Les femmes musulmanes du monde entier célèbrent la Journée mondiale du hijab

Ridwana Wallace-Laher, une femme voilée indo-britannique de Bradford en Angleterre, fait tomber les barrières dans le secteur caritatif islamique au Royaume-Uni. (Photo fournie).
Ridwana Wallace-Laher, une femme voilée indo-britannique de Bradford en Angleterre, fait tomber les barrières dans le secteur caritatif islamique au Royaume-Uni. (Photo fournie).
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Publié le Mercredi 02 février 2022

Les femmes musulmanes du monde entier célèbrent la Journée mondiale du hijab

  • «Malheureusement, certains pays veulent nous interdire de porter des signes religieux sur leurs territoires. Cet événement nous permet de rallier davantage de personnes qui s’opposent à cette oppression»
  • La Journée mondiale du hijab, célébrée chaque année le 1er février, et l’organisation à but non lucratif qui la soutient, ont été fondées en 2013 par la militante banglado-américaine, Nazma Khan

LONDRES: Certains pays continuent de priver les femmes de leur droit de porter le hijab, un foulard musulman traditionnel, quand elles le souhaitent. De nombreuses femmes craignent de ne pas être autorisées à le porter du tout, selon les organisateurs d’un événement de sensibilisation mondial sur le hijab.

Des milliers de femmes – de toutes religions et origines – du monde entier ont célébré mardi la dixième Journée mondiale du hijab, en publiant des selfies sur les réseaux sociaux avec le hashtag #DressedNotOppressed.

«Malheureusement, certains pays veulent nous interdire de porter des signes religieux sur leurs territoires. Cet événement nous permet de rallier davantage de personnes qui s’opposent à cette oppression», déclare une organisatrice de la Journée mondiale du hijab à Arab News.

Cette année, les organisateurs de l’événement appellent les enseignants du monde entier à faire preuve d’unité et de solidarité avec Fatemeh Anvari, une enseignante musulmane canadienne, retirée de sa classe dans une école du Québec en décembre dernier parce qu’elle portait un hijab. En vertu d’une loi adoptée en 2019, les fonctionnaires occupant des «postes d’autorité» dans la province ne sont pas autorisés à porter des symboles religieux visibles au travail.

«Le Canada ne semble imposer cela qu’au Québec qui entretient des liens étroits avec la France, mais certains pays adoptent une politique plus agressive et cela peut nous rendre plus difficile la tâche d’aider les musulmans à vivre comme bon leur semble», ajoute la porte-parole.

Les organisatrices de la Journée mondiale du hijab affirment que le soutien des personnes non musulmanes à l’événement et à la campagne «Enseignants solidaires avec Fatemeh» a connu un essor remarquable cette année.

«Quand les gens sont témoins de ce que vivent leurs amis musulmans, ils passent à l'action», indiquent-elles. «Les musulmans doivent également informer correctement leurs familles et amis non musulmans.»

Dans le cadre des événements de la journée, une conférence virtuelle mondiale a été organisée. Les intervenants et autres participants ont discuté des problèmes liés à la «hijabophobie», en proposant des perspectives pour les jeunes, le travail et la vie quotidienne.

La Journée mondiale du hijab collabore, pour la première fois cette année, avec un certain nombre d’organisations et d’entreprises internationales – dont American Airlines et Meta, la société mère de Facebook – dans le but de renforcer la campagne, de sensibiliser et d’étendre sa portée.

La Journée mondiale du hijab, célébrée chaque année le 1er février, et l’organisation à but non lucratif qui la soutient, ont été fondées en 2013 par la militante banglado-américaine, Nazma Khan, dans le but d’informer les gens et de leur permettre de prendre conscience des raisons pour lesquelles de nombreuses musulmanes choisissent de porter le hijab. Cette initiative vise également à encourager les femmes à porter le voile le temps d’une journée. L’événement annuel, qui a vu le jour à New York et était initialement organisé sur Facebook, est devenu un phénomène mondial.

