Douze civils blessés dans une attaque houthie contre l’aéroport d’Abha

L’aéroport d'Abha ainsi que sa ville voisine Khamis Mushait ont connu des frappes répétées de drones et de missiles ces dernières années. (Photo, AFP).
L’aéroport d'Abha ainsi que sa ville voisine Khamis Mushait ont connu des frappes répétées de drones et de missiles ces dernières années. (Photo, AFP).
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Publié le Jeudi 10 février 2022

Douze civils blessés dans une attaque houthie contre l’aéroport d’Abha

  • La coalition a demandé aux habitants de Sanaa d’évacuer les sites civils utilisés à des fins militaires pendant les soixante-douze heures à venir
  • Au moins deux cents Houthis ont été tués lors d’attaques ratées visant à briser le siège de la ville de Harad par l’armée yéménite

AL-MUKALLA: Douze civils ont été blessés lors d’une attaque de drone visant l’aéroport d’Abha en Arabie saoudite jeudi, a rapporté l’agence de presse officielle SPA. 

La Coalition pour restaurer la légitimité au Yémen a déclaré que les défenses saoudiennes avaient déjoué à 12h05 une attaque transfrontalière impliquant un drone piégé lancé par la milice houthie, soutenue par l’Iran, dans une tentative délibérée de cibler des civils à l’aéroport. 

Des éclats d’obus ont plu lorsque le drone a été intercepté et est tombé dans l’enceinte de l’aéroport, et une partie d’une façade en verre a été endommagée, a indiqué le porte-parole de la coalition, le brigadier général Turki al-Malki. Deux citoyens saoudiens, quatre Bangladais, trois Népalais, un Indien, un Philippin et un Sri Lankais ont été blessés. 

Selon M. al-Malki, l’attaque contre l’aéroport, les voyageurs et les travailleurs civils est un crime de guerre. 

Par ailleurs, le roi Salmane a reçu mercredi un appel du président américain Joe Biden, durant lequel les deux dirigeants ont souligné l’importance de renforcer la coopération et d’instaurer la stabilité dans la région. Ils ont également discuté des attaques incessantes de la milice houthie contre les civils du Royaume. 

Le roi a salué l’engagement des États-Unis à soutenir le Royaume dans la défense de son pays et de ses citoyens. Il a par ailleurs affirmé que l’Arabie saoudite soutenait les efforts de Washington pour empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire. 

En outre, au Yémen, au moins deux cents Houthis auraient été tués au cours des dernières vingt-quatre heures lors d’attaques consécutives ratées visant à briser le siège des troupes gouvernementales yéménites sur des poches de combattants de la milice dans la ville de Harad. 

Un responsable militaire yéménite a déclaré jeudi à Arab News que les Houthis avaient lancé de nombreuses attaques contre les troupes à l’extérieur de cette ville, qui se trouve dans la province septentrionale de Hajjah, dans le but de libérer des centaines de ses combattants. 

«Les Houthis attaquent agressivement Harad afin de libérer les hauts responsables militaires et les experts et combattants étrangers assiégés dans la ville», a précisé le responsable, qui a requis l’anonymat. 

Bénéficiant de l’appui aérien de la coalition, les troupes gouvernementales ont pris, le 4 février, le contrôle d’une chaîne de montagnes stratégique à la périphérie orientale de Harad et ont ensuite annoncé qu’elles avaient assiégé les combattants houthis. Les troupes gouvernementales ont pénétré dans la ville lorsque les Houthis ont refusé de se rendre, déclenchant de violents combats qui ont fait des dizaines de morts du côté de la milice. Les Houthis ont posé des mines terrestres et des pièges pour empêcher les forces d’avancer. 

La ville de Harad est stratégiquement importante car elle est proche de la frontière avec l’Arabie saoudite et abrite le plus grand poste frontière. Reprendre le contrôle de la ville ouvrirait la voie à la réouverture de ce point de passage, fermé depuis sept ans, ce qui offrirait de nouvelles sources de revenus au gouvernement yéménite à court d’argent. 

L’armée yéménite et la coalition pourraient également transporter du matériel militaire et des combattants depuis le côté saoudien de la frontière afin de renforcer les troupes gouvernementales qui combattent les Houthis dans les districts voisins. 

