L'écrivain Michel Bussi s'essaie à la SF pour «casser les genres»

L'écrivain français Michel Bussi pose lors d'une séance photo à Paris, le 28 janvier 2022. (Photo, AFP)
L'écrivain français Michel Bussi pose lors d'une séance photo à Paris, le 28 janvier 2022. (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 30 janvier 2022

L'écrivain Michel Bussi s'essaie à la SF pour «casser les genres»

  • Ce Normand refuse les étiquettes, qui lui resteraient de ses précédents livres: auteur régionaliste, de polar, d'intrigues sentimentales...
  • En 2097, une révolution a modifié toute la condition humaine: la télétransportation pour tous

PARIS : L'écrivain français Michel Bussi, géographe devenu romancier, a démarré comme écrivain de terroir. Après 15 ans de succès, il s'attaque à la science-fiction parce que, "dans la littérature populaire, c'est intéressant de casser les genres".

Ce Normand refuse les étiquettes, qui lui resteraient de ses précédents livres: auteur régionaliste, de polar, d'intrigues sentimentales...

Dans "Nouvelle Babel" (éditions Presses de la Cité), qui sort jeudi, lui qui aime d'habitude balader ses personnages entre passé et présent se transporte donc dans un futur lointain.

En 2097, une révolution a modifié toute la condition humaine: la télétransportation pour tous. La planète n'est plus qu'un seul État, sans frontières. Chacun vit où il veut. L'espagnol est la langue de l'humanité.

"Mon statut d'écrivain qui vend beaucoup m'offre une immense liberté. Je ne sais pas si +Nouvelle Babel+ aurait été accepté par un éditeur à une autre époque. Non seulement il l'est, mais il sera défendu. Peu de bouquins de science-fiction bénéficieront d'un lancement comme celui-là. Et moi, c'est le roman auquel je crois", commente l'auteur.

«Le faux Houellebecq»

Sur ce terrain où on ne l'attendait pas, Michel Bussi noue une intrigue politique. Son roman d'anticipation démarre par un attentat inexplicable? On pense soudain à "Anéantir" de Michel Houellebecq. Mais la comparaison s'arrête là.

"J'ai écrit avant le confinement et, depuis, on a vu, comme dans le roman, les gens qui télétravaillaient déserter les villes", remarque le géographe. Pour autant, "je ne suis pas visionnaire, je ne vais pas faire le faux Houellebecq".

Michel Bussi, contrairement à l'autre Michel écrivain, accorde aux journalistes toutes les interviews qu'ils demandent. Son œuvre romanesque est quasi ignorée des universitaires, et rarement commentée par les critiques littéraires. Et il n'a pas la prétention de nourrir le débat politique sur l'avenir de la civilisation occidentale.

Même quand on vend comme lui 721 000 exemplaires par an (quatrième auteur le plus vendu en 2021), "on n'est pas reconnu dans la rue, on a une vie complètement anonyme", explique-t-il à l'AFP. "Dans mon quartier, je peux aller chercher mon pain tranquillement".

Pour être laissé en paix, il ne livre que peu d'éléments sur sa vie. Par exemple sur son parcours avant ses 40 ans, l'âge auquel il a publié son premier roman, alors qu'il était chercheur au CNRS, expert en géographie électorale.

«Pas fan de l'autobiographie»

Les différents portraits de lui dans la presse permettent de savoir qu'il est issu de "la classe moyenne", fils d'une institutrice "qui l'élevait seule" après "la mort brutale" de son père ouvrier en aciérie, quand il avait 10 ans.

Si la question de la filiation hante nombre de ses récits, il ne veut pas s'étendre sur le sujet. À ses fans, il en apprendra à peine plus dans "La Fabrique du suspense", premier titre d'une collection des éditions Le Robert où les écrivains racontent leur méthode.

Ce natif de la région de Rouen s'y décrit comme marqué par cette "campagne ouvrière" où "on passe en quelques pas d'une tour de château à une cheminée d'usine".

Dans ce livre à paraître le 3 mars, où il détaille sa technique de l'intrigue à rebondissements ("l'art du twist"), il dit avoir "écrit avec un peu moins de plaisir la partie biographique, je suis resté à la surface des choses, parce que je ne suis pas fan de l'autobiographie".

"Je comprends bien que c'est ce que les gens ont envie de lire, mais ce n'est pas ce que j'ai envie d'écrire", poursuit-il. Tout juste saura-t-on que "j'étais dans un milieu où il n'y avait pas vraiment de modèles en littérature. On ne m'imposait pas de classiques. Comme lecteur, je me suis fait tout seul".


Message of Love: un concert évènement à Dubaï au profit du Liban

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  • Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 »
  • Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale

DUBAI: Message of Love, en collaboration avec One Lebanon, est un concert qui rassemble des stars libanaises pour une soirée mémorable de musique dédiée au Liban.
Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 », « Watani », « Elle s'appelait Beirut » et « Waynik Beirut », ainsi que des chansons libanaises qui réchauffent le cœur et qui trouveront un écho profond auprès du public.

Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale.

 


Spike Lee présidera le jury du Festival international du film de la mer Rouge

Le cinéaste Spike Lee, lauréat d'un Oscar et connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge. (AFP)
Le cinéaste Spike Lee, lauréat d'un Oscar et connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge. (AFP)
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  • Le cinéaste Spike Lee, connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge
  • La quatrième édition du festival aura lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, du 5 au 14 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, Al Balad

DUBAÏ: Le cinéaste Spike Lee, connu pour des films comme "Malcom X" et "BlacKkKlansman", présidera cette année le jury de la compétition des longs métrages du Festival international du film de la mer Rouge.