Les organisatrices de la journée indiquent que les femmes qui portent le hijab doivent faire face à un certain nombre de stéréotypes, notamment l’idée que l’islam est une religion violente, que le hijab est associé au terrorisme et que les musulmanes sont opprimées et obligées de le porter.

«Dénoncer ces affirmations qui sont fausses s’accompagne de critiques et de réactions négatives», précisent les organisatrices de l’événement. «Nous ne voulons rien d’autre qu’être libres de porter ce que nous voulons et nous sentir en sécurité en le faisant», poursuivent-elles.

Le degré d’intégration des femmes qui portent le hijab dans la société diffère à travers le monde et chaque pays ou ville présente ses propres défis.

«Si nous pouvons donner l’exemple et permettre aux femmes de porter le hijab dans un endroit donné, cela peut conduire à une plus grande acceptation ailleurs», rapportent les organisatrices. «La télévision et les médias revêtent une importance particulière car nous y sommes souvent faussement représentés.»

Ridwana Wallace-Laher, une femme voilée indo-britannique de Bradford en Angleterre, fait tomber les barrières dans le secteur caritatif islamique au Royaume-Uni, qui est traditionnellement dominé par les hommes. Récemment promue au poste de directrice principale de la croissance de l’association caritative internationale Penny Appeal, elle gère plusieurs départements essentiels de l’organisation, notamment le marketing, la communication, la collecte de fonds et la prise en charge des donateurs.

«Je suis dans une position privilégiée», soutient-elle. «Je peux en quelque sorte me considérer comme un exemple à suivre. Nous avons beaucoup de jeunes femmes qui font du bénévolat avec nous. Je pense que c’est une chose très positive pour elles de voir qu’avec la bonne attitude et une véritable passion, nous pouvons être aussi efficaces que nos homologues masculins.»

Du point de vue de l’association caritative, la directrice note que c’est un signe positif pour Penny Appeal de montrer aux femmes que l’égalité est sa priorité, étant donné que le nombre de femmes dans le secteur est largement inférieur. Elle ajoute être motivée par l’évolution de la société et la prise de conscience des gens.

Mère de deux enfants, Ridwana Wallace-Laher souligne qu’il est important que les musulmanes ne se laissent pas affecter par les stéréotypes et la stigmatisation liés au port du hijab. Face aux défis, elle rappelle qu’il s’agit «d’avoir une certaine confiance pour pouvoir se défendre et montrer que vous pouvez être aussi performante que les autres femmes. Le hijab ne devrait pas être un obstacle qui vous empêche de remplir votre rôle ou de faire votre travail le mieux possible.»

Fière de ses racines britanniques et musulmanes, elle soutient que le port du hijab au Royaume-Uni est considéré comme normal et que les musulmanes qui y vivent sont privilégiées, car plus de possibilités leur sont offertes et il est plus facile pour elles d’obtenir une promotion que dans d’autres pays, comme la France ou les États-Unis.

«Mon message pour vous est simplement d’être fières de qui vous êtes et de votre identité, mais aussi de porter votre hijab avec fierté», déclare-t-elle.

Dans un message adressé aux femmes qui n’ont jamais porté de hijab, elle déclare: «Il est impossible de comprendre véritablement quelqu’un tant que vous ne vous mettez pas à sa place… cela pourrait être l’occasion d’essayer de porter le voile et de voir comment vous vous sentez. Très souvent, c’est assez libérateur.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


A l'ONU, l'enquêtrice en chef sur Gaza a encore espoir que les dirigeants israéliens soient un jour jugés

Navi Pillay, la présidente de la commission d'enquête indépendante de l'ONU qui a accusé cette semaine Israël de commettre un génocide à Gaza, ne perd pas espoir que les dirigeants israéliens soient un jour jugés. (AFP)
Navi Pillay, la présidente de la commission d'enquête indépendante de l'ONU qui a accusé cette semaine Israël de commettre un génocide à Gaza, ne perd pas espoir que les dirigeants israéliens soient un jour jugés. (AFP)
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  • Selon les enquêteurs, le président israélien, Isaac Herzog, le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, ont "incité à commettre un génocide"
  • Israël a "rejeté catégoriquement" ce "rapport biaisé et mensonger"

GENEVE: Navi Pillay, la présidente de la commission d'enquête indépendante de l'ONU qui a accusé cette semaine Israël de commettre un génocide à Gaza, ne perd pas espoir que les dirigeants israéliens soient un jour jugés.

