Mâchoires connectées et robots canins au salon de la tech à Las Vegas

Le rendez-vous annuel de la technologie et de l'électronique de Las Vegas a été déserté par les géants du secteur à cause du variant Omicron du Covid-19, mais les start-up ont occupé l'espace avec leurs innovations. (AFP)
Le rendez-vous annuel de la technologie et de l'électronique de Las Vegas a été déserté par les géants du secteur à cause du variant Omicron du Covid-19, mais les start-up ont occupé l'espace avec leurs innovations. (AFP)
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Publié le Samedi 08 janvier 2022

Mâchoires connectées et robots canins au salon de la tech à Las Vegas

  • Un ski à l'avant, une chenille à l'arrière, un guidon, un siège rembourré et surtout, une batterie : les MoonBikes sont les premiers scooters des neiges électriques
  • La start-up française Wisear travaille sur une technologie de détection des signaux électriques entre le cerveau et certains muscles pour communiquer avec des appareils connectés

LAS VEGAS: Le rendez-vous annuel de la technologie et de l'électronique de Las Vegas a été déserté par les géants du secteur à cause du variant Omicron du Covid-19, mais les start-up ont occupé l'espace avec leurs innovations, leurs robots et leurs appareils toujours plus connectés.

Quand la mâchoire devient télécommande 

Double clic de la mâchoire, et la musique s'arrête: l'idée fonctionne mais son intérêt ne saute pas aux yeux, à moins d'envisager un monde avec encore plus d'objets connectés à contrôler autour de nous.

La start-up française Wisear travaille sur une technologie de détection des signaux électriques entre le cerveau et certains muscles pour communiquer avec des appareils connectés.

"Depuis 30 ans, on a énormément amélioré la puissance du numérique autour de nous mais on se sert toujours des mêmes outils - clavier, souris, écran tactile" pour interagir avec les machines, explique Yacine Achiakh, cofondateur de Wisear.

"On veut créer une interface inclusive et facile à utiliser."

A ce stade, son équipe a intégré son système à des écouteurs qui savent reconnaître les mouvements de la mâchoire. Leur utilisateur peut donc mettre la musique d'un téléphone portable sur pause, et la relancer, en faisant semblant de mâcher.

L'idée leur est venue en observant les progrès de Neuralink, une société d'Elon Musk qui conçoit des implants pour pouvoir communiquer avec les machines par la pensée.

"On s'est dit, c'est dommage d'attendre 50 ans d'avoir des implants dans le cerveau avant de permettre aux gens d'avoir une bien meilleure interaction avec le monde numérique", note M. Achiakh.

Son entreprise compte perfectionner sa technologie (et étendre sa gamme d'actions possibles) pour la vendre sous licence à des géants des technologies.

Ceux-ci pourront l'intégrer à des écouteurs mais aussi à des lunettes à réalité augmentée, où les utilisateurs apprécieront de contrôler l'affichage sans sortir leur smartphone.

Ammoniac et papier: idées durables au salon de la tech à Las Vegas

Le salon annuel de l'électronique de Las Vegas, le CES, est connu pour ses gadgets destinés à finir sur des étagères, mais les objets et les idées pour lutter contre le gaspillage sont aussi nombreuses.


D'une réduction du plastique à une manière plus efficace de recycler, passage en revue de quelques projets présentés lors de l'édition 2022.


Brosse à dents en papier 

Des images choquantes de déchets plastiques ont été largement diffusées ces dernières années, symbolisant la surconsommation d'objets jetables dans le monde.  


Face à ce fléau, l'entreprise ukrainienne Effa fabrique des brosses à dents et des rasoirs réalisés essentiellement à partir de papier, même s'ils contiennent des métaux recyclables ou du plastique. 


"Nous luttons contre la pollution plastique mondiale en fabriquant des objets jetables écologiques", affirme Anna Sulim, cheffe du marketing de la start-up.


La tête de la brosse à dents et du rasoir est en plastique, mais elle peut être retirée et recyclée, tandis que le manche peut être composté.


