L'incapacité de stopper la manipulation des aides par Assad menace toute la région

Le régime du président syrien, Bachar al-Assad, a transformé des milliards de dollars d'aide étrangère, destinés à soulager les souffrances du peuple syrien, en un «centre de profit» durable, selon les experts. (Photo, AP/Archives)
Le régime du président syrien, Bachar al-Assad, a transformé des milliards de dollars d'aide étrangère, destinés à soulager les souffrances du peuple syrien, en un «centre de profit» durable, selon les experts. (Photo, AP/Archives)
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Publié le Samedi 19 février 2022

L'incapacité de stopper la manipulation des aides par Assad menace toute la région

  • Un nouveau rapport indique que le régime syrien utilise des milliards de dollars d'aide internationale comme «centre de profit» tout en refusant d’aider des millions de citoyens qui souffrent
  • Le rapport avertit que si les donateurs occidentaux ne prêtent pas plus d'attention à la façon dont leur argent est utilisé et à qui en bénéficie, la région pourrait faire face à de graves conséquences

NEW YORK: Les autorités syriennes sont devenues plus habiles à manipuler l'aide internationale au cours des onze années de conflit, selon un rapport récemment publié par le Center for Strategic and International Study (Centre d'études stratégiques et internationales), un groupe de réflexion indépendant à Washington.

Le rapport a révélé que le régime du président syrien, Bachar Al-Assad, a transformé des milliards de dollars d'aide étrangère, destinés à soulager les souffrances du peuple syrien, en un «centre de profit» durable utilisé pour récompenser les loyalistes et punir l'opposition.

Le rapport de 70 pages, intitulé Rescuing Aid in Syria (Aide pour secourir la Syrie), indique que ceux qui bénéficient de l'aide internationale au pays sont les mêmes qui ont créé la crise humanitaire en premier lieu. Il se fonde sur des entretiens avec 130 fonctionnaires de l'ONU, des travailleurs humanitaires, des analystes, des diplomates, des observateurs sur le terrain et des médiateurs impliqués dans le conflit syrien.

Ils ont signalé que le régime d'Al-Assad a resserré son emprise sur les agences d'aide de plusieurs manières, notamment par le biais de l’octroi de visas, et qu’il détourne l'aide à son profit dans les zones qu'il contrôle et restreint l'accès international aux zones qu'il ne contrôle pas.

Il menace, torture et détient arbitrairement le personnel humanitaire syrien et prive de biens et de services de base, notamment de nourriture et d'eau potable, des millions de Syriens dans les zones contrôlées par les rebelles, ce qui constitue une tactique de guerre, ajoute le rapport.

Si l’on ne parvient pas à inverser la tendance, toute la région risque de sombrer dans le désespoir, prévient le rapport, qui appelle les gouvernements occidentaux donateurs à briser le cycle des abus, et à le faire dès que possible parce que le temps presse.

Selon le rapport, la Syrie est à un tournant, le nombre de personnes vulnérables dans le besoin augmentant alors qu’il est tacitement admis qu'Al-Assad restera au pouvoir et qu'une pression est exercée, principalement par la Russie, alliée du régime, pour passer à une phase de reconstruction, sans aucune réforme de l'aide humanitaire et sans s'attaquer aux innombrables problèmes qui affectent le pays, notamment les déplacements.

Les défenseurs de l'aide humanitaire craignent que davantage d'argent international ne soit utilisé comme arme de guerre par le régime.

«Pendant longtemps, la diplomatie a été dans l’impasse et l'aide a été utilisée essentiellement comme une stratégie d'endiguement par les gouvernements occidentaux, ou même simplement comme une sorte de tape dans le dos, pour se donner l’impression de faire quelque chose pour l'une des pires crises humanitaires et de déplacement du monde depuis la Seconde Guerre mondiale», a déclaré l'auteure du rapport, Natasha Hall, à Arab News.

«Avec des besoins croissants et aucune fin en vue pour les causes profondes du conflit, si la communauté internationale décide que l'aide et la diplomatie sont la voie à suivre pour la Syrie, nous devons essentiellement commencer à les traiter comme si elles étaient le sujet principal.»

