La piraterie houthie au large des côtes du Yémen est l’œuvre du CGRI iranien selon la coalition

Le porte-parole de la coalition, le général de brigade Turki Al-Maliki, a montré des preuves de violations des Houthis lors d'une conférence de presse samedi. (SPA)
Le porte-parole de la coalition, le général de brigade Turki Al-Maliki, a montré des preuves de violations des Houthis lors d'une conférence de presse samedi. (SPA)
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Publié le Samedi 08 janvier 2022

La piraterie houthie au large des côtes du Yémen est l’œuvre du CGRI iranien selon la coalition

  • Les Houthis ont également délibérément visé l'infrastructure de communication civile dans le sud de l'Arabie saoudite
  • La coalition a signalé que les Houthis prévoyaient d'attaquer et de détourner le navire "Rawabi" battant pavillon des Émirats arabes unis dans les eaux internationales et qui transporte de l'aide pour les personnes touchées par les cyclones sur l'île de S

RIYAD : La milice houthie soutenue par l'Iran au Yémen continue de violer la navigation internationale dans la mer Rouge par des actes de piraterie, soutenus par le Corps des gardiens de la révolution iranienne (CGRI), a déclaré la coalition arabe lors d'une conférence de presse samedi.

Le porte-parole de la coalition, le général de brigade Turki Al-Malki, a précisé que le fait que les Houthis utilisent des sites civils comme forteresses transformerait les ports de Hodeidah et de Salif au Yémen en cibles militaires légitimes, ajoutant que les Houthis ont lancé 432 missiles balistiques ainsi que 100 bateaux piégés depuis Hodeidah ciblant la navigation commerciale dans la mer Rouge.

La coalition a enregistré 13 violations sur des navires commerciaux par des bateaux houthis lancés depuis Hodeidah, et a mis en évidence la destruction de dizaines de mines posées par les milices en mer Rouge.

Les Houthis ont également délibérément visé l'infrastructure de communication civile dans le sud de l'Arabie saoudite vendredi soir, a ajouté Al-Malki.

Les tentatives des Houthis ont coïncidé avec des frappes de la coalition qui ont infligé de lourdes pertes aux milices à Marib et à Shabwa au cours des derniers jours.

La coalition a déclaré que ses frappes avaient détruit six sites de stockage et de lancement de drones à Hajja samedi à l'aube en réponse aux attaques des Houthis.

 

Le navire Rawabi

La coalition a signalé que les Houthis prévoyaient d'attaquer et de détourner le navire "Rawabi" battant pavillon des Émirats arabes unis dans les eaux internationales.

Elle précise que le navire transporte de l'aide pour les personnes touchées par les cyclones sur l'île de Socotra.

Elle indique dans une présentation vidéo que les milices ont visé le pétrolier saoudien ABQAIQ en mer Rouge. Maliki explique que ces violations représentent des menaces iraniennes pour la navigation internationale.

 

Le cargo iranien

La coalition a déclaré que l'Iran a utilisé son navire « Savez » qu’il a fait passer pour un cargo pour introduire des armes en contrebande à Hodeidah. Il est à noter que les Iraniens ont fourni aux Houthis des armes et des missiles via le port de Hodeidah.

 

Missiles balistiques

 

La coalition a déclaré que le port d'Hodeidah était le principal port de réception des missiles balistiques iraniens. La coalition a également affirmé que des missiles iraniens avaient été assemblés au port avant d'être transférés vers d'autres sites. La coalition a montré l'emplacement des entrepôts des Houthis pour les missiles balistiques iraniens près de Hodeidah, soulignant qu’ils stockaient les missiles iraniens dans des tunnels près de Hodeidah avant de les transférer à Sanaa.

 

Ateliers militaires au port de Salif

La coalition a montré une zone militaire de la milice houthie près du port de Salif, soulignant qu'elle testait des bateaux piégés près du port.

Elle a déclaré que les milices profitaient militairement du port de Salif et y utilisaient des civils comme boucliers humains.

Elle a souligné que les Nations Unies n'étaient pas en mesure de mettre en œuvre l'Accord de Stockholm en raison de l'intransigeance de la milice houthie, notant que l'initiative saoudienne pour résoudre la crise yéménite est toujours une option.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 


Finul: quatre soldats italiens blessés, Rome accuse le Hezbollah

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  • Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban
  • Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus

ROME: Quatre soldats italiens ont été légèrement blessés lors d'une nouvelle "attaque" contre la mission de maintien de la paix de l'ONU au Liban, la Finul, a indiqué vendredi le gouvernement italien, qui en a attribué la responsabilité au Hezbollah.

"J'ai appris avec profonde indignation et inquiétude que de nouvelles attaques avaient visé le QG italien de la Finul dans le sud du Liban (et) blessé des soldats italiens", a indiqué dans un communiqué la Première ministre Giorgia Meloni.

"De telles attaques sont inacceptables et je renouvelle mon appel pour que les parties en présence garantissent à tout moment la sécurité des soldats de la Finul et collaborent pour identifier rapidement les responsables", a-t-elle affirmé.