Le ministère de la Défense du Yémen a annoncé mercredi que ses forces s’étaient emparées du massif montagneux d’Al-Hejah, à l’est de la ville de Harad. 

Jeudi, le responsable militaire yéménite a précisé que les Houthis avaient utilisé des drones plus sophistiqués que d’habitude lors des combats à Harad. 

«Nous avons abattu deux drones; l’un jeudi et l’autre mercredi», a-t-il ajouté. «Ceux-ci sont différents des autres types de drones utilisés dans le passé en termes de forme, du nombre d’hélices et de leurs cargaisons.» 

Par ailleurs, dans la province de Marib, les troupes gouvernementales ont pénétré dans un nouveau district dans le cadre d’une vaste opération militaire visant à affaiblir les Houthis, qui mènent une offensive meurtrière sur la ville centrale de Marib depuis le début de l’année dernière. 

Selon des responsables, les troupes de l’armée et les membres des tribus alliées ont pris le contrôle de petites zones dans le district de Majazer, au nord de Marib, ouvrant un nouveau front dans la province riche en pétrole afin d’éloigner les Houthis de Marib. 

Lorsque la coalition a redéployé des centaines de troupes de la côte ouest du pays vers les provinces centrales à la fin de l’année dernière, les troupes gouvernementales ont pris l’initiative de mener des combats et ont réussi à contrecarrer les tentatives des Houthis de s’emparer de la ville de Marib. 

L’Observatoire yéménite des mines, une organisation qui recueille des informations sur les victimes de mines terrestres, a indiqué que 36 civils, dont six spécialistes du déminage, ont été tués et 35 ont été blessés en janvier à cause des milliers de mines terrestres posées par les Houthis dans de nombreuses provinces. 

Quand la Brigade des géants du gouvernement a lancé une offensive sur Chabwa et Marib, les Houthis ont déployé un grand nombre de mines terrestres pour empêcher cette attaque. La plupart des victimes civiles des mines terrestres posées par les Houthis étaient des personnes déplacées. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Syrie: le bilan des frappes israéliennes sur Palmyre s'élève à 92 morts

Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
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  • Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie
  • Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah

BEYROUTH: Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan.

Mercredi, trois frappes israéliennes ont ciblé la ville moderne attenante aux ruines gréco-romaines de la cité millénaire de Palmyre. Une d'entre elles a touché une réunion de membres de groupes pro-iraniens avec des responsables des mouvements irakien d'Al-Noujaba et libanais Hezbollah, selon l'Observatoire.

Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.

Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah.

L'ONG avait fait état la veille de 82 morts.

Ces frappes israéliennes sont "probablement les plus meurtrières" ayant visé la Syrie à ce jour, a déclaré jeudi devant le Conseil de sécurité Najat Rochdi, adjointe de l'envoyé spécial de l'ONU en Syrie.

Depuis le 23 septembre, Israël a intensifié ses frappes contre le Hezbollah au Liban mais également sur le territoire syrien, où le puissant mouvement libanais soutient le régime de Damas.

Depuis le début de la guerre civile en Syrie, Israël a mené des centaines de frappes contre le pays voisin, visant l'armée syrienne et des groupes soutenus par Téhéran, son ennemi juré. L'armée israélienne confirme rarement ces frappes.

Le conflit en Syrie a éclaté après la répression d'un soulèvement populaire qui a dégénéré en guerre civile. Il a fait plus d'un demi-million de morts, ravagé les infrastructures et déplacé des millions de personnes.

Située dans le désert syrien et classée au patrimoine mondial de l'Unesco, Palmyre abrite des temples gréco-romains millénaires.

 


Israël annonce mettre fin à un régime de garde à vue illimitée pour les colons de Cisjordanie

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  • Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne
  • Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé vendredi que le régime dit de la détention administrative, équivalent d'une garde à vue quasi illimitée, ne serait désormais plus applicable aux colons israéliens en Cisjordanie.

Alors que "les colonies juives [en Cisjordanie] sont soumises à de graves menaces terroristes palestiniennes [...] et que des sanctions internationales injustifiées sont prises contre des colons [ou des entreprises oeuvrant à la colonisation], il n'est pas approprié que l'Etat d'Israël applique une mesure aussi sévère [la détention administrative, NDLR] contre des colons", déclare M. Katz dans un communiqué.

