La division chiite en Irak complique la formation d’un gouvernement

Le nouveau parlement irakien a tenu sa première session dimanche, près  de  trois  mois après le vote des Irakiens aux élections générales. (Photo, AP)
Le nouveau parlement irakien a tenu sa première session dimanche, près de trois mois après le vote des Irakiens aux élections générales. (Photo, AP)
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Publié le Mercredi 12 janvier 2022

La division chiite en Irak complique la formation d’un gouvernement

  • L’Irak est embourbé dans la corruption, la crise économique, avec des menaces de violence persistantes
  • L'une des premières tâches du parlement doit être d'élire le président, qui nommera ensuite un Premier ministre

BAGDAD : Trois mois tendus après les élections législatives, le parlement irakien a enfin tenu sa session inaugurale, mais les débats d'ouverture ont rapidement dégénéré en disputes acharnées entre factions chiites.
En Irak multiconfessionnel et multiethnique, la formation de gouvernements a impliqué des négociations complexes depuis l'invasion américaine de 2003 qui a renversé le dictateur Saddam Hossein.
Le Parlement ne s'est réuni que pour la première fois depuis le vote du 10 octobre, dimanche, après que la plus haute juridiction irakienne a rejeté une plainte pour irrégularités électorales déposée par la coalition chiite et pro-Iran Al-Hachd al-Chaabi, une ancienne alliance paramilitaire.
Les analystes politiques avertissent qu'il reste encore plusieurs étapes difficiles à franchir avant la formation d'un nouveau gouvernement.
L'Irak essaie de sortir de près de deux décennies de conflit mais est embourbé dans la corruption, la crise économique, avec des menaces de violence persistantes.
Les députés nouvellement élus se sont réunis pour une cérémonie de prestation de serment et dans le but d’élire leur président, mais le débat a vite tourné au vinaigre.
Les vidéos filmées par des députés montrant des législateurs devenant verbalement agressifs les uns envers les autres, soulignent les divisions entre les groupes chiites.
La période postélectorale en Irak a été marquée par de fortes tensions, des violences et des allégations de fraude électorale.
L'une des premières tâches du parlement doit être d'élire le président du pays, qui nommera ensuite un Premier ministre chargé de former un nouveau gouvernement.
Le religieux chiite Moqtada al-Sadr, qui a autrefois dirigé une milice anti-américaine et qui s'oppose à toute ingérence étrangère, a répété à plusieurs reprises que le prochain Premier ministre serait choisi par son mouvement.
Le parti de Moqtada al-Sadr a remporté la plus grande part avec 73 des 329 sièges du parlement, soit plus d'un cinquième du total.
Mais le Cadre de coordination, notamment des groupes pro-iraniens tels que l'Alliance Fatah (conquête), le bras politique de la coalition pro-Téhéran Al-Hashd al-Shaabi, insiste sur le fait que leur alliance est plus grande. Le cadre de coordination a affirmé qu'il pouvait rassembler le soutien de 88 députés pour en faire le plus grand bloc.
Cela a suscité la fureur du mouvement d’al- Sadr. Dans le chaos qui a suivi, le député Mahmoud Al-Mashhadani, le plus âgé des parlementaires qui présidait donc la séance d'ouverture, est tombé malade.
Un député a supposé que Mashhadani avait été «attaqué», les médias d'État ont révélé qu'il s'était évanoui et qu'il avait été transporté d'urgence à l'hôpital où il se trouverait dans un état stable.
Lorsque la session parlementaire a repris une heure plus tard, les législateurs ont réélu comme président l'influent député sunnite Mohammed Al-Halboussi du parti Al-Taqadom (Progrès).
Les députés du cadre de coordination ont boycotté le vote.
Aucun parti ne détient une majorité absolue, de sorte que le prochain chef sera élu par la coalition qui pourra négocier des alliés de manière à devenir le plus grand bloc.
Dans les parlements précédents, les partis de la majorité chiite irakienne ont conclu des accords de compromis afin de travailler ensemble et former un gouvernement.
Mais al-Sadr a laissé entendre qu'il préférait une alliance avec des groupes sunnites, dont Al-Taqadom ainsi que le Parti démocratique du Kurdistan.
«En théorie, ils pourraient passer et faire élire leur président et leur Premier ministre désigné», a expliqué le politologue Hamza Haddad.
Un leader du Cadre de coordination chiite, s'exprimant sous couvert d'anonymat, a admis que si al-Sadr décidait de rejoindre une coalition qui comprend des partis sunnites et le PDK, ils seraient sans doute en mesure de former un gouvernement.
Cependant, si al-Sadr choisissait travailler avec des partis chiites comme dans les parlements précédents, alors le cadre de coordination «aura le dessus», a ajouté le leader.
Si le Cadre de coordination avait le choix, l'un des principaux candidats serait l'ex-Premier ministre Nouri Al-Maliki, une figure proche de l'Iran dont son propre groupe a remporté 33 sièges.
Une nomination de Maliki reste pour l'instant inconcevable pour le mouvement sadriste.
Ils n'ont cependant proposé aucun nom pour remplacer l'actuel Premier ministre Mostafa Al-Kadhimi, qui n'a pas clairement affirmé s'il souhaitait rester au pouvoir.
Al-Khadimi, ancien chef du renseignement, est chiite comme tous ses prédécesseurs. Il a été confirmé lors de la dernière législature par une coalition de parlementaires à majorité chiite.
«Tant que les deux camps chiites resteront divisés, cela pourrait conduire à plus de violence», a éclairci le politologue Haddad.
Il y a déjà eu des troubles après les élections.
Al-Kadhimi s'en est sorti indemne lorsqu'un drone bourré d'explosifs a frappé la résidence du Premier ministre en novembre lors de ce que son bureau a qualifié de «tentative d'assassinat».
Aucun groupe n'a revendiqué l'attaque.
«Il est difficile de voir l'une ou l'autre partie laisser tranquillement l'autre diriger une formation gouvernementale sans l'autre», a ajouté Haddad, mentionnant qu’al-Sadr et l'Alliance de la Conquête ont des soutiens armés.
«La plus grande peur serait la guerre entre ces clans», a averti Haddad.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La culture et l'histoire du Royaume sont célébrées dans le cadre de l'événement « Mémoire de la terre »

Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé un événement intitulé « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation. (SPA)
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  • L'événement fait revivre le patrimoine à travers des expositions, de la musique, de l'artisanat et des expériences interactives.
  • Organisé près du parc du roi Abdulaziz, il propose une série d'activités inspirées par le patrimoine naturel et culturel de l'Arabie saoudite.

RIYAD : Le ministère de la Culture d'Arabie saoudite a organisé une manifestation intitulée « Mémoire de la terre », qui se déroule jusqu'à dimanche dans plusieurs régions du Royaume pour commémorer la Journée de la fondation.

L'événement propose un voyage immersif à travers la riche histoire et le patrimoine culturel du pays, avec des expositions interactives, des spectacles musicaux et des démonstrations d'artisanat qui, selon un rapport de l'agence de presse saoudienne, « donnent vie aux récits historiques ».

À Qassim, une zone est réservée aux enfants et propose des expériences attrayantes pour découvrir l'histoire du Royaume, tandis qu'un espace familial comprend des « activités de divertissement telles que des puzzles et des jeux passionnants », selon la SPA.

L'événement comprend également des spectacles musicaux, des expositions d'arts du spectacle, un espace de restauration pour tous les publics et une section d'artisans soutenant l'initiative de l'Année de l'artisanat.

L'événement a pour but de mettre en valeur le patrimoine culturel du Royaume, de raviver les célébrations de sa fondation et de renforcer la prise de conscience nationale de son histoire.

Dans la région du nord du pays, des expositions comprenant des stations interactives détaillent les étapes importantes qui ont façonné l'État saoudien. 

L'événement vise à sensibiliser la population nationale en recréant des événements, des personnages et des costumes historiques, tout en mettant en valeur le patrimoine culturel grâce à un mélange de styles traditionnels et modernes, a déclaré la SPA.

La zone des artisans a présenté les compétences de ces derniers, offrant aux visiteurs un aperçu du riche patrimoine artisanal du Royaume. Une zone pour les enfants proposait des leçons d'histoire interactives, et il y avait également une zone familiale avec des puzzles et des jeux.

À Najran, l'événement a attiré un nombre « remarquable » de citoyens et de résidents qui ont pu « explorer la création de l'État saoudien à travers des éléments clés de l'histoire, de la culture et du patrimoine, ainsi que des personnages notables et des vêtements traditionnels », a rapporté l'agence SPA.