Carburant à l'ammoniac

Pour réduire la dépendance de l'humanité aux énergies fossiles, qui contribuent au réchauffement climatique, des alternatives sont indispensables.


Des énergies renouvelables à la biomasse et l'hydrogène, il existe déjà de nombreuses options. L'ammoniac pourrait en être une de plus.


"Nous développons une technologie qui transforme l'ammoniac en carburant renouvelable, notamment pour des usages dans l'industrie lourde terrestre, maritime et dans les transports", explique Allison Agre, porte-parole d'Amogy, une start-up basée aux Etats-Unis.


La machine développée par l'entreprise isole les molécules d'hydrogène d'ammoniac, qui peuvent être utilisées dans des piles à combustible dont le fonctionnement est similaire à celui d'une batterie.


"C'est facile à transporter et à stocker. Il existe déjà une infrastructure intégrée", décrit Allison Agre, précisant que la technologie est pour l'heure au stade de prototype.


Mieux recycler 

Un centre de recyclage à domicile? C'est l'idée de Lasso Loop Recycling.


La start-up conçoit une machine qui nettoie et stocke des déchets recyclables et ressemble à un appareil électroménager.


"Chaque année, des millions de tonnes de plastique, de verre et d'autres matériaux utiles finissent dans des décharges ou sont déversés dans les rivières et les océans", peut-on lire sur le site internet de l'entreprise.


"Les co-fondateurs Aldous Hicks et Alison Richardson ont estimé qu'il existait un moyen plus efficace et ont créé le système Lasso."

Des robots qui ont du chien 

Les robots chiens de Boston Dynamics - qui ont été comparés aux robots tueurs d'un épisode de la série dystopique "Black" - sont de retour, avec de grandes ambitions.

Ils ont fait une démonstration de danse sur la musique du groupe sud-coréen BTS, au stand de Hyundai, qui a racheté le fabricant de robots l'année dernière.

Le spectacle comprenait aussi un film d'animation détaillant la vision de Hyundai pour les engins à quatre pattes.

L'entreprise espère un jour les envoyer sur Mars, pour qu'ils y deviennent les yeux et les oreilles des humains curieux d'expérimenter la vie sur la planète rouge en réalité virtuelle.

"En connectant les robots au métavers, nous serons capables de nous déplacer librement entre le monde réel et la réalité virtuelle", espère Chang Song, responsable de Hyundai, dans un communiqué de presse.

Le métavers désigne le potentiel futur d'internet, une sorte d'univers parallèle où se mélangeront réalités augmentée et virtuelle, auquel les personnes accéderont via des objets connectés (lunettes, casques, etc).

"L'idée de la métamobilité c'est que l'espace, le temps et la distance perdront leur pertinence", a ajouté Chang Song.

Silence dans la poudreuse 

Un ski à l'avant, une chenille à l'arrière, un guidon, un siège rembourré et surtout, une batterie : les MoonBikes sont les premiers scooters des neiges électriques, selon la start-up du même nom.

"C'est électrique et silencieux, donc cela n'embête pas les clients et cela protège l'environnement", souligne Nicolas Muron, fondateur de l'entreprise française.

Son idée était de rendre ce type de véhicules plus attractif et plus accessible.

"88% des utilisateurs de moto-neige sont des hommes, avec une moyenne d'âge de 46 ans. Donc elles ne sont pas pour tout le monde. Je voulais faire une machine facile à utiliser".

Selon lui, les MoonBikes donnent des sensations qui rappellent celles du ski. Ils sont vendus à partir de 8 500 dollars en pré-commande aux Etats-Unis.

Bateau sans capitaine 

Hyundai a une solution pour les plaisanciers qui veulent profiter de la mer sans se soucier de la navigation.

Le constructeur sud-coréen a présenté au salon le "premier bateau autonome", qui a accompli en 2021 un parcours de 10 kilomètres avec 12 passagers à bord à Pohang City.