Mme Meloni n'a pas désigné le responsable de cette attaque, mais son ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani a pointé du doigt le Hezbollah: "Ce devraient être deux missiles (...) lancés par le Hezbollah, encore une fois", a-t-il déclaré là la presse à Turin (nord-ouest).

Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a indiqué à l'AFP que Rome attendrait une enquête de la Finul.

Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban, qui abrite le contingent italien et le commandement du secteur ouest de la Finul".

"J'essayerai de parler avec le nouveau ministre israélien de la Défense (Israël Katz, ndlr), ce qui a été impossible depuis sa prise de fonction, pour lui demander d'éviter d'utiliser les bases de la Finul comme bouclier", a affirmé le ministre de la Défense Guido Crosetto, cité par le communiqué.

Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus, dont une vingtaine dus à des tirs ou des actions israéliennes.

Plus de 10.000 Casques bleus sont stationnés dans le sud du Liban, où la Finul est déployée depuis 1978 pour faire tampon avec Israël. Ils sont chargés notamment de surveiller la Ligne bleue, démarcation fixée par l'ONU entre les deux pays.

L'Italie en est le principal contributeur européen (1.068 soldats, selon l'ONU), devant l'Espagne (676), la France (673) et l'Irlande (370).


Syrie: le bilan des frappes israéliennes sur Palmyre s'élève à 92 morts

Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
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  • Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie
  • Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah

BEYROUTH: Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan.

Mercredi, trois frappes israéliennes ont ciblé la ville moderne attenante aux ruines gréco-romaines de la cité millénaire de Palmyre. Une d'entre elles a touché une réunion de membres de groupes pro-iraniens avec des responsables des mouvements irakien d'Al-Noujaba et libanais Hezbollah, selon l'Observatoire.

Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.

Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah.

L'ONG avait fait état la veille de 82 morts.

Ces frappes israéliennes sont "probablement les plus meurtrières" ayant visé la Syrie à ce jour, a déclaré jeudi devant le Conseil de sécurité Najat Rochdi, adjointe de l'envoyé spécial de l'ONU en Syrie.

Depuis le 23 septembre, Israël a intensifié ses frappes contre le Hezbollah au Liban mais également sur le territoire syrien, où le puissant mouvement libanais soutient le régime de Damas.

Depuis le début de la guerre civile en Syrie, Israël a mené des centaines de frappes contre le pays voisin, visant l'armée syrienne et des groupes soutenus par Téhéran, son ennemi juré. L'armée israélienne confirme rarement ces frappes.

Le conflit en Syrie a éclaté après la répression d'un soulèvement populaire qui a dégénéré en guerre civile. Il a fait plus d'un demi-million de morts, ravagé les infrastructures et déplacé des millions de personnes.

Située dans le désert syrien et classée au patrimoine mondial de l'Unesco, Palmyre abrite des temples gréco-romains millénaires.

 


Israël annonce mettre fin à un régime de garde à vue illimitée pour les colons de Cisjordanie

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  • Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne
  • Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé vendredi que le régime dit de la détention administrative, équivalent d'une garde à vue quasi illimitée, ne serait désormais plus applicable aux colons israéliens en Cisjordanie.

Alors que "les colonies juives [en Cisjordanie] sont soumises à de graves menaces terroristes palestiniennes [...] et que des sanctions internationales injustifiées sont prises contre des colons [ou des entreprises oeuvrant à la colonisation], il n'est pas approprié que l'Etat d'Israël applique une mesure aussi sévère [la détention administrative, NDLR] contre des colons", déclare M. Katz dans un communiqué.

Israël occupe la Cisjordanie depuis 1967 et les violences ont explosé dans ce territoire palestinien depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas à Gaza, le 7 octobre 2023.

Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne. Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Face à la montée des actes de violences commis par des colons armés, plusieurs pays occidentaux (Etats-Unis, Union européenne, Royaume-Uni et Canada notamment) ont au cours des douze derniers mois pris des sanctions (gel des avoirs, interdiction de voyager) contre plusieurs colons qualifiés d'"extrémistes".

Il y a quelques jours, les Etats-Unis ont sanctionné pour la première fois une entreprise israélienne de BTP active dans la construction de colonies en Cisjordanie.

La détention administrative est une procédure héritée de l'arsenal juridique de la période du Mandat britannique sur la Palestine (1920-1948), avant la création d'Israël. Elle permet aux autorités de maintenir un suspect en détention sans avoir à l'inculper, pendant des périodes pouvant aller jusqu'à plusieurs mois, et pouvant être renouvelées pratiquement à l'infini.

Selon le Club des prisonniers palestiniens, ONG de défense des Palestiniens détenus par Israël, plus de 3.430 Palestiniens se trouvaient en détention administrative fin août. Par comparaison, seuls huit colons juifs sont détenus sous ce régime à ce jour, selon le quotidien israélien de gauche Haaretz vendredi.

L'annonce de la fin de la détention administrative pour les colons survient au lendemain de l'émission par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêts internationaux contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant recherchés par la justice internationale pour des "crimes de guerres" et "crimes contre l'humanité".

M. Netanyahu a rejeté catégoriquement la décision de la Cour comme une "faillite morale" et une mesure animée par "la haine antisémite à l'égard d'Israël".