Entre la répression et l’usage légal de la force, il n’y a qu’un cheveu. En octobre 2020, à Sbeïtla, un homme trouve la mort dans la démolition d’un kiosque anarchique en présence de la police. En juin 2021, à Sidi Hassine, la police agresse un jeune après l’avoir dénudé.
Les exemples sur l’usage disproportionné de la force quand il s’agit d’interpellation ou pour mater une manifestation ne manquent pas. Ce qui est frappant dans les images qui restituent des scènes d’agression violentes parmi les forces de l’ordre, c’est que les agents qui commettent ces actes sont généralement des policiers en civil. Soit des agents auxquels on fait appel en renfort pour gonfler les rangs des forces formées pour intervenir et rétablir l’ordre public en cas d’émeutes ou de manifestation. Or ces agents non formés et non initiés à la gestion des troubles se trouvent démunis des principes élémentaires de l’intervention organisée dans le cas d’une présence massive de citoyens. Sans commandement, sans stratégie, ils peuvent s’adonner à des actions musclées qui les exposent à des poursuites pour coups et blessures envers les citoyens. Mais des drames peuvent aussi survenir entraînant mort d’hommes.
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