Le président égyptien Al-Sissi arrive en Arabie saoudite pour une visite officielle

Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, accueille le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, dans le Royaume, mardi. (SPA)
Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, accueille le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, dans le Royaume, mardi. (SPA)
Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, accueille le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, dans le Royaume, mardi. (SPA)
Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, accueille le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, dans le Royaume, mardi. (SPA)
Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, accueille le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, dans le Royaume, mardi. (SPA)
Le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, accueille le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, dans le Royaume, mardi. (SPA)
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Publié le Mardi 08 mars 2022

Le président égyptien Al-Sissi arrive en Arabie saoudite pour une visite officielle

  • Le président égyptien s’est entretenu avec le roi Salmane et le prince héritier Mohammed ben Salmane
  • Les relations bilatérales et des questions régionales et internationales d’intérêt commun ont été abordées

LE CAIRE: Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, s’est rendu ce matin à Riyad pour une visite officielle et a été accueilli par le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, à l’aéroport international du roi Khaled.  

Le président a ensuite été reçu par le roi Salmane au palais d’Al-Yamama où un déjeuner a été organisé en son honneur. 

Le porte-parole de la présidence égyptienne, Bassam Radi, a précisé que la rencontre individuelle a été suivie de pourparlers auxquels ont participé des délégations des deux pays. 

Le roi Salmane a salué les relations bilatérales entre les deux pays, ainsi que le rôle clé de l’Égypte dans le maintien de la sécurité et de la stabilité dans le monde arabe et les efforts inlassables qu’elle déploie pour soutenir les pays arabes du Golfe, dont l’Arabie saoudite. 

Lors d’une réunion, le prince héritier et M. Al-Sissi ont discuté des relations bilatérales, ainsi que des questions régionales et internationales d’intérêt commun. Ensuite, le prince Mohammed a accompagné le président égyptien dans une visite du quartier historique de Diriyah, At-Turaif.

Oussama Nougali, ambassadeur d’Arabie saoudite en Égypte, a déclaré que cette visite s’inscrivait dans le cadre des consultations continues et du développement des relations entre les deux pays frères. 

Il a ajouté que le grand nombre d’accords et de protocoles d’entente signés entre les deux pays donnait à leur relation une dimension stratégique, en plus des dimensions historiques, religieuses et arabes. 

M. Nougali a noté que l’Arabie saoudite était le deuxième plus grand investisseur étranger en Égypte, et que l’Égypte était le deuxième pays auquel le Royaume avait accordé un permis d’investissement en 2020. 

Des sources du ministère égyptien des Affaires étrangères ont déclaré à Arab News que la visite durera quelques heures. Le président égyptien s’est déjà rendu au Koweït et son voyage se poursuivra au sultanat d’Oman. 

Wissam Abdel Alim, journaliste spécialisé dans les affaires arabes au journal égyptien Al-Ahram, a confié à Arab News qu’il s’attendait à ce que le président discute avec les dirigeants saoudiens de la coopération économique et des répercussions du conflit russo-ukrainien sur les marchés mondiaux. 

M. Abdel Alim a ajouté que le président pourrait également aborder la nécessité d’adopter une position arabe unie sur la construction par l’Éthiopie du barrage de la Renaissance, qui affectera l’approvisionnement en eau de l’Égypte et du Soudan. 

Le journaliste affirme que la profondeur et la solidité des relations saoudo-égyptiennes se sont traduites par des visites fréquentes et un contact ininterrompu entre les dirigeants des deux pays. Deux semaines plus tôt, le président égyptien a présenté ses meilleurs vœux au roi Salmane à l’occasion de la commémoration du Jour de la fondation de l’Arabie saoudite. 

Avant la pandémie de Covid-19, les deux parties se sont rencontrées à maintes reprises. Le 30 mai 2019, le président égyptien s’était rendu en Arabie saoudite pour participer à des sommets arabes et islamiques d’urgence, sur invitation du roi Salmane. 

Le prince héritier s’est rendu en Égypte le 26 novembre 2018 et le 14 avril de la même année. Le président égyptien s’était lui rendu en Arabie saoudite pour participer au 29e Sommet arabe. 

Le 4 mars de cette année-là, un certain nombre d’accords bilatéraux ont été signés entre les deux pays dans divers domaines lors de la visite du prince héritier en Égypte. 

Le 19 mai 2017, le président égyptien s’est rendu en Arabie saoudite pour participer au Sommet arabo-islamo-américain. 

Le 23 avril de la même année, il s’est rendu dans le Royaume pour discuter de l’importance de renforcer la coopération et la solidarité arabes face aux défis auxquels la région est confrontée. 

Le 29 mars 2017, le roi Salmane s’était entretenu avec le président égyptien en marge du Sommet arabe en Jordanie. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.