L’actrice tuniso-égyptienne Hend Sabri discute de «Ola»

Hend Sabri a choisi avec audace de réimaginer le ton d’«Ayza Agawez», en créant une série conçue pour une femme de 42 ans. (Photo, AFP) 
Hend Sabri a choisi avec audace de réimaginer le ton d’«Ayza Agawez», en créant une série conçue pour une femme de 42 ans. (Photo, AFP) 
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Publié le Samedi 12 février 2022

L’actrice tuniso-égyptienne Hend Sabri discute de «Ola»

  • L’actrice tunisienne revient sur l’un de ses personnages les plus appréciés, douze ans plus tard
  • Sabri semble avoir trouvé une place chez Netflix, un partenariat qui conduira probablement à de futures émissions que Sabri produira

DUBAÏ: Dites le prénom «Ola» devant la plupart des arabophones, et ils sauront exactement de qui vous parlez. Ola est la Rachel de Friends du monde arabe, un personnage qui a su capter l’esprit d’une génération avec humour et passion, et qui a fait de l’actrice tunisienne Hend Sabri — la femme qui lui a donné vie dans la série télévisée égyptienne «Ayza Agawez» —  une icône culturelle.

Aujourd’hui, douze ans après le début de cette série, Ola est de retour sur le petit écran. «Finding Ola» (À la recherche de Ola), la dernière série arabe originale Netflix, a été diffusée le 3 février et a immédiatement été propulsée au sommet des classements de la plate-forme de streaming dans tout le Moyen-Orient. Cette fois, Sabri est non seulement la vedette de la série, elle est aussi sa productrice, marquant ainsi le premier travail important de la star dans le domaine de la production et son premier pas pour devenir une voix culturelle encore plus influente dans le monde arabe.

«Ola, pour moi, est le personnage le plus emblématique que j’ai incarné à l’écran. C’est le préféré de mon public et des familles arabes partout dans le monde. Lorsque Netflix m’a proposé de faire quelque chose de plus proche d’une comédie dramatique, j’ai tout de suite pensé à Ola», explique Sabri à Arab News.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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«Pour moi, elle est un pont entre le public et moi. C’est un public très large parce qu’elle est aimée par toutes les générations. Au Moyen-Orient, les familles ne se réunissent généralement pas pour regarder la même émission, mais avec Ola, c’était différent. Tous les membres de la famille regardaient ‘Ayza Agawez’», poursuit-elle.

Dans Ayza Agawez (qui se traduit par «Je veux me marier» en français), Ola, âgée de trente ans, tente désespérément de trouver un mari. Il s’agissait d’une comédie de quiproquos hilarante, émotionnellement honnête et pertinente pour les jeunes femmes de la région, saisissant la réalité de la société d’une manière dont peu de séries sont capables. En la ramenant à l’écran, Sabri a eu l’occasion de capturer un esprit différent, en racontant l’histoire d’une femme à un stade plus avancé de sa vie, qui n’essaie plus de trouver un mari et qui essaye de se trouver elle-même.

«Je pense qu’Ola est un outil formidable pour parler aux gens, pour exprimer mon point de vue sur la société et pour s’attaquer aux tabous, mais d’une manière subtile et affectueuse. J’ai pensé qu’il serait bien d’exprimer ce qui a changé au cours de ces douze années dans le monde arabe sur le plan social à travers Ola», dit Sabri. «Elle représente parfaitement les jeunes femmes modernes du Moyen-Orient.»

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Sabri a choisi avec audace de réimaginer le ton d’«Ayza Agawez», en créant une série conçue pour une femme de 42 ans, quelque chose qui serait à la fois cinématographique et romanesque, une série prestigieuse de six épisodes qui rendrait hommage à l’importance du personnage et au chemin qu’elle a parcouru. Dans «Finding Ola», elle serait différente, une femme qui fait face à un mariage raté et qui gère ses problèmes d’adulte avec grâce, montrant que le fait de se marier ne garantit pas toujours une fin heureuse.

«Elle a maintenant une quarantaine d’années, et le monde a changé. Nous ne voulions pas qu’elle soit l’ancienne Ola, car personne ne reste le même. Ce n’est pas une saison 2, c’est vraiment quelque chose de nouveau. C’est une autre histoire avec d’autres personnages et amitiés, d’autres points de vue sur la vie. Les gens changent, et peut-être que parfois ils n’acceptent pas le changement des autres parce qu’ils pensent qu’ils ne devraient pas changer. Parfois, quand les gens vous aiment, ils ne veulent pas que vous changiez, mais les gens changent et si cela se produit, tout le reste change aussi», explique Sabri.