"La justice est lente", a affirmé l'ancienne juge sud-africaine, dans un entretien à l'AFP.

Mais "comme l'a dit (Nelson) Mandela, cela semble toujours impossible, jusqu'à ce qu'on le fasse. Je considère qu'il n'est donc pas impossible qu'il y ait des arrestations et des procès" à l'avenir, a-t-elle ajouté.

La commission d'enquête, qui ne s'exprime pas au nom de l'ONU, a établi qu'Israël commet un génocide à Gaza depuis le début de la guerre déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas du 7-Octobre.

Selon les enquêteurs, le président israélien, Isaac Herzog, le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, et l'ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, ont "incité à commettre un génocide".

Israël a "rejeté catégoriquement" ce "rapport biaisé et mensonger".

La Cour pénale internationale (CPI) avait déjà émis des mandats d'arrêt contre MM. Netanyahu et Gallant.

Mme Pillay reconnaît que la CPI dépend des Etats pour la mise en œuvre des mandats d'arrêt car elle n'a "ni shérif, ni forces de police".

Mais elle veut y croire, faisant une comparaison : "Je n'aurais jamais pensé que l'apartheid prendrait fin de mon vivant".

"Tellement douloureux" 

Jeune avocate d'origine indienne dans l'Afrique du Sud de l'apartheid, devenue juge et Haute-Commissaire aux droits de l'homme à l'ONU (2008-2014), Mme Pillay, 83 ans, a l'art de traiter des dossiers difficiles.

Sa carrière l'a menée des cours sud-africaines, où elle a défendu les activistes anti-apartheid et obtenu des droits cruciaux pour les prisonniers politiques, au Tribunal pénal international pour le Rwanda, en passant par la CPI.

Sa mission est des plus ardues depuis qu'elle préside, depuis sa création en 2021, la commission chargée par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU d'enquêter sur les atteintes aux droits dans les territoires palestiniens et en Israël.

Elle déplore d'avoir été qualifiée d'"antisémite" depuis et dénonce les appels sur les réseaux sociaux de ceux qui réclament que les Etats-Unis la sanctionnent, comme Washington l'a fait pour une rapporteure de l'ONU, des juges de la CPI et des ONG palestiniennes.

Mais le plus dur, pour elle et son équipe, est de visionner les vidéos provenant de Gaza.

"Nous nous inquiétons pour notre personnel. Nous les surmenons et c'est traumatisant ces vidéos", dit-elle, citant "des violences sexuelles contre les femmes" et "les médecins qui sont dénudés par l'armée".

"C'est tellement douloureux" à regarder même si "on ne peut pas comparer notre souffrance à celle de ceux qui l'ont vécue", poursuit-elle.

Alors qu'elle présidait le Tribunal pénal international pour le Rwanda, des vidéos de civils abattus ou torturés l'ont aussi "marqué à vie".

Selon elle, la comparaison entre le Rwanda et Gaza ne s'arrête pas là : "Je vois des similitudes. Ce sont les mêmes méthodes".

Du Rwanda à Gaza 

"Dans le cas du Rwanda, c'était le groupe des Tutsi qui était visé. Ici, tous les éléments de preuve montrent que c'est le groupe palestinien qui est visé", dit-elle.

Elle mentionne aussi les propos de dirigeants israéliens qui "déshumanisent" les Palestiniens en les comparant à des "animaux". Comme lors du génocide rwandais, lorsque les Tutsi étaient "traités de cafards", ce qui revient à dire qu'"il est acceptable de les tuer", dénonce-t-elle.

