Maroc: le journaliste Omar Radi rejette les accusations d'«espionnage»

Le journaliste marocain Omar Radi, condamné à six ans de prison, s'est défendu mardi d'avoir livré des informations sensibles à deux cabinets de conseil économique britanniques (Photo, AFP).
Le journaliste marocain Omar Radi, condamné à six ans de prison, s'est défendu mardi d'avoir livré des informations sensibles à deux cabinets de conseil économique britanniques (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 23 février 2022

Maroc: le journaliste Omar Radi rejette les accusations d'«espionnage»

  • Arrêté en juillet 2020, ce reporter indépendant de 35 ans, connu pour son engagement en faveur des droits humains, est poursuivi pour «atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat»
  • «Je n'ai fait que mon travail de journaliste en m'appuyant sur des données ouvertes au public comme celles fournies par le tribunal administratif», s'est défendu M. Radi

CASABLANCA: Le journaliste marocain Omar Radi, condamné à six ans de prison, s'est défendu mardi d'avoir livré des informations sensibles à deux cabinets de conseil économique britanniques, en lien avec les accusations d'"espionnage" qui pèsent sur lui. 


Arrêté en juillet 2020, ce reporter indépendant de 35 ans, connu pour son engagement en faveur des droits humains, est poursuivi pour "atteinte à la sécurité intérieure de l'Etat" mais aussi pour "viol", deux affaires distinctes, instruites et jugées conjointement.


Son audition mardi devant la cour d'appel de Casablanca a porté sur les sociétés de conseil économique britanniques K2 et G3 pour lesquelles M. Radi a réalisé des audits de vérification ("due diligence") avant l'acquisition ou la prise de participation dans une entreprise.  


M. Radi a effectué pour le compte de G3 "une étude" sur une firme marocaine spécialisée dans les transferts d'argent à des fins d'investissement, Cashplus. 


C'est dans ce cadre qu'il a eu affaire à un Britannique, Clive Newell, présenté par la police judiciaire comme un "officier de renseignement", tandis que le reporter marocain le désigne comme "conseiller" de G3. 


Pour K2 Consulting, il a effectué une étude sur la culture du palmier. 


"Je n'ai fait que mon travail de journaliste en m'appuyant sur des données ouvertes au public comme celles fournies par le tribunal administratif", s'est défendu M. Radi.


Les accusations d'espionnage s'appuient également sur un financement reçu d'une fondation philanthropique basée à Genève, Bertha. "Il s'agit d'une bourse octroyée pour réaliser un travail journalistique", a-t-il assuré.  


L'enquête pour "espionnage" a été ouverte fin juin 2020 après la publication d'un rapport d'Amnesty International affirmant que le téléphone de M. Radi était espionné par les autorités marocaines via le logiciel Pegasus.  


Vendredi, lors d'une audience à huis clos, le journaliste a nié les accusations de "viol" tandis que la plaignante a réaffirmé qu'elle n'était pas consentante, a indiqué à l'AFP la partie civile. 


M. Radi a écopé le 19 juillet 2021 de six ans de prison, un "jugement inique" selon ses soutiens. 


Il assure être poursuivi en raison de ses écrits -- notamment en faveur des mouvements sociaux et contre la corruption -- et de ses opinions critiques alors que les autorités marocaines assurent que son procès "n'a rien à voir avec son travail journalistique" et dénoncent une "campagne internationale de diffamation".


Sisi rencontre Burhan au Caire pour discuter du rétablissement de la stabilité au Soudan

 La présidence égyptienne montre le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi (à droite) lors d'une réunion avec le chef de l'armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhan au Caire, le 4 novembre 2024. (File/AFP)
La présidence égyptienne montre le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi (à droite) lors d'une réunion avec le chef de l'armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhan au Caire, le 4 novembre 2024. (File/AFP)
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  • Les 2 dirigeants ont également prévu de se consulter sur le renforcement des liens bilatéraux
  • La visite de M. Al-Burhan intervient dans un contexte de conflit permanent au Soudan, où les combats entre l'armée soudanaise et les forces de soutien rapide ont dévasté le pays

DUBAI : Le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi et le président du Conseil souverain transitoire du Soudan, le général Abdel Fattah Al-Burhan, se sont rencontrés lundi au Caire pour discuter des moyens de rétablir la stabilité et de promouvoir le développement au Soudan.

Les deux dirigeants ont également prévu de se consulter sur le renforcement des liens bilatéraux et d'aborder diverses questions régionales, a rapporté Ahram Online.

La visite de M. Al-Burhan intervient dans un contexte de conflit permanent au Soudan, où les combats entre l'armée soudanaise et les forces de soutien rapide ont dévasté le pays.

M. Al-Burhan a déclaré Khartoum "libérée" du contrôle des forces de soutien rapide en mars, après une importante poussée militaire.

La guerre, qui a éclaté en avril 2023 en raison de différends concernant l'intégration des forces de soutien rapide dans l'armée, a fait des dizaines de milliers de morts, les deux parties étant accusées d'avoir commis des atrocités.

Le Soudan reste profondément divisé, l'armée contrôlant le nord et l'est du pays, tandis que les forces de sécurité soudanaises détiennent la majeure partie du Darfour et certaines parties du sud.


Le chef de la lutte antiterroriste irakienne s'entretient avec les émissaires égyptien et jordanien

M. Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha. (INA)
M. Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha. (INA)
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  • Les réunions ont porté sur le renforcement de la coopération, l'échange d'expertise et le partage des perspectives sur les questions de sécurité
  • Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha, selon un communiqué du service de lutte contre le terrorisme

DUBAI : Le chef du service irakien de lutte contre le terrorisme, le général de corps d'armée Karim Al-Tamimi, a tenu lundi des réunions séparées avec les envoyés militaires égyptien et jordanien afin de discuter des moyens de renforcer la coopération en matière de sécurité.

Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha, selon un communiqué du service de lutte contre le terrorisme.

Les réunions ont porté sur le renforcement de la coopération, l'échange d'expertise et le partage de perspectives sur les questions de sécurité entre les trois pays.


Le ministre saoudien des Affaires étrangères discute des négociations entre les États-Unis et l'Iran avec son homologue iranien

 Une photo fournie par le ministère saoudien des Affaires étrangères montre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan (R), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Riyad, le 9 octobre 2024. (AFP)
Une photo fournie par le ministère saoudien des Affaires étrangères montre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan (R), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Riyad, le 9 octobre 2024. (AFP)
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  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane a discuté avec son homologue iranien Abbas Araghchi des derniers développements dans les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran lors d'un appel téléphonique
  • Le prince Faisal a reçu lundi un appel téléphonique de M. Araghchi au cours duquel ils ont discuté du troisième cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran, qui s'est tenu samedi à Mascate, la capitale d'Oman

RIYADH : Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane a discuté avec son homologue iranien Abbas Araghchi des derniers développements dans les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran lors d'un appel téléphonique, a déclaré le ministère saoudien des Affaires étrangères le 28 avril.

Le prince Faisal a reçu lundi un appel téléphonique de M. Araghchi au cours duquel ils ont discuté du troisième cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran, qui s'est tenu samedi à Mascate, la capitale d'Oman.

Les ministres ont également discuté des liens bilatéraux et des questions d'intérêt commun, a ajouté le communiqué du ministère.