Le fait d’être la principale voix créative de l’émission dans les coulisses a été un énorme défi pour Hend Sabri, qui admet avoir parfois eu du mal à s’adapter au fait d’être le patron plutôt que d’être «simplement» une collaboratrice importante, et aux multiples façons dont cela divisait son attention.

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«Finding Ola» est la dernière série originale arabe de Netflix. (Photo fournie)

«En tant qu’actrice, j’ai perdu tous mes amis parce que j’étais toujours tendue, et je ne pouvais pas vraiment m’intégrer. Je ne pouvais pas profiter du moment présent comme ils le faisaient. Ça m’a manqué de n’être qu’une actrice», confie Sabri.

Cette dernière, trop humble, sous-estime la maîtrise dont elle a fait preuve derrière la caméra, selon le réalisateur de la série, Hadi el-Bagouri.

«Pour moi, c’est clairement sa personnalité qui a rendu ce travail possible», estime-t-il. «Un grand producteur doit avoir une certaine personnalité. Vous devez être capable de parler à tout le monde, de penser à plusieurs choses à la fois et pas seulement à une seule. Hend aime les détails, et les grands producteurs se concentrent sur les détails. J’ai été très impressionné par sa façon de penser, et par la facilité avec laquelle elle est passée de son esprit de productrice à son esprit d’actrice devant la caméra.»

Une fois qu’elle s’est adaptée, Sabri a constaté que le défi que représentait son plan ambitieux se manifestait dans le travail le plus épanouissant de sa carrière.

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«Finding Ola», la dernière série originale arabe de Netflix, a été lancée le 3 février. (Photo fournie)

 «J'étais enthousiasmé par la fin du projet. Au début, c'était vraiment stressant, mais c'était super stimulant, non seulement pour moi, mais pour toutes les actrices et toutes les femmes de cette industrie. Je crois que cela a encouragé toutes les filles qui travaillaient avec nous à voir le pouvoir des femmes sur ce plateau. Nous étions représentées comme jamais auparavant», affirme Sabri.

«C'est le genre de respect que nous essayons d'obtenir. Nous essayons de changer quelque chose dans l'industrie. Ce n'est pas facile, mais j'ai beaucoup appris, même si j'ai perdu des amis. Je suis reconnaissante de ce que nous avons accompli et de la direction que nous prenons», poursuit-elle.

Si Sabri reste l'une des actrices les plus recherchées du monde arabe, si El-Bagouri parvient à ses fins, Sabri sera productrice pendant de nombreuses années, car elle a tant à apporter à la scène culturelle en Égypte et au-delà.

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Le fait d’être la principale voix créative de l’émission dans les coulisses a été un énorme défi pour Hend Sabri. (Photo fournie)

«Je lui ai dit à plusieurs reprises que j'aimerais continuer à travailler avec elle en tant que productrice, même si elle n'est pas actrice. Elle a cet esprit très structuré, et ses opinions sont très bonnes, notamment en termes de mise en scène et de scénario. Elle pouvait tout faire. Elle a tous les éléments dont un grand producteur a besoin, même si cela tue votre vie sociale», déclare El-Bagouri.

Sabri semble avoir trouvé une place chez Netflix, un partenariat qui conduira probablement à de futures émissions que Sabri produira, même s'il est peut-être trop tôt pour promettre une deuxième saison de «Finding Ola».

«On verra. Attendons de voir la performance de la première saison. Nous sommes vraiment stressés. Anxieux, fiers, heureux, oui – mais stressés», déclare Sabri.

Depuis que l'émission a atteint la première place sur Netflix dans presque tous les pays du Moyen-Orient depuis ses débuts, Sabri a pris un moment pour réfléchir à ce que ce voyage lui a apporté, un voyage pas trop différent de celui d'Ola elle-même, et à quel point il l'a rapproché de ceux avec qui elle a travaillé pour le mettre au monde.