Mme Pillay a indiqué qu'à l'avenir la commission entendait se pencher aussi sur des crimes supposés commis par d'autres "individus", expliquant qu'une grande partie des preuves a été publiée par les soldats israéliens eux-mêmes sur les réseaux sociaux.

Elle déplore toutefois que, faute de financements, la commission n'ait pas pu encore examiner si certains Etats qui fournissent de l'armement à Israël pouvaient être considérés complices.

Un travail qu'elle laisse à son successeur. Elle quitte la commission le 3 novembre en raison de son âge et de problèmes de santé.

Avant cela, elle doit présenter un dernier rapport devant l'Assemblée générale de l'ONU à New York. "J'ai déjà un visa", confie-t-elle.


Gaza: Bruxelles propose de taxer des biens importés d'Israël dans l'UE et de sanctionner deux ministres

La Commission européenne a proposé mercredi de renchérir le coût de certaines importations en provenance d'Israël et de sanctionner deux ministres d'extrême droite du gouvernement de Benjamin Netanyahu.  "Je veux être très claire, le but n'est pas de punir Israël. Le but est d'améliorer la situation humanitaire à Gaza", a affirmé lors d'un point presse la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas. (AFP)
La Commission européenne a proposé mercredi de renchérir le coût de certaines importations en provenance d'Israël et de sanctionner deux ministres d'extrême droite du gouvernement de Benjamin Netanyahu. "Je veux être très claire, le but n'est pas de punir Israël. Le but est d'améliorer la situation humanitaire à Gaza", a affirmé lors d'un point presse la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas. (AFP)
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  • L'exécutif européen avait déjà proposé en août 2024 de sanctionner ces deux ministres. Une tentative vaine, faute d'accord au sein des 27 Etats membres
  • Ces sanctions pour être adoptées requièrent l'unanimité des pays de l'UE

BRUXELLES: La Commission européenne a proposé mercredi de renchérir le coût de certaines importations en provenance d'Israël et de sanctionner deux ministres d'extrême droite du gouvernement de Benjamin Netanyahu.

"Je veux être très claire, le but n'est pas de punir Israël. Le but est d'améliorer la situation humanitaire à Gaza", a affirmé lors d'un point presse la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas.

Les mesures commerciales devraient, si elles étaient adoptées par les pays de l'UE, renchérir de quelque 227 millions d'euros le coût de certaines importations israéliennes, principalement d'origine agricole.

La Commission européenne a également proposé de sanctionner deux ministres israéliens d'extrême droite, Itamar Ben-Gvir, chargé de la Sécurité nationale, et Bezalel Smotrich chargé des Finances, selon un responsable de l'UE.

L'exécutif européen avait déjà proposé en août 2024 de sanctionner ces deux ministres. Une tentative vaine, faute d'accord au sein des 27 Etats membres. Ces sanctions pour être adoptées requièrent l'unanimité des pays de l'UE.

"Tous les États membres conviennent que la situation à Gaza est intenable. La guerre doit cesser", a toutefois plaidé mercredi Mme Kallas. Ces propositions seront sur la table des représentants des 27 Etats membres dès mercredi.

Les sanctions dans le domaine commercial ne nécessitent que la majorité qualifiée des Etats membres. Mais là encore, un accord sera difficile à obtenir, jugent des diplomates à Bruxelles.

Des mesures beaucoup moins ambitieuses, également présentées par la Commission européenne il y a quelques semaines, n'avaient pas trouvé de majorité suffisante pour être adoptées. Avait notamment fait défaut le soutien de pays comme l’Allemagne ou l'Italie.

Les exportations israéliennes vers l'UE, son premier partenaire commercial, ont atteint l'an dernier 15,9 milliards d'euros.

Seuls 37% de ces importations seraient concernés par ces sanctions, si les 27 devaient donner leur feu vert, essentiellement dans le secteur agro-alimentaire.


