Un nouveau livre de cuisine met le patrimoine culturel saoudien à l’honneur

Trois des auteures lors du lancement du recueil « Cooking Her Heritage, Saudi Arabia », dans le cadre de la Fondation de la Biennale d'art de Diriyah (fournie)
Trois des auteures lors du lancement du recueil « Cooking Her Heritage, Saudi Arabia », dans le cadre de la Fondation de la Biennale d'art de Diriyah (fournie)
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Publié le Samedi 05 mars 2022

Un nouveau livre de cuisine met le patrimoine culturel saoudien à l’honneur

  • Cinq auteures ont voulu mettre en valeur les plats régionaux, plus de 100 recettes puisées dans les foyers du Royaume
  • Plus de 100 recettes puisées dans les foyers du Royaume publiées en arabe et en anglais

RIYAD: Un nouveau livre de cuisine mettant les repas traditionnels à l’honneur et intitulé "Cooking Her Heritage, Saudi Arabia" a été lancé mercredi à la Fondation de la Biennale d'art de Diriyah.

Cinq femmes ont contribué à l’élaboration de ce livre : Awatif Alkeneibit, Sahar Jamal, Begoña Mateos, Jacqueline Jackaman et Cristina Sanchez.

Jacqueline Jackaman a déclaré : « Nous sommes fières que 'Cooking Her Heritage, Saudi Arabia' soit le premier livre qui présente la cuisine traditionnelle saoudienne, région par région ».

Jamal, un chef cuisinier, a expliqué : « Le livre est un chef-d'œuvre culturel combinant des recettes anciennes et ancestrales à de magnifiques photographies de personnes, de nourriture, de paysages naturels et de monuments ».

Le livre rassemble plus de cent recettes dont chacune raconte une histoire d'authenticité culturelle, de traditions locales et d'amour de la gastronomie.

Il est divisé en cinq sections, chacune intégrant des recettes spécifiques des régions du Royaume. Il met en avant les plats saoudiens les plus classiques et les plus emblématiques, révélant des secrets de cuisine et des pratiques culinaires transmises depuis de nombreuses années dans les foyers saoudiens.

(De gauche à droite) Dr Awatif Alkeneibit, Jacqueline Jackaman et Sahar Jamal lors de la signature du livre mercredi à la Biennale de Diriyah.
(De gauche à droite) Dr Awatif Alkeneibit, Jacqueline Jackaman et Sahar Jamal lors de la signature du livre mercredi à la Biennale de Diriyah.

Le livre est publié en couverture rigide, idéalement conçu pour être exposé sur une table basse, avec ses couleurs envoûtantes, son papier luxueux et ses recettes alléchantes de salades, soupes, pains, plats principaux, desserts et boissons. Il est disponible en arabe et en anglais.

Les auteurs expliquent avoir eu accès à de nombreuses recettes grâce à plusieurs femmes saoudiennes qui les ont accueillies chez elles et leur ont révélé l'histoire familiale qui se cachait derrière chaque plat.

« Nous espérons que les pages de ce livre feront découvrir aux lecteurs les origines de la cuisine saoudienne et la chaleur du peuple saoudien, tout comme nous l’avons fait nous-mêmes, lors de nos voyages dans les provinces du Royaume », a déclaré Mme Alkeneibit.

Elle a ajouté que ce livre était un autre « exemple clair » de la manière dont les femmes saoudiennes démontrent leurs compétences professionnelles dans divers domaines.

Plusieurs personnalités du monde social, culturel et médiatique présentes lors de la cérémonie de lancement ont félicité les auteures pour leur travail.

En bref

Le livre est divisé en cinq sections, chacune incorporant des recettes spécifiques à des régions du Royaume. Il met en avant les plats saoudiens les plus classiques et les plus emblématiques, révélant des secrets de cuisine et des pratiques culinaires transmises depuis de nombreuses années dans les foyers saoudiens.


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.