Certifiée exempte du paludisme par l’OMS, il y a plus d’une année, l’Algérie fait face ces derniers jours à une recrudescence de cette maladie infectieuse potentiellement mortelle.
Cette pathologie a fait sa réapparition au mois de septembre dernier après les premières pluies, avec des cas « introduits » essentiellement depuis des pays frontaliers du Sud ou par des Algériens ayant séjourné dans des pays endémiques.
Jusqu’à hier, les autorités sanitaires déploraient 4 morts et recensaient pas moins de 1 424 personnes contrôlées positives à la malaria. Le dernier bilan fait ressortir que parmi les victimes figurent un Algérien, un Malien, un Camerounais et un Nigérien. L’ensemble des cas déclarés a été diagnostiqué dans cinq wilayas du sud du pays : Tamanrasset, Illizi, Adrar, Ouargla et Ghardaïa.
Il s’agit en fait de contaminations « importées » des pays dits endémiques frontaliers. L’origine de l’infection est pour le moment le Mali et le Niger. La région qui a recensé le plus grand nombre de personnes infectées est la wilaya de Tamanrasset avec 1 143 cas, dont 3 décès.
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