Les forces loyalistes poussent les Houthis hors de vastes zones du Yémen

Des combattants yéménites pro-gouvernementaux occupent une position à la périphérie d'al-Jawba à Marib le 27 janvier 2022. (Photo, Saleh Al-Obeidi / AFP)
Des combattants yéménites pro-gouvernementaux occupent une position à la périphérie d'al-Jawba à Marib le 27 janvier 2022. (Photo, Saleh Al-Obeidi / AFP)
Des combattants yéménites pro-gouvernementaux occupent une position à la périphérie d'al-Jawba à Marib le 27 janvier 2022. (Photo, Saleh Al-Obeidi / AFP)
Des combattants yéménites pro-gouvernementaux occupent une position à la périphérie d'al-Jawba à Marib le 27 janvier 2022. (Photo, Saleh Al-Obeidi / AFP)
Des combattants yéménites pro-gouvernementaux occupent une position à la périphérie d'al-Jawba à Marib le 27 janvier 2022. (Photo, Saleh Al-Obeidi / AFP)
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Publié le Dimanche 30 janvier 2022

Les forces loyalistes poussent les Houthis hors de vastes zones du Yémen

  • De nouvelles victoires pour les combattants des Brigades des Géants
  • Leurs succès ont atténué la pression sur les troupes gouvernementales qui défendent la ville centrale de Marib depuis février de l'année dernière

AL-MUKALLÂ : Des combattants loyalistes des Brigades des Géants ont poussé samedi les Houthis hors de vastes zones du centre du Yémen alors que la milice soutenue par l'Iran subissait de nouvelles défaites militaires. 

«L'armée nationale et les Brigades des Géants infligent de lourds coups aux Houthis », a déclaré le porte-parole de l'armée, le général Abdou Abdellah Majili, à Arab News.

«L'armée nationale et les Brigades des Géants infligent de lourds coups aux Houthis», a affirmé le porte-parole de l'armée, le général Abdou Abdellah Majili, à Arab News. 

Les troupes gouvernementales ont repris Najed et Al-Hajela dans le district de Juba et ont progressé dans le district d'Abedia, tous deux au sud de Marib, a révélé Majili.

Les Brigades des Géants ont pris d'assaut des sites Houthis dans la chaîne de montagnes de Malla'a au moment où ils cherchaient à rejoindre les troupes de l'armée à l'extérieur de la base militaire d'Um Resh sous le contrôle des Houthis à Juba. Les Brigades des Géants ont également repris leur offensive à l'intérieur de la province d'Al-Bayda contrôlée par les Houthis, reprenant la région de Gharaba dans le district de Natea, à l'est d'Al-Bayda. 

Les Houthis ont subi une série de défaites militaires depuis le début de cette année, lorsque les Brigades des Géants ont lancé une offensive qui a conduit à la reprise de la province riche en pétrole de Shabwa et a pris le contrôle de grandes parcelles de terres des Houthis dans le champ de bataille de la province de Marib.

Leurs succès ont atténué la pression sur les troupes gouvernementales qui défendent la ville centrale de Marib depuis février de l'année dernière.

Des centaines de Houthis ont été tués à Marib, Shabwa et Al-Bayda depuis le début de cette année, lorsque la Coalition pour rétablir la légitimité au Yémen a intensifié les frappes aériennes contre les cibles militaires de la milice. 

Les Brigades des Géants ont maintenant redéployé certains de leurs combattants et ont remercié la coalition pour le soutien militaire à leurs forces depuis le premier jour de leur offensive.

«Les forces ont achevé leur mission en libérant le district de Shabwa et en le sécurisant, et ont poussé les Houthis hors du district de Harib, au sud de Marib », a déclaré un responsable des Brigades des Géants.

«Les troupes qui ont été repositionnée n'ont pas quitté les lignes de front, mais ont plutôt commencé à mettre en place des mesures défensives afin de repousser toute attaque militaire des Houthis.

«Ce qui n'est pas encore libéré dans la province de Marib est laissé au gouvernement, qui compte des centaines de milliers de soldats, et c'est à leur tour d'expulser les Houthis de Marib».

Le ministère yéménite de la Défense a annoncé samedi qu'une frappe aérienne de la coalition avait tué neuf Houthis et détruit un canon après avoir ciblé leur emplacement dans le district de Jabal Habashy, à l'ouest de Taiz. 

Les combats entre les troupes gouvernementales et les Houthis se sont intensifiés à Jabal Habashy depuis la semaine dernière, lorsque les troupes gouvernementales ont lancé une nouvelle offensive pour libérer le district et briser le siège des Houthis sur Taiz.

Plus tôt, cinq combattants des Brigades des Géants ont été tués et plusieurs autres blessés lorsqu'un missile tiré par les Houthis a touché leur emplacement à Al-Safha dans le district de Bayhan à Shabwa.

 

Ce texte est une traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Finul: quatre soldats italiens blessés, Rome accuse le Hezbollah

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  • Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban
  • Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus

ROME: Quatre soldats italiens ont été légèrement blessés lors d'une nouvelle "attaque" contre la mission de maintien de la paix de l'ONU au Liban, la Finul, a indiqué vendredi le gouvernement italien, qui en a attribué la responsabilité au Hezbollah.

"J'ai appris avec profonde indignation et inquiétude que de nouvelles attaques avaient visé le QG italien de la Finul dans le sud du Liban (et) blessé des soldats italiens", a indiqué dans un communiqué la Première ministre Giorgia Meloni.

