La Constitution est-elle un texte sacré dont il est interdit d’amender le moindre article même si ceux qui l’ont élaborée conviennent qu’il est urgent, vital voire salutaire d’introduire un changement même formel sur le texte en question, en réponse aux exigences imposées par la conjoncture que le pays traverse ?
Autrement dit, dans les régimes démocratiques, où la gestion des affaires de la cité participe de la volonté du peuple, est-il encore acceptable qu’un texte rédigé par des humains en fonction de leurs intérêts devienne, par la décision d’autres humains, un texte relevant du sacré qu’on ne peut approcher ni de près ni de loin et à n’importe quel prix ?
Dans la Tunisie post-révolution et post-25 juillet 2021, la question relative à l’amendement de certains chapitres de la Constitution de 2014, considérés comme incitant à la division, voire à la discorde entre les Tunisiens, s’est posée, ces derniers mois, avec insistance, opposant deux clans convaincus qu’ils ne peuvent jamais s’entendre.
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