Un «réseau d’espionnage» iranien a recruté des femmes en ligne, selon Israël

 L’agent iranien appelé «Rambod Namdar» aurait recruté les femmes sur Facebook. (Réseaux sociaux, Facebook)
L’agent iranien appelé «Rambod Namdar» aurait recruté les femmes sur Facebook. (Réseaux sociaux, Facebook)
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Publié le Jeudi 13 janvier 2022

Un «réseau d’espionnage» iranien a recruté des femmes en ligne, selon Israël

  • Plusieurs Israéliennes, dont l'identité est tenue secrète, avaient été recrutées sur Facebook par un agent iranien appelé «Rambod Namdar»
  • Parmi les différentes missions de ces femmes, récupérer des documents de l’armée ou prendre des photos de l’ambassade américaine

JÉRUSALEM: Mercredi, en pleines négociations sur le programme nucléaire iranien à Vienne, Israël a affirmé avoir démantelé un «réseau secret d'espionnage iranien» recrutant des femmes israéliennes sur les réseaux sociaux, pour les charger de différentes missions, comme récupérer des documents de l'armée.

Le Shin Beth, le service de renseignement intérieur, a indiqué dans un communiqué que plusieurs Israéliennes, dont l'identité est tenue secrète, avaient été recrutées sur Facebook par un agent iranien appelé «Rambod Namdar», qui se faisait passer pour un Juif vivant en Iran.

«Bien que les femmes soupçonnaient qu’il était membre des services iraniens, certaines ont poursuivi leurs contacts, acceptant des missions en échange de sommes d'argent», a ajouté le Shin Beth, précisant qu'après le recrutement sur Facebook, les communications passaient le plus souvent par la messagerie cryptée WhatsApp.

Au total, quatre femmes ont été inculpées pour différentes accusations par le tribunal de Jérusalem. Une des suspectes, une femme de 40 ans de Holon, en banlieue de Tel-Aviv, était en contact avec «Rambod» depuis des années et a accompli plusieurs missions, notamment en prenant des photos de l'ambassade américaine.

Le recruteur présumé lui avait aussi demandé de convaincre son fils, avant le début de son service militaire, d'intégrer la direction du renseignement militaire dans le but de récupérer par son biais des documents sensibles, poursuit le Shin Beth, aussi appelé Shabak en Israël.

Une autre suspecte, une femme de 57 ans vivant à Bet Shemesh, près de Jérusalem, a aussi reçu une demande pour pousser son fils à intégrer le renseignement militaire et reçu la somme de 5 000 dollars (environ 4360 euros) de «Rambod» pour plusieurs missions sur quatre ans. Par exemple, mettre en place dans sa ville une association de Juifs originaires d'Iran en fournissant des informations sur chacun d'eux, prendre des photos d'édifices publics, voire tenter de se rapprocher d'une élue de la Knesset (Parlement).

Au total, quatre femmes ont été inculpées pour différentes accusations par le tribunal de Jérusalem dans cette affaire qui intervient en parallèle des discussions à Vienne, en Autriche, pour sauver l'accord de 2015 sur le nucléaire, censé empêcher l'Iran de se doter de l'arme atomique.

Mais l'État hébreu voit d'un mauvais œil un possible accord international sur le programme nucléaire de l'Iran, son ennemi n°1. Téhéran dément fermement de son côté vouloir se doter de l'arme nucléaire. «L'État d'Israël est en campagne permanente contre l'Iran. C'est clair: nous constatons des efforts incessants et des tentatives des Gardiens de la Révolution iranienne pour recruter des citoyens israéliens», a commenté le Premier ministre, Naftali Bennett, farouche opposant à un accord sur le programme nucléaire iranien.

«N'ayez aucun doute: le long bras de nos services de sécurité va attraper quiconque tente de nuire à la sécurité d'Israël», a-t-il prévenu mercredi, en appelant les Israéliens à rester «vigilants» sur les réseaux sociaux face aux tentatives iraniennes.

