Les dates qui ont vu le pétrole flamber à plus de 100 dollars

Un baril de pétrole déversé sur une plage de l'État de Sergipe, au Brésil. (AFP).
Un baril de pétrole déversé sur une plage de l'État de Sergipe, au Brésil. (AFP).
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Publié le Jeudi 24 février 2022

Les dates qui ont vu le pétrole flamber à plus de 100 dollars

  • Le prix du baril de pétrole a dépassé les 100 dollars jeudi pour la première fois en plus de sept ans, en raison du conflit en cours entre la Russie et l'Ukraine
  • De nombreux facteurs ont affecté les prix du pétrole au fil des années, notamment les tensions géopolitiques entre les différentes parties prenantes

LONDRES: Le prix du baril de pétrole a dépassé les 100 dollars jeudi pour la première fois en plus de sept ans, après que le président russe Vladimir Poutine a annoncé une "opération militaire" en Ukraine.

Retour sur les précédents épisodes lors desquels le baril a franchi le seuil symbolique des 100 dollars.

2008, l'année de tous les records

Après avoir franchi le seuil symbolique des 100 dollars début janvier, pour la première fois de leur histoire, les deux références de l'or noir ont atteint leurs sommets historiques le 11 juillet, à 147,50 dollars pour le Brent et 147,27 dollars le baril de WTI, coté à New York .

Un ensemble de facteurs fait exploser les prix : des tensions géopolitiques, de l'Iran au Nigeria en passant par le Pakistan; l'équilibre tendu entre une offre qui plafonne et une demande tirée par les pays émergents, Chine en tête; la prise de conscience que les réserves sont limitées et de plus en plus difficiles d'accès; enfin, une boulimie des fonds d'investissements pour les matières premières.

Les fonds se sont servis du pétrole comme placement anti-inflation mais, cercle vicieux, ils alimentent la hausse des prix en faisant grimper le brut.

Après la faillite de la banque américaine Lehman Brothers en septembre, cette logique s'inverse. Craignant à présent la déflation, les investisseurs se délestent du pétrole, d'autant qu'ils ont un besoin urgent de liquidités.

Les cours s’effondrent, jusqu'à 36,20 dollars en décembre pour le Brent de la mer du Nord et 32,40 dollars pour le WTI.

L'année s'achève ainsi sur des prix massacrés, avec des superpétroliers transformés dans certains ports en entrepôts flottants.

2011 et la révolte en Egypte

Le seuil des 100 dollars le baril est à nouveau franchi en janvier 2011. Les prix avaient été poussés à la hausse par les inquiétudes liées à la révolte égyptienne, le marché redoutant alors des risques de propagation des mouvements de contestation au Moyen-Orient.

Le Printemps arabe aura également conduit à la chute de l'ex président tunisien Zine El Abidine Ben Ali et a ébranlé le régime du Syrien Bachar al-Assad durant l'année 2011.

Si l'Egypte n'est pas un producteur essentiel d'or noir, le pays abrite deux voies majeures d'acheminement du pétrole, le canal de Suez et l'oléoduc Suez-Méditerranée (Sumed), expliquant alors la nervosité du marché qui redoutait des perturbations de l'approvisionnement en brut. 

2012, embargo sur le pétrole iranien

L'année 2012 débute avec un prix du pétrole au-delà des 100 dollars le baril, propulsé par l'affermissement des sanctions économiques contre l'Iran, soupçonné par les occidentaux de vouloir se doter de l'arme atomique sous couvert d'un programme nucléaire civil.

De son côté, Téhéran menace d'interrompre ses livraisons d'or noir à l'Europe, contribuant à exacerber les inquiétudes sur l'offre mondiale de brut.

Un embargo sur le pétrole iranien est décidé par l'Union européenne au début de l'année 2012. Conjugué à la baisse des achats des principaux clients asiatiques de l'Iran sous la pression des Etats-Unis, les exportations de brut de l'Iran baissent de moitié.

Une grande partie du pétrole produit dans les pays du Golf transite par le détroit d'Ormuz, un passage stratégique contrôlé par l'Iran, qui menace de le fermer.

Téhéran et les grandes puissances scellent finalement en novembre 2013 à Genève un premier accord historique pour contenir le programme nucléaire iranien, en échange d'un allègement des sanctions économiques.

2012 à 2014, tensions au Moyen-Orient 

Le prix du brut repasse brièvement sous la barre des 90 dollars le baril en juin 2012, plombé par la crise économique dans la zone euro.

Jusqu'à 2014, les cours du pétrole évoluent presque continuellement au dessus des 100 dollars le baril, soutenus à la fois par un durcissement des sanctions internationales contre Téhéran et des tensions géopolitiques au Moyen-Orient, notamment à cause du conflit syrien.

