La ville de Haïl lance une initiative pionnière de chimiothérapie à domicile

Au début, certains patients ne croyaient pas que les doses de chimiothérapie seraient livrées à leur porte sans qu’ils n’aient à se rendre à l’hôpital. (Photo fournie)
Au début, certains patients ne croyaient pas que les doses de chimiothérapie seraient livrées à leur porte sans qu’ils n’aient à se rendre à l’hôpital. (Photo fournie)
Short Url
Publié le Mercredi 12 janvier 2022

La ville de Haïl lance une initiative pionnière de chimiothérapie à domicile

Au début, certains patients ne croyaient pas que les doses de chimiothérapie seraient livrées à leur porte sans qu’ils n’aient à se rendre à l’hôpital. (Photo fournie)
  • Une initiative du département d’oncologie de l’hôpital spécialisé du roi Salmane (KSSH) permet aux patients atteints de cancer de recevoir leur chimiothérapie à domicile
  • Elle contribue à améliorer l’état psychologique et l’acceptation du traitement par les patients

DJEDDAH: Le département d’oncologie de l’hôpital spécialisé du roi Salmane (KSSH) a lancé le 7 janvier une initiative pionnière au Moyen-Orient, en coopération avec Hail Health Cluster, qui consiste à fournir le traitement de la chimiothérapie directement au domicile des patients atteints de cancer. 

Cette initiative est destinée aux personnes âgées, handicapées ou vivant dans des zones rurales éloignées d’un hôpital. Elle permet au patient de recevoir son traitement à domicile, entouré de sa famille, ce qui contribue à améliorer son état psychologique et son acceptation du traitement. 

«Nous avons vu des patients sous chimiothérapie préférer une courte durée d’hospitalisation plutôt qu’une longue perfusion à l’hôpital», explique à Arab News le Dr Ali al-Bayer, spécialiste en oncologie médicale. 

«La chimiothérapie est administrée sur une longue période, allant de plusieurs mois à plusieurs années, ce qui peut nuire au processus de guérison du patient», explique le Dr Al-Bayer. «Les hospitalisations répétées pour une chimiothérapie réduisent le temps que ces personnes peuvent passer avec leurs proches. D’un point de vue médical, ce service peut être très utile, surtout pour certains patients et leurs familles.» 

L’initiative a déjà reçu un accueil positif de la part des bénéficiaires qui ont approuvé la qualité des installations fournies par KSSH et le Hail Health Cluster. Selon le Centre saoudien pour la communication gouvernementale (CGC), toutes les précautions sont prises pour maintenir l’efficacité du service de chimiothérapie à domicile.  

Au début, certains patients ne croyaient pas que les doses de chimiothérapie seraient livrées à leur porte sans qu’ils n’aient à se rendre à l’hôpital. «Les protocoles de chimiothérapie varient beaucoup d’un patient à l’autre. Leur durée peut aller d’une heure à cinq jours, selon les cas. Je peux dire que la moyenne est d’environ 4 heures», précise le Dr al-Bayer. 

Le service d’oncologie de KSSH désigne des oncologues pour évaluer l’état de chaque patient, la première séance de chimiothérapie étant effectuée à l’hôpital. Le service distribue ensuite les doses de chimiothérapie dans des récipients soigneusement préparés, qui sont apportés par l’équipe médicale au domicile du patient. L’équipe est composée d’un oncologue, d’une infirmière et d’un responsable de la médecine à domicile. Ils surveillent l’état du patient avant, pendant et après l’administration des doses de chimiothérapie. Ils ne partent pas avant d’être satisfaits de l’état du patient et de s’être assurés qu’il n’y a pas de complications. 

En mars 2021, le gouverneur de Haïl, le prince Abdelaziz ben Saad, a inauguré de nombreux programmes au KSSH de Haïl afin de renforcer ses soins de santé. Il a notamment mis en place une unité de préparation à la chimiothérapie et un service de radiologie interventionnelle, selon l’Agence de presse saoudienne (SPA). 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Short Url
  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Short Url
  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Short Url
  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.