Le départ du ministre de la Culture, Walid Zidi, n’arrange en rien la situation pour laquelle les acteurs culturels se sont réunis lundi matin et leurs voix se sont levées pour dire «Laissez-nous mourir du corona plutôt que mourir de faim et de chômage ! A quoi bon vouloir nous protéger du Covid si vous ne nous laissez pas le droit à une vie digne, mais, cette fois, nous ne mourrons pas en silence».
Il a suffi de quelques heures après la rencontre du ministre de la Culture, Walid Zidi, avec les artistes et intermittents du spectacle en colère à la Cité de la culture pour qu’il soit limogé et remplacé par Habib Ammar, ministre du Tourisme, qui assurera l’intérim. Une décision qui tombe tard dans la nuit du lundi 6 octobre, en réaction directe avec les déclarations de Zidi qui a failli aux règles du fonctionnement gouvernemental qui implique solidarité et discipline, et s’est, en apparence, rangé du côté des protestataires.
Ce manquement aux règles n’est peut-être pas une surprise, c’est une occasion en or pour Zidi de «sortir par la grande porte», puisqu’il savait et ne ratait pas une occasion pour le dire qu’il est partant et qu’il ne comptait pas s’attarder à ce poste. Il n’a pas omis de le répéter encore une fois lors de cette rencontre avec les artistes. «Je ne tarderais pas à partir», a-t-il dit, séance tenante.
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