Fin 2014, les cours du pétrole entament une dégringolade jusqu'à tomber en dessous des 50 dollars le baril début 2015 à cause notamment du pétrole de schiste américain qui inonde le marché.


Scandale des «vols fantômes»: amende de 66 millions de dollars pour Qantas

Un pêcheur conduit son bateau sur Botany Bay alors qu'un Boeing 737-838 de Qantas Airways décolle de l'aéroport international Kingsford Smith de Sydney, le 3 novembre 2023 (Photo, AFP).
Un pêcheur conduit son bateau sur Botany Bay alors qu'un Boeing 737-838 de Qantas Airways décolle de l'aéroport international Kingsford Smith de Sydney, le 3 novembre 2023 (Photo, AFP).
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  • Le montant de l'amende doit encore être validé par la justice
  • Qantas devrait verser 13 millions de dollars d'indemnisation à 86.000 voyageurs touchés par les annulations ou les reprogrammations bâclées

SYDNEY: La compagnie aérienne australienne Qantas devrait payer une amende de 66 millions de dollars et 13 millions de dollars d'indemnisation à des passagers victimes du scandale des "vols fantômes", annulés ou mal reprogrammés, a affirmé lundi l'organisme de surveillance de la concurrence australien.

Le montant de l'amende doit encore être validé par la justice.

La compagnie "a admis avoir trompé les consommateurs" en annonçant des sièges sur des dizaines de milliers de vols alors qu'ils avaient été annulés, selon la Commission australienne de la concurrence et de la consommation.

Qantas devrait verser 13 millions de dollars d'indemnisation à 86.000 voyageurs touchés par les annulations ou les reprogrammations bâclées, selon cette source.

"La conduite de Qantas était inacceptable", a déclaré la présidente de cette commission, Gina Cass-Gottlieb.

"De nombreux consommateurs auront fait des projets de vacances, d'affaires et de voyage après avoir réservé un vol fantôme qui avait été annulé", a-t-elle déploré.

Qantas a admis que, dans certains cas, les clients avaient réservé des vols qui avaient été annulés "deux jours ou plus" auparavant.

La nouvelle directrice générale de Qantas, Vanessa Hudson, a reconnu que la compagnie aérienne "avait laissé tomber les clients et n'avait pas respecté ses propres règles".

"Nous savons que beaucoup de nos clients ont été affectés par notre incapacité à fournir des notifications d'annulation en temps voulu et nous en sommes sincèrement désolés", a-t-elle déclaré dans un communiqué.

Longtemps surnommée "l'esprit de l'Australie", la compagnie aérienne nationale Qantas, vieille de 103 ans, s'est donné pour mission de redorer son blason après avoir été confrontée à une réaction violente des consommateurs après cette affaire, la flambée des prix des billets et le licenciement de 1.700 membres du personnel au sol pendant la pandémie de Covid-19.

L'ex-PDG de la compagnie aérienne Qantas, Alan Joyce, avait annoncé en septembre sa retraite anticipée.

Le bénéfice net de Qantas a chuté de 13,2% en glissement annuel pour atteindre 869 millions de dollars australiens (526 millions d'euros) au deuxième semestre de 2023, la compagnie affirmant toutefois que la satisfaction des clients s'était améliorée sous l'impulsion de Vanessa Hudson.


Signature d’un partenariat stratégique entre FAMCO KSA et Ashok Leyland

Siège de FAMVO Riyad (Fournie)
Siège de FAMVO Riyad (Fournie)
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  • La taille du marché de la logistique en chaîne en Arabie saoudite est estimée à 1,51 milliard USD en 2024 et devrait atteindre 2,60 milliards USD d’ici 2029, avec une croissance de 11,39 % au cours de la période de prévision (2024-2029
  • L'engagement de FAMCO KSA en faveur de la qualité et de l'innovation l'incite à introduire une nouvelle gamme de solutions, y compris des camions et des autobus.

RIYAD : FAMCO Arabie saoudite a conclu un partenariat stratégique avec Ashok Leyland, un géant mondial et quatrième plus grand fabricant d'autobus au monde. Cette collaboration marque une étape importante dans la feuille de route de FAMCO pour une expansion commerciale rapide dans la région.

Le transport et la logistique sont un objectif majeur des programmes de la Vision 2030 du Royaume et un facteur vital pour les secteurs économiques vers un développement durable.