«Tous ceux qui ont travaillé sur ce projet ont travaillé avec un peu de leur cœur et nous sommes très heureux d'être ici. On sent qu'il y a de l'amour pour ce projet. Nous espérons que les gens l'aimeront autant que nous. Je veux juste que les gens s'identifient à elle autant qu'il y a dix ans, dans la région et dans le monde entier», soutient Sabri.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Décès de la chanteuse britannique Marianne Faithfull, voix singulière du rock

L'icône de la pop britannique Marianne Faithfull se produit sur scène lors d'un concert le 15 mars 2007 à Châlons-en-Champagne, dans l'est de la France. La chanteuse et actrice britannique Marianne Faithfull, surtout connue pour son tube "As Tears Go By", est décédée à l'âge de 78 ans, a annoncé un porte-parole le 30 janvier 2025. (AFP)
L'icône de la pop britannique Marianne Faithfull se produit sur scène lors d'un concert le 15 mars 2007 à Châlons-en-Champagne, dans l'est de la France. La chanteuse et actrice britannique Marianne Faithfull, surtout connue pour son tube "As Tears Go By", est décédée à l'âge de 78 ans, a annoncé un porte-parole le 30 janvier 2025. (AFP)
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  • La chanteuse et actrice britannique Marianne Faithfull, icône folk-rock à la voix singulière et à la vie mouvementée, est décédée jeudi à l'âge de 78 ans
  • Mick Jagger et Keith Richards ont exprimé leur tristesse sur les réseaux sociaux

LONDRES: La chanteuse et actrice britannique Marianne Faithfull, icône folk-rock à la voix singulière et à la vie mouvementée, est décédée jeudi à l'âge de 78 ans, une disparition qui a aussitôt suscité l'hommage des Rolling Stones.

Mick Jagger et Keith Richards ont exprimé leur tristesse sur les réseaux sociaux. "Elle était une merveilleuse amie, une magnifique chanteuse et une grande actrice", a écrit Jagger, qui a partagé sa vie. "Elle va me manquer", a aussi réagi Richards.

Un peu plus tôt, un porte parole de la chanteuse avait annoncé son décès. "Elle s'est éteinte paisiblement à Londres aujourd'hui, en compagnie de sa famille", indique un communiqué transmis à l'AFP.

La chanteuse Carla Bruni-Sarkozy a dit "au-devoir à sa très chère amie Marianne". "Repose en paix, Marianne", a écrit l'autrice J.K. Rowling.

A l'époque du "Swinging London" dans les années 1960, la chanteuse blonde est repérée lors d'une soirée par le manager des Stones, Andy Oldham. Mick Jagger et Keith Richards lui proposent de chanter leur titre "As Tears Go By" (1964), avec lequel elle entre dans le Top 10 britannique à seulement 17 ans.

Viennent ensuite d'autres succès: "Come and Stay With Me", "This Little Bird" et "Summer Nights".

Marquée par des hauts et des bas liés à des problèmes de toxicomanie, sa carrière l'a aussi menée au théâtre et au cinéma.

Marianne Faithfull est née le 29 décembre 1946 à Londres d'un père officier, espion de Sa Majesté, et d'une aristocrate autrichienne.

Mariée à 18 ans avec le galeriste John Dunbar, elle le quitte bientôt pour Mick Jagger, dont elle sera la compagne et la muse entre 1966 et 1970.

En 1968, elle joue le rôle d'une motarde nue sous sa combinaison en cuir dans "La motocyclette" de Jack Cardiff, avec Alain Delon.

C'est l'époque où elle est entraînée dans ce qu'elle appellera le "cirque permanent" des Rolling Stones, et devient progressivement accro à l'héroïne.

 

- Renaissance musicale -

 

Sa relation avec Mick Jagger et leurs frasques, qui font la Une des tabloïds britanniques, auraient inspiré les tubes "Wild Horses" et "You Can't Always Get What You Want".

S'ensuivent une tentative de suicide, la fin de leur relation, la perte de la garde de son fils né de sa précédente union, et une descente aux enfers dans les squats et les rues de Soho, à Londres.

Elle survit de justesse à une overdose, mais les drogues dures et la nicotine ont marqué sa voix, devenue rocailleuse.

Elle confiait à l'AFP en 2014: "honnêtement, certains de mes souvenirs des années 60 sont merveilleux et d'autres sont horribles".

Elle traverse ensuite une période punk, pendant laquelle elle chante des textes mordants et désabusés comme "Why D'Ya Do It?" ou "Working Class Hero" de John Lennon. L'album "Broken English" (1979), qui signe son retour, est considéré comme un classique.

