Pas encore remis des accords de normalisation d’Israël avec les Émirats arabes unis et le Bahreïn, les dirigeants palestiniens se sont repliés sur leur sujet de discussion le plus honteux et le moins convaincant: la réunification nationale. Le Hamas et leurs rivaux du Fatah se sont entendus jeudi sur l'organisation «d'ici six mois» des premières élections palestiniennes en 15 ans. Cela, disent-ils, leur permettra de former un front uni contre Israël.
Il n'y a pratiquement aucune chance que cela se produise réellement. Cette dernière proposition va disparaître presque certainement, comme toutes les autres promesses précédentes. Le processus de réconciliation entre le Fatah et le Hamas a commencé depuis l'accord sur un gouvernement d'unité nationale en 2011 et puis la constitution d’un pacte Fatah-Hamas en 2014 pour former un gouvernement combiné - mais en vain. Il n’ya pas eu d’élections législatives depuis la victoire bouleversée du mouvement islamiste Hamas en 2006, et celle du président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, qui est resté en place malgré l'expiration de son mandat en 2009.
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