Organisé près du parc du roi Abdulaziz, l'événement proposait une série d'activités inspirées par le patrimoine naturel et culturel de l'Arabie saoudite. L'espace réservé aux artisans a été l'un des points forts de l'événement, avec la présentation d'objets traditionnels tels que les brûleurs d'encens et le tissage Sadu, ainsi que l'Al-Khous, une méthode de tissage traditionnelle utilisant des feuilles de palmier, qui constitue une part importante du patrimoine culturel et social de Najran. 

« Le processus consiste à les couper, les laver, les sécher et les empaqueter, puis à les tremper dans l'eau pour les ramollir. Elles sont ensuite cousues ensemble, façonnées en tissu et soigneusement découpées pour éliminer les épines. Une fois préparées, les frondes sont colorées et transformées en produits finis », explique la SPA.

À Jazan, les habitants ont exprimé leur fierté nationale en portant des vêtements traditionnels et en arborant des drapeaux et des symboles saoudiens. Accompagnés de leurs parents, les enfants ont pu explorer l'événement et découvrir l'histoire de l'Arabie saoudite, qui s'étend sur plus de trois siècles.

L'événement comprenait également une série d'activités s'inspirant des éléments naturels et culturels de l'Arabie saoudite et apportant une touche de modernité. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le président du Conseil de la Choura dirige la délégation saoudienne à la conférence du Parlement arabe

Le président du Conseil de la Shoura, Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, a conduit la délégation saoudienne à la septième conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes, qui s'est tenue  samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire. (SPA
Le président du Conseil de la Shoura, Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, a conduit la délégation saoudienne à la septième conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes, qui s'est tenue samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire. (SPA
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  • La conférence a porté sur le renforcement de l'unité parlementaire arabe, avec un point clé de l'ordre du jour consacré au soutien du peuple palestinien.
  • Les participants ont travaillé à la formulation d'une position parlementaire arabe unifiée pour défendre les droits des Palestiniens.

Le Caire : Cheikh Abdullah bin Mohammed bin Ibrahim Al-Sheikh, président du Conseil de la Choura, a conduit la délégation saoudienne à la 7e Conférence du Parlement arabe et des présidents des conseils et parlements arabes.

La conférence, qui s'est tenue samedi au siège de la Ligue des États arabes au Caire, portait sur le renforcement de l'unité parlementaire arabe.

Un point de l'ordre du jour était consacré au soutien du peuple palestinien et au rejet de toute proposition de déplacement forcé. Dans le cadre des discussions, les participants ont travaillé à la formulation d'une position parlementaire arabe unifiée pour défendre les droits des Palestiniens. Le résultat a été la publication d'un plan d'action parlementaire arabe unifié décrivant les mesures concrètes que les parlementaires arabes pourraient prendre.

Avant son approbation officielle, les présidents des conseils et parlements arabes ont tenu une session consultative à huis clos pour finaliser les principaux aspects du plan, qui sera soumis au sommet arabe pour adoption.

La délégation du Royaume à la conférence comprenait le secrétaire général du Conseil de la Choura, Mohammed bin Dakhil Al-Mutairi, ainsi que les membres du Conseil Saad bin Salib Al-Otaibi, Tariq bin Saeed Al-Shammari, Hanan bint Abdullah Al-Sammari, Abdullah bin Abdulaziz bin Aifan et Amal bint Abdulaziz Al-Hazani.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'ambassade saoudienne en Syrie célèbre le jour de la fondation du Royaume

Le vice-ministre des affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration. (Photo Fournie)
Le vice-ministre des affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration. (Photo Fournie)
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  • Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration.
  • Le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a rencontré des cadres supérieurs de grandes entreprises mondiales lors de la Future Investment Initiative à Miami.

DAMAS : L'ambassade d'Arabie saoudite en République arabe syrienne a organisé une réception à l'occasion de la Journée de la fondation du Royaume à son siège dans la capitale syrienne, Damas.

Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Yasser Al-Jundi, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité en Syrie et un groupe d'hommes d'affaires et d'intellectuels ont assisté à la célébration, a rapporté samedi l'agence de presse saoudienne.

Parallèlement, le ministre saoudien des Communications et des Technologies de l'information, Abdullah Al-Swaha, a tenu des réunions de haut niveau avec des cadres supérieurs de grandes entreprises mondiales lors de la Future Investment Initiative à Miami, afin de renforcer les partenariats dans les domaines de la technologie, de l'intelligence artificielle, de l'investissement et du secteur spatial.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com