Israël occupe la Cisjordanie depuis 1967 et les violences ont explosé dans ce territoire palestinien depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas à Gaza, le 7 octobre 2023.

Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne. Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Face à la montée des actes de violences commis par des colons armés, plusieurs pays occidentaux (Etats-Unis, Union européenne, Royaume-Uni et Canada notamment) ont au cours des douze derniers mois pris des sanctions (gel des avoirs, interdiction de voyager) contre plusieurs colons qualifiés d'"extrémistes".

Il y a quelques jours, les Etats-Unis ont sanctionné pour la première fois une entreprise israélienne de BTP active dans la construction de colonies en Cisjordanie.

La détention administrative est une procédure héritée de l'arsenal juridique de la période du Mandat britannique sur la Palestine (1920-1948), avant la création d'Israël. Elle permet aux autorités de maintenir un suspect en détention sans avoir à l'inculper, pendant des périodes pouvant aller jusqu'à plusieurs mois, et pouvant être renouvelées pratiquement à l'infini.

Selon le Club des prisonniers palestiniens, ONG de défense des Palestiniens détenus par Israël, plus de 3.430 Palestiniens se trouvaient en détention administrative fin août. Par comparaison, seuls huit colons juifs sont détenus sous ce régime à ce jour, selon le quotidien israélien de gauche Haaretz vendredi.

L'annonce de la fin de la détention administrative pour les colons survient au lendemain de l'émission par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêts internationaux contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant recherchés par la justice internationale pour des "crimes de guerres" et "crimes contre l'humanité".

M. Netanyahu a rejeté catégoriquement la décision de la Cour comme une "faillite morale" et une mesure animée par "la haine antisémite à l'égard d'Israël".

 


Incursion israélienne au Liban-Sud et frappes aériennes sur la banlieue sud de Beyrouth

 Le feu fait rage à l'intérieur des bâtiments touchés par une frappe aérienne israélienne qui a ciblé le quartier de Haret Hreik dans la banlieue sud de Beyrouth, le 21 novembre 2024, dans le cadre de la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AFP)
Le feu fait rage à l'intérieur des bâtiments touchés par une frappe aérienne israélienne qui a ciblé le quartier de Haret Hreik dans la banlieue sud de Beyrouth, le 21 novembre 2024, dans le cadre de la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AFP)
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  •  Le bilan total depuis le début des affrontements s'élève à plus de 3 520 morts et 14 940 blessés
  •  Les avions de guerre israéliens ont mené des frappes aériennes destructrices par étapes sur la banlieue sud de Beyrouth jeudi matin

BEYROUTH: Des combats acharnés entre l'armée israélienne et le Hezbollah ont éclaté dans la ville de Khiam et à la périphérie de la ville de Biyyadah au Liban jeudi.

Les Israéliens ont repris leurs frappes aériennes intenses dans la matinée sur la banlieue sud de Beyrouth et les villages du gouvernorat de Baalbeck-Hermel, après une pause qui a coïncidé avec la visite de 48 heures de l'envoyé américain Amos Hochstein à Beyrouth avant de se rendre à Tel-Aviv.

Le Hezbollah a poursuivi ses attaques contre le nord d'Israël, des roquettes atteignant Nahariya. Selon les médecins du Magen David Adom, ces attaques ont «tué un homme de 30 ans à cause des tirs de roquettes».

Le Liban fait l'objet d'attaques israéliennes de grande envergure depuis le 23 septembre.

Israël a pris pour cible les quartiers généraux du Hezbollah, les maisons civiles dans les villages du sud, poursuivant les personnes déplacées vers leurs nouveaux lieux de résidence et détruisant des quartiers entiers dans la banlieue sud de Beyrouth, la région de la frontière sud, les villes du sud et les villages de Baalbeck-Hermel.

Les frappes israéliennes ont également ciblé Beyrouth à plusieurs reprises. Le bilan total depuis le début des affrontements s'élève à plus de 3 520 morts et 14 940 blessés.

Les affrontements dans le sud se sont concentrés entre la ville de Chamaa et la ville côtière de Biyyadah, à la suite de la prise de Chamaa.