Trump s'en prend à des magistrats après l'assassinat de Charlie Kirk

Cette capture d'écran provenant de la diffusion en direct du tribunal de l'Utah montre Tyler Robinson, suspect dans le meurtre du militant politique Charlie Kirk, assistant à une audience à distance depuis sa cellule de prison à Provo, dans l'Utah, le 16 septembre 2025. (AFP)
Cette capture d'écran provenant de la diffusion en direct du tribunal de l'Utah montre Tyler Robinson, suspect dans le meurtre du militant politique Charlie Kirk, assistant à une audience à distance depuis sa cellule de prison à Provo, dans l'Utah, le 16 septembre 2025. (AFP)
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  • Dans le viseur du locataire de la Maison Blanche, sur son réseau Truth, se trouvent deux de ses cibles privilégiées : l'ex-procureur spécial Jack Smith, et le juge Juan Merchan qui avait présidé son procès pour des paiements cachés à une star du X
  • Donald Trump reproche à Jack Smith d'avoir ouvert il y a quelques années une enquête sur Turning Point, le mouvement créé par l'influenceur ultraconservateur américain Charlie Kirk, assassiné le 10 septembre

WASHINGTON: Le président américain Donald Trump a de nouveau stigmatisé mercredi des magistrats qui l'avaient poursuivi et jugé durant le mandat de Joe Biden, prenant prétexte du récent assassinat de l'influenceur ultraconservateur Charlie Kirk.

Dans le viseur du locataire de la Maison Blanche, sur son réseau Truth, se trouvent deux de ses cibles privilégiées : l'ex-procureur spécial Jack Smith, et le juge Juan Merchan qui avait présidé son procès pour des paiements cachés à une star du X.

Donald Trump reproche à Jack Smith d'avoir ouvert il y a quelques années une enquête sur Turning Point, le mouvement créé par l'influenceur ultraconservateur américain Charlie Kirk, assassiné le 10 septembre.

"Pourquoi le merveilleux Turning Point a-t-il été mis sous ENQUÊTE par le +Dérangé+ Jack Smith et l'administration Biden Corrompue et Incompétente ?", s'interroge Donald Trump dans un message sur Truth.

"Ils ont essayé de forcer Charlie, ainsi que de nombreuses autres personnes et mouvements, à cesser leurs activités. Ils ont instrumentalisé le ministère de la Justice contre les opposants politiques de Joe Biden, y compris MOI!", s'offusque-t-il encore.

Jack Smith, lui-même visé par une enquête administrative depuis le retour au pouvoir de Donald Trump, avait été nommé procureur spécial en 2022.

Il avait lancé des poursuites fédérales contre Donald Trump, pour tentatives illégales d'inverser les résultats de l'élection de 2020 et rétention de documents classifiés après son départ de la Maison Blanche.

Les poursuites avaient été abandonnées après la réélection de Trump, en vertu de la tradition consistant à ne pas poursuivre un président en exercice. Jack Smith avait ensuite démissionné du ministère de la Justice.

Sans jamais le citer nommément, le président Trump s'en prend également sur le réseau Truth à Juan Merchan, qui a présidé le procès Stormy Daniels. Le président avait été reconnu coupable de 34 chefs d'accusation, pour des paiements cachés de 130.000 dollars à l'ex-star du X.

Donald Trump exprime le souhait que le juge "corrompu" paie "un jour un prix très élevé pour ses actions illégales".

Depuis l'assassinat de Charlie Kirk, le camp républicain redouble de véhémence contre les démocrates et organisations progressistes, accusés de promouvoir la violence politique.

"La gauche radicale a causé des dégâts énormes au pays", a affirmé le président républicain mardi, avant son départ au Royaume-Uni. "Mais nous y remédions".

Selon le Washington Post, un élu républicain du Wisconsin a déposé une proposition de loi visant à bloquer les fonds fédéraux aux organisations employant des personnes "qui tolèrent et célèbrent la violence politique".

Le New York Times précise pour sa part que sont notamment dans le viseur l'Open Society Foundation du milliardaire George Soros ainsi que la Ford Foundation, qui toutes deux financent des organisations de gauche.