Fondée en 2011, Al-Futtaim Auto & Machinery (FAMCO) KSA est l'un des principaux fournisseurs de produits et de services au Royaume d'Arabie saoudite, spécialisé dans les secteurs de la construction et de l'énergie. En tant que distributeur exclusif de poids lourds de l'industrie tels que Volvo, Everdigm, CompAir, AGG et SDLG, FAMCO KSA offre des solutions de premier ordre à ses clients.

Stimulée par la Vision 2030, l'Arabie saoudite progresse rapidement vers une transformation et une croissance économique sans précédent. Les analystes du secteur s'attendent à ce que le marché des véhicules utilitaires du pays double presque, passant de 16,76 milliards de dollars US en 2022 à 30,93 milliards de dollars US en 2030.

La taille du marché de la logistique en chaîne en Arabie saoudite est estimée à 1,51 milliard USD en 2024 et devrait atteindre 2,60 milliards USD d’ici 2029, avec une croissance de 11,39 % au cours de la période de prévision (2024-2029).

La stratégie prévoit le développement des infrastructures, le lancement d'un grand nombre de plates-formes et de zones logistiques dans le Royaume, la mise en œuvre de modèles et de systèmes d'exploitation avancés, et l’établissement et l'amélioration de partenariats efficaces entre les secteurs public et privé.

Récemment, Al-Futtaim Auto & Machinery (FAMCO) KSA s'est développé dans l'industrie du transport grâce à un partenariat stratégique avec Ashok Leyland à Riyad. L'engagement de FAMCO KSA en faveur de la qualité et de l'innovation l'incite à introduire une nouvelle gamme de solutions, y compris des camions et des autobus.

Ashok Leyland est une marque établie et redoutable qui détient une part de marché importante dans le segment des bus et des camions. Le constructeur est présent dans plus de 50 pays et propose une large gamme de véhicules commerciaux, notamment des camions, des autobus et des véhicules spéciaux, destinés à des secteurs économiques essentiels tels que la logistique, la construction et les transports publics.

Par ailleurs, le plan comprend des objectifs environnementaux, notamment une durabilité accrue, une réduction de la consommation du carburant de 25 % et la fourniture de solutions intelligentes aux défis du transport grâce à l'adoption de technologies mondiales innovantes de pointe.

Dans le paysage dynamique de l'Arabie saoudite, FAMCO KSA et Ashok Leyland sont deux entités bien placées pour devenir des acteurs à part entière.


Évolution du financement des banques saoudiennes face à la hausse de la demande de prêts hypothécaires, selon S&P Global

Le financement hypothécaire représentait 23,5 % du total des crédits alloués par les banques saoudiennes à la fin de 2023, contre 12,8 % en 2019. (AFP)
Le financement hypothécaire représentait 23,5 % du total des crédits alloués par les banques saoudiennes à la fin de 2023, contre 12,8 % en 2019. (AFP)
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  • l'agence de notation a déclaré que les profils de financement des institutions financières du Royaume devraient subir des changements, principalement en raison d'une initiative soutenue par l'État pour stimuler l'accession à la propriété
  • Les besoins de financement continus de l'initiative économique Vision 2030 et la croissance relativement faible des dépôts, sont susceptibles d'inciter les banques à rechercher d'autres sources de financement

RIYAD : Les banques saoudiennes devraient poursuivre des stratégies alternatives de financement pour faire face à l'expansion rapide des prêts, alimentée par la demande de nouveaux prêts hypothécaires, selon S&P Global.

Dans son dernier rapport, l'agence de notation a déclaré que les profils de financement des institutions financières du Royaume devraient subir des changements, principalement en raison d'une initiative soutenue par l'État pour stimuler l'accession à la propriété.

Selon l'analyse, le financement hypothécaire représentera 23,5 % de l'allocation totale de crédit des banques saoudiennes à la fin de 2023, contre 12,8 % en 2019.

« Les besoins de financement continus de l'initiative économique Vision 2030 et la croissance relativement faible des dépôts, sont susceptibles d'inciter les banques à rechercher d'autres sources de financement, y compris l’externe », a déclaré S&P Global. 

Le rapport prévoit également que cette recherche de financement externe pourrait potentiellement avoir un impact sur la qualité de crédit du secteur bancaire saoudien.

Selon l'agence de notation basée aux États-Unis, la croissance des prêts parmi les banques saoudiennes a dépassé celle des dépôts, avec un ratio prêts/dépôts supérieur à 100 % en 2022, contre 86 % à la fin de 2019.

S&P Global s'attend à ce que cette tendance persiste, en particulier avec les prêts aux entreprises jouant un rôle plus important dans la croissance au cours des prochaines années. « Nous considérons que les banques saoudiennes se tourneront probablement vers des stratégies de financement alternatives pour soutenir cette expansion », indique le rapport.