Depuis le début de la guerre, les gouvernements donateurs occidentaux: l'UE, les États-Unis et le Canada, ont envoyé plus de 40 milliards de dollars (1 dollar américain = 0,88 euro) d'aide à la Syrie. Des milliards supplémentaires continuent d'affluer vers le pays. Pourtant, malgré onze ans de donations généreuses, chaque région de la Syrie continue de souffrir et, pour des millions de personnes, la vie semble de plus en plus désespérée.

Plus de 12 millions de Syriens ont désormais du mal à trouver un repas, ce nombre ayant augmenté de 50% entre 2020 et 2021. Les pénuries d'eau et une sécheresse prolongée ont entraîné l'épuisement des récoltes de blé, et ont eu un effet dévastateur sur les moyens de subsistance de millions de personnes et exacerbé l'insécurité alimentaire dans tout le pays.

Dans le nord-est contrôlé par le gouvernement, les gens se déplacent vers des camps pour personnes déplacées non pas pour fuir les combats mais pour échapper à la pauvreté et à la faim. Les enfants souffrent de plus en plus d'un retard de croissance. Le coordinateur d'une organisation non gouvernementale a souligné que ses employés rapportent des chiffres alarmants sur la malnutrition.

«Si les frontières étaient ouvertes demain, des millions d'autres personnes les franchiraient, fuyant l'insécurité incessante, la faim et une sécheresse dévastatrice», prévient le rapport.

Le régime d'Al-Assad a une longue histoire d'accusations concernant la manipulation de l'aide étrangère. Il a l’habitude de travailler avec les ONG internationales et les agences de l'ONU, depuis l'époque où il supervisait les crises des réfugiés palestiniens et irakiens.

Par conséquent, lorsque les manifestations en faveur de la démocratie ont commencé en 2011, le régime «savait dès le départ comment établir ses propres lignes rouges et s'est assuré que le Croissant-Rouge arabe syrien serait le principal responsable de la mise en œuvre et de la fourniture de l'aide», a expliqué Hall.

«Le régime syrien a également menacé, coopté et surveillé les travailleurs humanitaires internationaux qui parlaient ouvertement ou trop ouvertement de la manipulation, du détournement et de l'entrave à l'acheminement de l'aide. Ces personnes ont été déclarées persona non grata (personnes indésirables) et expulsées du pays. De cette façon, ils étaient en mesure de contrôler essentiellement l'appareil d'aide. Mais aujourd'hui, c'est un peu plus insidieux.»

Hall a affirmé que le régime affame délibérément les zones tenues par l'opposition alors que la nourriture et d'autres produits de première nécessité restent dans des entrepôts, et refuse d'autoriser les ONG liées à l'opposition à distribuer cette aide.

Elle a appelé les gouvernements donateurs occidentaux à briser le cycle des abus par une approche coordonnée, globale et informée qui comprend une surveillance indépendante. Seuls ces gouvernements ont le pouvoir de le faire «parce qu'ils sont les donateurs», a signalé Hall, étant donné que le régime syrien «empêche la surveillance lorsqu’il le veut et qu’il en a besoin», et que la menace de coercition et de meurtre qui pèse sur les travailleurs humanitaires a empêché les agences de l'ONU de contrôler l'aide.

«Je pense qu'il est temps d'évaluer si l'aide atteint les personnes qui en ont vraiment besoin et si ce n'est pas le cas, alors qui aide-t-elle?» a-t-elle dit à propos du défi auquel sont confrontés les donateurs occidentaux alors que les discussions sur l'ouverture de la Syrie se poursuivent.

Ne pas répondre à cette question affectera non seulement la Syrie, mais se répercutera sur l’ensemble de la région, a ajouté Hall. On peut déjà voir des Syriens désespérés se battre au Haut-Karabakh ou en Libye, ou encore des cellules de Daech se former et frapper.

«Franchement, dans ce genre de climat d'instabilité, vous ajoutez Daech au mélange, vous avez le potentiel pour que des événements de type cygne noir se produisent à tout moment», a-t-elle ajouté, faisant référence à un nom pour des événements imprévisibles qui vont au-delà de ce qui est normalement attendu dans le cadre d'une situation et peuvent avoir des conséquences potentiellement graves.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com