Le mois dernier, plusieurs sites israéliens ont été la cible d'attaques informatiques imputées par des experts à l'Iran. Et en novembre, l'homme de ménage du ministre de la Défense, Benny Gantz, avait été accusé d'espionnage pour le compte d'un groupe de hackers liés à Téhéran. Ces attaques font partie d’une guerre de l'ombre entre Israël et l’Iran, les deux pays rivalisant notamment de cyberattaques.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Sisi rencontre Burhan au Caire pour discuter du rétablissement de la stabilité au Soudan

 La présidence égyptienne montre le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi (à droite) lors d'une réunion avec le chef de l'armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhan au Caire, le 4 novembre 2024. (File/AFP)
La présidence égyptienne montre le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi (à droite) lors d'une réunion avec le chef de l'armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhan au Caire, le 4 novembre 2024. (File/AFP)
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  • Les 2 dirigeants ont également prévu de se consulter sur le renforcement des liens bilatéraux
  • La visite de M. Al-Burhan intervient dans un contexte de conflit permanent au Soudan, où les combats entre l'armée soudanaise et les forces de soutien rapide ont dévasté le pays

DUBAI : Le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi et le président du Conseil souverain transitoire du Soudan, le général Abdel Fattah Al-Burhan, se sont rencontrés lundi au Caire pour discuter des moyens de rétablir la stabilité et de promouvoir le développement au Soudan.

Les deux dirigeants ont également prévu de se consulter sur le renforcement des liens bilatéraux et d'aborder diverses questions régionales, a rapporté Ahram Online.

La visite de M. Al-Burhan intervient dans un contexte de conflit permanent au Soudan, où les combats entre l'armée soudanaise et les forces de soutien rapide ont dévasté le pays.

M. Al-Burhan a déclaré Khartoum "libérée" du contrôle des forces de soutien rapide en mars, après une importante poussée militaire.

La guerre, qui a éclaté en avril 2023 en raison de différends concernant l'intégration des forces de soutien rapide dans l'armée, a fait des dizaines de milliers de morts, les deux parties étant accusées d'avoir commis des atrocités.

Le Soudan reste profondément divisé, l'armée contrôlant le nord et l'est du pays, tandis que les forces de sécurité soudanaises détiennent la majeure partie du Darfour et certaines parties du sud.


Le chef de la lutte antiterroriste irakienne s'entretient avec les émissaires égyptien et jordanien

M. Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha. (INA)
M. Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha. (INA)
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  • Les réunions ont porté sur le renforcement de la coopération, l'échange d'expertise et le partage des perspectives sur les questions de sécurité
  • Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha, selon un communiqué du service de lutte contre le terrorisme

DUBAI : Le chef du service irakien de lutte contre le terrorisme, le général de corps d'armée Karim Al-Tamimi, a tenu lundi des réunions séparées avec les envoyés militaires égyptien et jordanien afin de discuter des moyens de renforcer la coopération en matière de sécurité.

Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha, selon un communiqué du service de lutte contre le terrorisme.

Les réunions ont porté sur le renforcement de la coopération, l'échange d'expertise et le partage de perspectives sur les questions de sécurité entre les trois pays.


Le ministre saoudien des Affaires étrangères discute des négociations entre les États-Unis et l'Iran avec son homologue iranien

 Une photo fournie par le ministère saoudien des Affaires étrangères montre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan (R), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Riyad, le 9 octobre 2024. (AFP)
Une photo fournie par le ministère saoudien des Affaires étrangères montre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan (R), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Riyad, le 9 octobre 2024. (AFP)
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  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane a discuté avec son homologue iranien Abbas Araghchi des derniers développements dans les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran lors d'un appel téléphonique
  • Le prince Faisal a reçu lundi un appel téléphonique de M. Araghchi au cours duquel ils ont discuté du troisième cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran, qui s'est tenu samedi à Mascate, la capitale d'Oman

RIYADH : Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane a discuté avec son homologue iranien Abbas Araghchi des derniers développements dans les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran lors d'un appel téléphonique, a déclaré le ministère saoudien des Affaires étrangères le 28 avril.

Le prince Faisal a reçu lundi un appel téléphonique de M. Araghchi au cours duquel ils ont discuté du troisième cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran, qui s'est tenu samedi à Mascate, la capitale d'Oman.

Les ministres ont également discuté des liens bilatéraux et des questions d'intérêt commun, a ajouté le communiqué du ministère.