputation et porter atteinte à leur prestige.

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Festival Gnaoua et musiques du monde : de nouveaux noms à l’affiche de la 25e édition

Le duo Aïta Mon Amour se fixe pour mission de réinterpréter la tradition avec les outils actuels (Photo, Le Matin).
Le duo Aïta Mon Amour se fixe pour mission de réinterpréter la tradition avec les outils actuels (Photo, Le Matin).
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  • Ils ont pour point commun leur amour des patrimoines musicaux africain et arabe qu’ils revisitent et réinventent, chacun à sa manière
  • L’énergie puissante du groupe BCUC originaire de Soweto mélange musique traditionnelle africaine, soul et punk rock

Alune Wade (Sénégal), Aïta Mon Amour (Maroc, Tunisie), BCUC (Afrique du Sud), Simon Shaheen Quartet (Palestine) et Ablaye Cissoko & Cordaba (Sénégal) se succèderont cette année sur les scènes du Festival.Ils ont pour point commun leur amour des patrimoines musicaux africain et arabe qu’ils revisitent et réinventent, chacun à sa manière, tout en incarnant une grande diversité de genres musicaux : Afrobeat, Aïta, Jazz, musique traditionnelle arabe, Soul, Punk Rock...

Bassiste à la technique impressionnante, compositeur et interprète de talent, Alune Wade fait vibrer l’Afrique dans sa musique souvent qualifiée de jazz nomade, qui mêle influences orientales et sonorités du continent.

Réinterpréter la tradition avec les outils actuels, c’est la mission que s’est fixée le duo Aïta Mon Amour, qui nous embarque dans un voyage envoûtant à travers ces chants ruraux séculaires, popularisés par les Chikhates.

L’énergie puissante du groupe BCUC originaire de Soweto mélange musique traditionnelle africaine, soul et punk rock pour créer une transe unique et festive, promet d’électriser le Festival.

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