Les Houthis paient un lourd tribut à la suite des frappes aériennes de la Coalition sur un convoi

Un combattant pro-gouvernemental au Yémen lors de combats avec les Houthis au sud de Marib, le 10 novembre 2021. (AFP)
Un combattant pro-gouvernemental au Yémen lors de combats avec les Houthis au sud de Marib, le 10 novembre 2021. (AFP)
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Publié le Mercredi 02 mars 2022

Les Houthis paient un lourd tribut à la suite des frappes aériennes de la Coalition sur un convoi

  • Un commandant houthi figure parmi les morts, tandis que les frappes aériennes ont également détruit des équipements militaires
  • De violents combats entre les forces gouvernementales et les Houthis se poursuivent dans les provinces de Marib et Hajjah

AL-MOUKALLA: Des dizaines de miliciens houthis ont été tués dans une série de frappes aériennes de la Coalition pour restaurer la légitimité au Yémen, alors que des combats intenses opposent les forces gouvernementales et les Houthis dans les provinces de Marib et Hajjah.

Les avions de guerre de la Coalition ont frappé un convoi militaire houthi dans le district d'Abès, dans le nord du pays, alors que les véhicules tentaient de rejoindre les champs de bataille de la province de Hajjah, ont indiqué les médias locaux. 

Un commandant houthi figure parmi les morts. Les frappes aériennes ont également détruit du matériel militaire et ont permis aux troupes gouvernementales de repousser les attaques de la milice soutenue par l'Iran. 

Mercredi, la Coalition a déclaré que ces dernières vingt-quatre heures, 18 frappes aériennes avaient détruit 12 véhicules militaires houthis et tué de nombreux miliciens dans la province de Hajjah. 

Parallèlement, l'organisation caritative médicale internationale Médecins sans frontières a annoncé mercredi qu'elle allait retirer son personnel et suspendre ses activités dans le district d'Abès de Hajjah, contrôlé par les Houthis, invoquant des problèmes de sécurité. 

«MSF a pris la décision de retirer son personnel et de suspendre temporairement ses activités à l'hôpital d'Abès, dans le gouvernorat de Hajjah, à partir du 1er mars 2022, pendant que nous négocions avec les autorités pour assurer la sécurité de notre personnel et de nos patients», a déclaré l'organisation sur Twitter.

Par ailleurs, les Houthis ont critiqué mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU, qui a décidé lundi de prolonger l’embargo sur les armes à destination de la milice et de la considérer pour la première fois comme «un groupe terroriste». 

Hicham Sharaf, le ministre des affaires étrangères des Houthis, a qualifié cette décision de «provocatrice». 

À Aden, la capitale provisoire du Yémen, le gouvernement internationalement reconnu du pays a salué la décision de l'ONU, affirmant que le blocus empêchera la milice de mener des activités déstabilisantes en mer Rouge et de faire obstruction aux initiatives de paix. 

«Cette résolution contribuera à réduire les menaces que font peser les Houthis sur la sécurité des voies de navigation internationales en mer Rouge et dans le golfe d'Aden, et c'est une étape positive pour faire pression sur les Houthis afin qu'ils abandonnent la voie de la guerre», a déclaré le gouvernement du Yémen sur Twitter. 

Mercredi, l'envoyé des Nations unies pour le Yémen, Hans Grundberg, a déclaré qu'il avait rencontré des responsables yéménites et saoudiens, l'envoyé des États-Unis pour le Yémen et les ambassadeurs des cinq membres permanents de l'ONU afin d'inciter les parties yéménites à engager des discussions plus constructives afin de parvenir à une trêve immédiate et, à terme, à un règlement pacifique mettant fin à la guerre. 

M. Grundberg a remercié le président yéménite, Abdrabbo Mansour Hadi, pour son soutien à ses efforts pour parvenir à un accord au Yémen. «Nous devons lancer un processus inclusif multiple qui aborde les priorités à court et à long terme, et qui peut poser les jalons d'un règlement pacifique et durable du conflit», a indiqué M. Grundberg dans un communiqué.

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


Trump s'entretient avec Sissi des Houthis et de Gaza

L'Egypte a récemment présenté un plan soutenu par les pays arabes qui permettrait de maintenir les habitants de Gaza sur leur terre. Le président américain a lui proposé leur expulsion vers l'Egypte et la Jordanie pour faire du territoire la "Riviera du Moyen-Orient". (AFP)
L'Egypte a récemment présenté un plan soutenu par les pays arabes qui permettrait de maintenir les habitants de Gaza sur leur terre. Le président américain a lui proposé leur expulsion vers l'Egypte et la Jordanie pour faire du territoire la "Riviera du Moyen-Orient". (AFP)
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  • Lundi, Donald Trump avait assuré que "le plus dur (était) à venir pour les Houthis et leurs soutiens en Iran", alors que les Etats-Unis ont déjà mené plusieurs frappes contre les rebelles du Yémen
  • Donald Trump a indiqué mardi s'être entretenu avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, évoquant un appel téléphonique qui s'est "très bien passé"

WASHINGTON: Donald Trump a indiqué mardi s'être entretenu avec son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi, évoquant un appel téléphonique qui s'est "très bien passé".