Elle prend ensuite un tournant plus jazz et blues, avec son album "Strange Weather". Dans les années 1990, une cure de désintoxication lui permet de remonter la pente.

Au cinéma, elle apparaît dans "Intimité" de Patrice Chéreau ou Marie-Antoinette (2006) de Sofia Coppola, où elle interprète Marie-Thérèse d'Autriche.

Ces dernières années, la chanteuse avait souffert de multiples problèmes de santé, dont un cancer du sein et une maladie pulmonaire causée par des années de tabagisme.

Elle avait collaboré avec des artistes comme PJ Harvey et Nick Cave, qui l'ont décrite comme une de leurs sources d'inspiration.

En 2020, elle avait été sévèrement affectée par le Covid-19 et hospitalisée, au point où les médecins ont cru qu'elle n'y survirait pas. Mais la chanteuse était allée au bout de son 21e et dernier album, "She Walks in Beauty".

"Cette pandémie m'a salement touchée, j'ai failli mourir", avait-elle confié à l'AFP en 2021, craignant "ne plus pouvoir chanter un jour".

Marianne Faithfull, qui a vécu à Paris, était rentrée à Londres depuis quelques années pour se rapprocher de son fils et de ses petits-enfants.


Eurovision 2025: Louane représentera la France

La chanteuse française Louane pose sur le tapis rouge à son arrivée pour assister à la 26e édition de la cérémonie des NRJ Music Awards au Palais des Festivals, à Cannes, dans le sud-est de la France, le 1er novembre 2024. (AFP)
La chanteuse française Louane pose sur le tapis rouge à son arrivée pour assister à la 26e édition de la cérémonie des NRJ Music Awards au Palais des Festivals, à Cannes, dans le sud-est de la France, le 1er novembre 2024. (AFP)
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  • La chanteuse pop Louane, 28 ans, a annoncé jeudi sur Instagram qu'elle allait "représenter la France" à l'Eurovision
  • La chanteuse "portera les espoirs de tout un pays lors de la grande finale de l’Eurovision 2025, le 17 mai à Bâle en Suisse", a confirmé France Télévisions dans un communiqué

PARIS: La chanteuse pop Louane, 28 ans, a annoncé jeudi sur Instagram qu'elle allait "représenter la France" à l'Eurovision, concours européen dont la finale se tiendra le 17 mai à Bâle, en Suisse.

"Je suis sûre que tu es fière, que tu regardes de loin, alors tu sais quoi ? Je vais le faire pour nous, je vais le faire pour nos rêves: je vais représenter la France à l'Eurovision", a annoncé l'interprète de "Secret" et autres tubes pop, dans un message vidéo posté sur son compte Instagram (1,2 million d'abonnés).

Anne Peichert - alias Louane - fait référence à sa mère, décédée d'un cancer en 2014. Sa vidéo est illustrée par des photos de famille d'elle, enfant puis adolescente déjà passionnée de musique.

"Je me rappelle de toutes ces soirées, des paillettes dans mes yeux chaque année, on ne pouvait rater ça pour rien au monde", se remémore aussi Louane, en voix off de cette vidéo d'annonce.

"On était à des années-lumières de s'imaginer que ce soit possible mais t'en rêvais. Moi aussi j'en rêvais de cette vie-là, de ce moment", ajoute-t-elle.

La chanteuse "portera les espoirs de tout un pays lors de la grande finale de l’Eurovision 2025, le 17 mai à Bâle en Suisse", a confirmé France Télévisions dans un communiqué.

"C'est une grande fierté d'accueillir Louane dans la famille Eurovision. Une artiste authentique, passionnée et passionnante. Elle a déjà conquis le public français qui la connaît et l'aime depuis toujours", déclare Alexandra Redde-Amiel, cheffe de la délégation française à l'Eurovision et directrice des divertissements et des jeux de France Télévisions, dans ce communiqué.

La chanteuse, appréciée par un public intergénérationnel, a vu sa carrière décoller après sa participation au télé-crochet musical "The Voice" (TF1) en 2014.

L'émission lui permet aussi d'être repérée pour jouer le premier rôle dans le film "La Famille Bélier", gros succès de fin 2014 avec 7,5 millions d'entrées.

Son premier opus "Chambre 12", certifié double diamant, marque le coup d'envoi d'un succès aussi populaire que durable.