La quatrième édition du festival aura lieu à Djeddah, en Arabie saoudite, du 5 au 14 décembre, dans la vieille ville de Djeddah, Al Balad.

La compétition Red Sea: Features présentera les plus grandes réalisations d'un large éventail de cinéastes de la région arabe, d'Asie et d'Afrique. Seize longs métrages ont été sélectionnés pour présenter les œuvres les plus convaincantes, uniques et impressionnantes de l'année écoulée. Les gagnants seront sélectionnés par Lee et le reste du jury pour recevoir les très convoités Yusr Awards.

En 2023, le Yusr d'or du meilleur long métrage a été décerné à "In Flames", réalisé par Zarrar Khan.

Lee participera également au volet In Conversation du festival, qui accueille des sommités du secteur venues du monde entier pour partager leurs points de vue et avoir des discussions constructives sur leurs pratiques, leurs passions et leurs histoires.

Jomana Al Rashid, présidente de la Red Sea Film Foundation, a déclaré dans un communiqué: "En vue de notre quatrième édition, nous sommes honorés d'accueillir le légendaire Spike Lee en tant que président du jury du festival cette année. Spike est un réalisateur pionnier dont l'œuvre emblématique a eu un impact durable sur le cinéma en tant que média et sur la culture en général. Son énergie, sa perspicacité et son engagement sincère en faveur de la créativité et des nouvelles voix font de lui le candidat idéal pour diriger notre jury cette année - nous avons hâte qu'il s'engage avec les talents naissants de notre compétition".
 
Lee a ajouté: "Ayant eu la chance d'expérimenter directement l'incroyable réalisation de films, l'atmosphère et la créativité du Festival international du film de la mer Rouge en 2022, c'est un privilège de revenir cette année en tant que président du jury. En plus de créer un creuset où les cultures se rassemblent pour célébrer notre importante forme d'art, il est vital de continuer à mettre en avant les jeunes cinéastes émergents qui trouvent leur voix dans l'industrie, et il est passionnant de voir des réalisateurs débutants de toute la région arabe, d'Asie et d'Afrique dans le cadre de la compétition de cette année. J'ai hâte de me plonger dans le programme et de prendre des décisions qui, j'en suis sûr, seront très difficiles à prendre aux côtés des éminents membres du jury".

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La marque de luxe égyptienne Okhtein ouvre une boutique à Dubaï en prévision de son ouverture en Arabie saoudite

Mounaz Abdel Raouf et Aya Abdel Raouf. (Getty Images)
Mounaz Abdel Raouf et Aya Abdel Raouf. (Getty Images)
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  • La marque de luxe égyptienne Okhtein, qui a été vantée par des célébrités telles que Beyonce, Halle Berry et Gigi Hadid, a ouvert son premier magasin à Dubaï, sa première présence physique dans le Golfe avant de s'étendre en Arabie saoudite en 2025

DUBAÏ: La marque de luxe égyptienne Okhtein, qui a été vantée par des célébrités telles que Beyonce, Halle Berry et Gigi Hadid, a ouvert son premier magasin à Dubaï, sa première présence physique dans le Golfe avant de s'étendre en Arabie saoudite en 2025.

Fondée par les sœurs Aya et Mounaz Abdel Raouf, Okhtein allie l'art du Moyen-Orient à l'attrait de la mode mondiale.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Aya a expliqué à Arab News la décision d'ouvrir à Dubaï: "Dubaï est la plaque tournante de la mode au Moyen-Orient et est facilement accessible aux clients internationaux. C'est une ville clé de la scène de la mode dans la région du CCG et elle occupe une place particulière pour nous".

Mounaz a déclaré que les éléments de conception caractéristiques d'Okhtein, tels que le placage d'or, les cristaux et les embellissements Swarovski, correspondent à la préférence de la clientèle du Golfe pour les pièces détaillées et opulentes. Cet élément "bling" est quelque chose que nos clients apprécient vraiment", a-t-elle déclaré.

Après l'ouverture de la boutique de Dubaï, Okhtein prévoit de poursuivre son expansion en ouvrant une boutique dans le Kingdom Mall de Riyad, prévue pour le début de l'année 2025. Mounaz a décrit le marché saoudien comme une "étape naturelle".

"Le marché du luxe en Arabie saoudite représente une énorme opportunité. Il s'agit d'un marché important et en pleine croissance, avec une clientèle qui connaît bien notre marque. De nombreux clients saoudiens achètent déjà chez nous lorsqu'ils visitent l'Égypte, nous sommes donc convaincues que nous serons accueillies à bras ouverts", a déclaré Mounaz.

Aya s'est exprimée sur la présence internationale croissante d'Okhtein: "Nous sommes honorées de cette reconnaissance internationale, qui nous fait pousser la marque encore plus loin. C'est à la fois un sentiment de joie et d'humilité".

"Nous nous sommes engagées à montrer au monde le rêve du luxe arabe, et bien que nous ayons parcouru un long chemin, il reste encore beaucoup à faire", a-t-elle ajouté.

L'un des moments les plus marquants pour les sœurs a été lorsque la mannequin américaine Gigi Hadid a montré les sacs Okhtein sur les réseaux sociaux.

"Elle a stylisé trois de nos sacs d'une manière très cool et inattendue. Gigi est la fusion parfaite des influences arabes et internationales, et son style et sa personnalité ont rendu ce moment encore plus spécial pour nous. Voir nos sacs sur elle était vraiment excitant", a déclaré Mounaz.

La marque a également collaboré avec la marque de luxe française Balmain pour sa collection printemps/été 2023, créant un bustier à partir de résine usée.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com