"De telles attaques sont inacceptables et je renouvelle mon appel pour que les parties en présence garantissent à tout moment la sécurité des soldats de la Finul et collaborent pour identifier rapidement les responsables", a-t-elle affirmé.

Mme Meloni n'a pas désigné le responsable de cette attaque, mais son ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani a pointé du doigt le Hezbollah: "Ce devraient être deux missiles (...) lancés par le Hezbollah, encore une fois", a-t-il déclaré là la presse à Turin (nord-ouest).

Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a indiqué à l'AFP que Rome attendrait une enquête de la Finul.

Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban, qui abrite le contingent italien et le commandement du secteur ouest de la Finul".

"J'essayerai de parler avec le nouveau ministre israélien de la Défense (Israël Katz, ndlr), ce qui a été impossible depuis sa prise de fonction, pour lui demander d'éviter d'utiliser les bases de la Finul comme bouclier", a affirmé le ministre de la Défense Guido Crosetto, cité par le communiqué.

Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus, dont une vingtaine dus à des tirs ou des actions israéliennes.

Plus de 10.000 Casques bleus sont stationnés dans le sud du Liban, où la Finul est déployée depuis 1978 pour faire tampon avec Israël. Ils sont chargés notamment de surveiller la Ligne bleue, démarcation fixée par l'ONU entre les deux pays.

L'Italie en est le principal contributeur européen (1.068 soldats, selon l'ONU), devant l'Espagne (676), la France (673) et l'Irlande (370).


Syrie: le bilan des frappes israéliennes sur Palmyre s'élève à 92 morts

Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
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  • Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie
  • Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah

BEYROUTH: Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan.

Mercredi, trois frappes israéliennes ont ciblé la ville moderne attenante aux ruines gréco-romaines de la cité millénaire de Palmyre. Une d'entre elles a touché une réunion de membres de groupes pro-iraniens avec des responsables des mouvements irakien d'Al-Noujaba et libanais Hezbollah, selon l'Observatoire.

Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.

Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah.

L'ONG avait fait état la veille de 82 morts.

Ces frappes israéliennes sont "probablement les plus meurtrières" ayant visé la Syrie à ce jour, a déclaré jeudi devant le Conseil de sécurité Najat Rochdi, adjointe de l'envoyé spécial de l'ONU en Syrie.

Depuis le 23 septembre, Israël a intensifié ses frappes contre le Hezbollah au Liban mais également sur le territoire syrien, où le puissant mouvement libanais soutient le régime de Damas.

Depuis le début de la guerre civile en Syrie, Israël a mené des centaines de frappes contre le pays voisin, visant l'armée syrienne et des groupes soutenus par Téhéran, son ennemi juré. L'armée israélienne confirme rarement ces frappes.

Le conflit en Syrie a éclaté après la répression d'un soulèvement populaire qui a dégénéré en guerre civile. Il a fait plus d'un demi-million de morts, ravagé les infrastructures et déplacé des millions de personnes.

Située dans le désert syrien et classée au patrimoine mondial de l'Unesco, Palmyre abrite des temples gréco-romains millénaires.

 


Israël annonce mettre fin à un régime de garde à vue illimitée pour les colons de Cisjordanie

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  • Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne
  • Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé vendredi que le régime dit de la détention administrative, équivalent d'une garde à vue quasi illimitée, ne serait désormais plus applicable aux colons israéliens en Cisjordanie.

Alors que "les colonies juives [en Cisjordanie] sont soumises à de graves menaces terroristes palestiniennes [...] et que des sanctions internationales injustifiées sont prises contre des colons [ou des entreprises oeuvrant à la colonisation], il n'est pas approprié que l'Etat d'Israël applique une mesure aussi sévère [la détention administrative, NDLR] contre des colons", déclare M. Katz dans un communiqué.

Israël occupe la Cisjordanie depuis 1967 et les violences ont explosé dans ce territoire palestinien depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas à Gaza, le 7 octobre 2023.

Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne. Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Face à la montée des actes de violences commis par des colons armés, plusieurs pays occidentaux (Etats-Unis, Union européenne, Royaume-Uni et Canada notamment) ont au cours des douze derniers mois pris des sanctions (gel des avoirs, interdiction de voyager) contre plusieurs colons qualifiés d'"extrémistes".

Il y a quelques jours, les Etats-Unis ont sanctionné pour la première fois une entreprise israélienne de BTP active dans la construction de colonies en Cisjordanie.

La détention administrative est une procédure héritée de l'arsenal juridique de la période du Mandat britannique sur la Palestine (1920-1948), avant la création d'Israël. Elle permet aux autorités de maintenir un suspect en détention sans avoir à l'inculper, pendant des périodes pouvant aller jusqu'à plusieurs mois, et pouvant être renouvelées pratiquement à l'infini.

Selon le Club des prisonniers palestiniens, ONG de défense des Palestiniens détenus par Israël, plus de 3.430 Palestiniens se trouvaient en détention administrative fin août. Par comparaison, seuls huit colons juifs sont détenus sous ce régime à ce jour, selon le quotidien israélien de gauche Haaretz vendredi.

L'annonce de la fin de la détention administrative pour les colons survient au lendemain de l'émission par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêts internationaux contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant recherchés par la justice internationale pour des "crimes de guerres" et "crimes contre l'humanité".

M. Netanyahu a rejeté catégoriquement la décision de la Cour comme une "faillite morale" et une mesure animée par "la haine antisémite à l'égard d'Israël".