PARIS: Le jeudi 10 février, l’aéroport d’Abha en Arabie saoudite subissait une attaque de drones piégés lancés du Yémen par la milice houtie, soutenue par l’Iran. Cette attaque, déjouée par les défenses saoudiennes à 12:05 a néanmoins occasionnée 12 blessés en raison des éclats d’obus qui ont plu dans l’enceinte de l’aéroport. Le porte-parole de la coalition arabe, le brigadier général Turki al-Malki a qualifié cette agression contre un site civil de « crime de guerre ».
De son côté, la France a aussitôt condamné avec la plus grande fermeté l’attaque menée par les Houthis contre l’aéroport d’Abha dans le sud de l’Arabie saoudite, qui a fait plusieurs plusieurs blessés parmi les civils.
« Ces attaques, comme les précédentes visant l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, menacent la stabilité de la région et confirment la gravité de la menace que la prolifération de drones et de missiles fait peser sur l’ensemble de la région et la nécessité d’y répondre par un dialogue politique régional » a indiqué un communiqué du ministère français des Affaires étrangères et de l’Europe.
« La France réitère son appel à la désescalade dans la région et réaffirme son entière détermination à agir en faveur de la sécurité et la stabilité régionales.
Nous restons pleinement mobilisés en faveur d’une cessation des hostilités au Yémen et d’une relance des discussions en vue d’un accord politique global, sous l’égide des Nations unies. Nous appelons les Houthis, à s’engager de façon constructive dans un processus politique de sortie de crise au Yémen sous l’égide de l’Envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies », conclut le communiqué.