"Nous avons abordé de nombreux sujets, notamment les progrès militaires considérables que nous avons réalisés contre les Houthis au Yémen qui détruisent les navires", a écrit le président américain sur son réseau Truth Social.

Il n'a pas précisé quand cet appel a eu lieu.

Lundi, Donald Trump avait assuré que "le plus dur (était) à venir pour les Houthis et leurs soutiens en Iran", alors que les Etats-Unis ont déjà mené plusieurs frappes contre les rebelles du Yémen.

Rapidement après le début de la guerre à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023, les rebelles houthis du Yémen, soutenus par l'Iran et affirmant agir en solidarité avec les Palestiniens, ont mené des dizaines d'attaques de missiles contre Israël et en mer Rouge - zone essentielle pour le commerce mondial - contre des navires auxquels ils reprochent des liens divers avec Israël.

Le président américain a également dit avoir discuté avec le dirigeant égyptien de "Gaza et des solutions possibles, de l'état de préparation militaire, etc".

Israël a repris sa campagne militaire le 18 mars avec d'intenses bombardements et une nouvelle offensive au sol, rompant deux mois de trêve avec le Hamas, entrée en vigueur le 19 janvier.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien.

L'Egypte a récemment présenté un plan soutenu par les pays arabes qui permettrait de maintenir les habitants de Gaza sur leur terre. Le président américain a lui proposé leur expulsion vers l'Egypte et la Jordanie pour faire du territoire la "Riviera du Moyen-Orient".

 


Gaza: le ministère de la Santé du Hamas annonce 1.042 morts depuis la reprise des frappes israéliennes

 Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien, dont 41 au cours des dernières 24 heures. (AFP)
Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien, dont 41 au cours des dernières 24 heures. (AFP)
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  • Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées
  • Le ministère ajoute dans un communiqué que les bombardements et l'offensive au sol d'Israël ont également fait 2.542 blessés depuis le 18 mars

GAZA: Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi que 1.042 personnes avaient été tuées depuis la reprise le 18 mars des bombardements israéliens sur ce territoire palestinien, dont 41 au cours des dernières 24 heures.

Le ministère ajoute dans un communiqué que les bombardements et l'offensive au sol d'Israël ont également fait 2.542 blessés depuis le 18 mars, et que le bilan total depuis le début de la guerre, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023, se monte désormais à 50.399 morts dans la bande de Gaza.

 


Djibouti : nomination d'un nouveau ministre des Affaires étrangères

Le ministre des Affaires étrangères de Djibouti et candidat à la Commission de l'Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, pose pour une photo lors du 38e sommet de l'Union africaine (UA), au cours duquel les dirigeants éliront un nouveau chef de la Commission de l'UA, au siège de l'UA à Addis-Abeba, le 15 février 2025. (Photo Amanuel Sileshi / AFP)
Le ministre des Affaires étrangères de Djibouti et candidat à la Commission de l'Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, pose pour une photo lors du 38e sommet de l'Union africaine (UA), au cours duquel les dirigeants éliront un nouveau chef de la Commission de l'UA, au siège de l'UA à Addis-Abeba, le 15 février 2025. (Photo Amanuel Sileshi / AFP)
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  • Un nouveau ministre des Affaires étrangères a été nommé à Djibouti pour remplacer Mahamoud Ali Youssouf, élu en février à la tête de la Commission de l'Union africaine
  • Abdoulkader Houssein Omar, ancien ambassadeur à Koweït et en Jordanie, est nommé « au poste de ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale.

ADDIS ABEBA, ETHIOPIE : Un nouveau ministre des Affaires étrangères a été nommé à Djibouti pour remplacer Mahamoud Ali Youssouf, élu en février à la tête de la Commission de l'Union africaine, selon un décret présidentiel publié mardi.

Abdoulkader Houssein Omar, ancien ambassadeur à Koweït et en Jordanie, est nommé « au poste de ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, porte-parole du gouvernement » d'après le décret signé par le chef de l'État, Ismaïl Omar Guelleh.

« On ne parle même pas de remaniement ministériel, c'est le seul changement au sein du gouvernement », a précisé à l'AFP Alexis Mohamed, porte-parole de la présidence djiboutienne.

L'ancien titulaire du poste, Mahamoud Ali Youssouf, était resté à la tête de la diplomatie de Djibouti pendant près de 20 ans.

Le chef de l'État Ismaël Omar Guelleh, au pouvoir depuis 1999, quittera son poste à la suite de la prochaine élection présidentielle, prévue en 2026.

Djibouti, pays parmi les moins peuplés du continent avec quelque un million d'habitants, joue un rôle central dans la région.

Îlot de stabilité prisé dans une région troublée, ce pays d'Afrique de l'Est est situé face au Yémen, à la sortie de la mer Rouge, dans le détroit de Bab-el-Mandeb où transite une grande part du commerce mondial entre Asie et Occident.

La France, ancienne puissance coloniale de plus en plus contestée sur le continent, y dispose de bases militaires en compagnie des États-Unis et de la Chine.