Le Hezbollah a déclaré que ses membres «ont repoussé une nouvelle tentative de progression des forces israéliennes à la périphérie sud de Chamaa en direction de Biyyadah».

Une bataille féroce a également fait rage à Khiam, alors que des rapports suggéraient mercredi soir que la ville était tombée aux mains de l'armée israélienne. Cependant, le Hezbollah a fait état de «batailles continues sur quatre fronts, utilisant tous les types d'armes».

Les rapports de sécurité indiquent que l'armée israélienne «procède à des démolitions à grande échelle à Khiam, faisant exploser des maisons et des bâtiments résidentiels au cours de son incursion dans la ville».

Le contrôle de Khiam est important, car il s'agit d'une ville stratégique située au sommet de la colline Al-Hamames, à 500 mètres au-dessus du niveau de la mer. Khiam est également l'une des plus grandes villes du Liban-Sud en termes de superficie, ce qui permet à l'armée israélienne de surveiller le nord d'Israël d'un côté et le plateau du Golan de l'autre.

Un raid israélien sur la route de Khardali, qui relie Nabatieh à Marjaayoun et est considérée comme une route d'approvisionnement du Hezbollah, l'a complètement bloquée.

Pendant ce temps, les avions de guerre israéliens ont mené des frappes aériennes destructrices par étapes sur la banlieue sud de Beyrouth jeudi matin.

Ces frappes ont été précédées d'une série d'ordres d'évacuation adressés aux habitants de Ghobeiri, Hadath, Haret Hreik, Bir Abed et Kafaat.

Les raids ont détruit un nombre important de bâtiments résidentiels et de magasins. Ils ont également atteint un bâtiment adjacent à une école spécialisée à Kafaat.

L'armée israélienne a affirmé avoir «ciblé le quartier général et les infrastructures du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth».

Les raids menés à Younin, dans le nord de la Békaa, ont tué au moins quatre personnes après avoir visé une maison habitée sans avertissement préalable.

Les raids israéliens ont touché Brital, Makneh, Nahleh, Chaat dans les montagnes de l'Anti-Liban, et Bouday dans la chaîne de montagnes de l'Ouest.

Mercredi soir, des dizaines de citoyens ont reçu des appels mystérieux leur demandant d'évacuer leurs maisons dans les quartiers de Beyrouth et du Mont-Liban, notamment à Mazraat Yachouh, dans le Metn, où le Hezbollah n'est pas présent.

Ces appels ont semé la confusion, les habitants de quartiers entiers attendant dans les rues la confirmation des autorités. Ces appels ont été perçus comme «faisant partie d'une guerre psychologique».

À la veille du 81e Jour de l'indépendance du Liban, le chef de l'armée, Joseph Aoun, a déclaré que «le Liban se révoltera toujours contre ses ennemis et ceux qui portent atteinte à sa sécurité et à sa souveraineté, notamment l'ennemi israélien».

M. Aoun a précisé que cette commémoration intervenait dans le contexte d'une guerre destructrice et brutale menée par l'ennemi israélien depuis plus d'un an, qui a fait des milliers de blessés et entraîné le déplacement de populations de leurs villages et villes dans le sud, dans la Békaa et à Beyrouth.

«Alors que l'ennemi persiste dans ses violations et agressions quotidiennes, les efforts s'intensifient pour parvenir à un cessez-le-feu qui rétablirait le calme dans notre pays, ouvrant la voie au retour de notre peuple dans le sud sur ses terres et au retour des autres personnes déplacées dans leurs foyers.

M. Aoun a déclaré que l'armée était «toujours déployée dans le sud, où les soldats sacrifient leur vie pour le Liban. Nous ne l'abandonnerons pas car elle fait partie intégrante de la souveraineté nationale et opère en coordination avec la Finul dans le cadre de la résolution 1701. L'armée est également aux côtés de son peuple et de ses citoyens, remplissant son devoir national et poursuivant ses missions malgré les défis et les dangers».

Il a ajouté qu'«il n'y a pas de retour en arrière ni de crainte pour l'armée, qui restera inébranlable aux côtés des Libanais en toutes circonstances, protégeant le Liban et défendant sa sécurité, sa stabilité et sa souveraineté. L'armée continuera de rassembler tous les Libanais de différentes origines, se tenant équitablement aux côtés de chacun».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com