Pour "Solo", cinquième album studio sorti en octobre, l'artiste travaille avec son compagnon, le chanteur et musicien Florian Rossi, et dévoile une facette plus intime d'elle-même.

Elle succède à Slimane, qui avait pris la quatrième place de l'Eurovision en 2024, avec "Mon amour".

La France n'a plus remporté ce grand concours européen de la chanson depuis la victoire de Marie Myriam, en 1977.


Ithra présente des trésors islamiques historiques lors de la deuxième biennale des arts islamiques 

La biennale de cette année, intitulée « And All That Is In Between », explore les différentes façons dont la foi est vécue, exprimée et célébrée. (Photo fournie)
La biennale de cette année, intitulée « And All That Is In Between », explore les différentes façons dont la foi est vécue, exprimée et célébrée. (Photo fournie)
La biennale de cette année, intitulée « And All That Is In Between », explore les différentes façons dont la foi est vécue, exprimée et célébrée. (Photo fournie)
La biennale de cette année, intitulée « And All That Is In Between », explore les différentes façons dont la foi est vécue, exprimée et célébrée. (Photo fournie)
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  • Un édit ancien, un fragment de tapis de prière et un manuscrit religieux parmi les objets exposés
  • L'événement explore les façons dont la foi est vécue, exprimée et célébrée

DJEDDAH : Des objets islamiques historiques sont exposés par le Centre du roi Abdulaziz pour la culture mondiale à l'occasion de la deuxième édition de la Biennale des arts islamiques qui se tient actuellement à Djeddah.

Se déroulant jusqu'au 25 mai dans l'emblématique terminal occidental du Hadj, la biennale de cette année, intitulée « And All That Is In Between » (en français, « Et tout ce qui se trouve entre les deux »), explore les façons dont la foi est vécue, exprimée et célébrée.

Parmi les pièces exposées figurent un édit du sultan ottoman Mustafa III, qui a régné de 1757 à 1774, concernant la tombe du prophète Mahomet, un fragment de tapis de prière, un manuscrit de tafsir (interprétation du Coran), un support de manuscrit pliant, une lampe de mosquée et un grand minbar (chaire) en bois.

Ithra, qui est reconnu comme un leader mondial dans le domaine des arts et du patrimoine islamiques, présentera ses pièces dans la section Al-Madar de la biennale. Cette exposition rassemble des contributions d'institutions locales et internationales de premier plan, soulignant la richesse et la diversité de la culture islamique.

« C'est un privilège pour Ithra de participer à la biennale », a déclaré Farah Abushullaih, directrice du musée d'Ithra. « C'est un privilège pour la collection islamique d'Ithra d'être présentée une fois de plus à cette prestigieuse biennale, qui célèbre la diversité et la profondeur des arts islamiques ».

« Notre participation souligne notre engagement permanent à préserver et à partager le riche patrimoine de l'art islamique avec un public mondial, tout en développant la connaissance des concepts clés des traditions islamiques qui ont façonné et continuent de façonner les identités islamiques aujourd'hui », a-t-elle ajouté. 

Les objets exposés, qui ont été soigneusement sélectionnés en collaboration avec Heather Ecker et Marika Sardar de l'équipe de conservation d'Al-Madar, reflètent le thème du waqf. Ce concept islamique fondamental consiste à consacrer des biens au bénéfice de la communauté, en soutenant des initiatives religieuses, éducatives ou caritatives.

La participation d'Ithra s'inscrit dans sa mission d'inspirer, d'enrichir et d'encourager l'appréciation du patrimoine islamique par le biais de diverses initiatives, notamment sa conférence triennale sur l'art islamique et ses grandes expositions. L'exposition "In Praise of the Artisan" (Éloge de l'artisan) présente plus de 130 œuvres historiques et contemporaines, dont beaucoup sont exposées au public pour la première fois.

Grâce à sa solide programmation de conférences, d'ateliers et de démonstrations en direct, Ithra continue d'honorer le passé et le présent, en positionnant l'artisanat islamique comme une tradition vivante. Ses efforts soulignent le rôle de l'institution en tant que championne mondiale de l'échange culturel et de la créativité.

La Biennale des arts islamiques, organisée par la Fondation de la Biennale de Diriyah, offre une plateforme pour explorer les arts et les traditions islamiques.

La première édition de l'événement en 2023, à laquelle Ithra a également participé, a attiré plus de 600 000 visiteurs.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com