Il est équipé de 6 caméras, de capteurs pour la profondeur et de systèmes d'intelligence artificielle.

"En intégrant la technologie de navigation autonome aux bateaux de plaisance, les personnes pourront réduire largement le temps nécessaire pour accoster ainsi que le risque d'accidents pendant les manoeuvres", a indiqué dans un communiqué Do-Hyeong Lim, le patron d'Avikus, la filiale à l'origine de ce programme informatique.

Hyundai a annoncé préparer le voyage d'un grand navire marchand avec cette technologie.


De nouvelles lois simplifiant l'enregistrement des entreprises saoudiennes

Ces changements interviennent alors que l'Arabie saoudite a connu une augmentation de 60 % des enregistrements commerciaux en 2024. Shutterstock
Ces changements interviennent alors que l'Arabie saoudite a connu une augmentation de 60 % des enregistrements commerciaux en 2024. Shutterstock
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  • la nouvelle loi sur le registre du commerce et la loi sur les noms commerciaux entreront en vigueur le 3 avril. 
  • Ces changements interviennent alors que l'Arabie saoudite a connu une augmentation de 60 % des enregistrements commerciaux en 2024, avec 521 969 délivrés par rapport à l'année précédente.

RIYAD : L'Arabie saoudite s'apprête à introduire des changements importants dans son système d'enregistrement des entreprises lorsque la nouvelle loi sur le registre du commerce et la loi sur les noms commerciaux entreront en vigueur le 3 avril. 

Abdulrahman Al-Hussein, porte-parole officiel du ministère du Commerce, a souligné que l'un des changements majeurs comprend l'abolition des registres subsidiaires, rendant suffisant un registre commercial unique, a rapporté l'agence de presse saoudienne. 

Les lois, annoncées en septembre, suppriment également l'obligation de spécifier la ville d'enregistrement, ce qui signifie qu'un seul enregistrement commercial sera valable dans toutes les régions du Royaume, a ajouté M. Al-Hussein. 

Ces changements interviennent alors que l'Arabie saoudite a connu une augmentation de 60 % des enregistrements commerciaux en 2024, avec 521 969 délivrés par rapport à l'année précédente, selon le ministère du Commerce.

Ces mesures s'inscrivent également dans le cadre des efforts de diversification économique du Royaume, qui visent à réduire la dépendance au pétrole et à augmenter la contribution du secteur privé au produit intérieur brut, celle-ci devant passer de 40 % à 65 % d'ici 2030. 

M. Al-Hussein a déclaré que la loi sur le registre du commerce « annule la date d'expiration du registre du commerce et n'exige qu'une confirmation annuelle des données ».

Il a souligné que le numéro d'enregistrement commercial servira désormais de numéro unifié de l'établissement, commençant par « 7 ». 

Les registres subsidiaires existants disposeront d'un délai de grâce de cinq ans pour se conformer à la nouvelle réglementation. 

En outre, la nouvelle loi sur les noms commerciaux autorise désormais la réservation et l'enregistrement de noms commerciaux en anglais, y compris les lettres et les chiffres, contrairement à la règle précédente qui n'autorisait que les noms arabes sans caractères ou chiffres étrangers. 

Cette modification permet également de gérer séparément les noms commerciaux de l'établissement, ce qui permet de transférer la propriété. Elle empêche l'enregistrement de noms identiques ou similaires pour différentes entreprises, quelles que soient leurs activités. 

M. Al-Hussein a ajouté que cette loi comprend des dispositions permettant de réserver les noms de famille comme noms commerciaux et fixe des normes pour les noms interdits ou trompeurs. 

Le cabinet saoudien a approuvé ces changements le 17 septembre, le gouvernement souhaitant rationaliser les opérations commerciales et améliorer l'environnement de travail dans son ensemble. 

Dans un message publié sur son compte X, le ministre du commerce, Majid bin Abdullah Al-Qasabi, a souligné que ces changements permettraient de rationaliser les procédures de réservation et d'enregistrement des noms commerciaux, protégeant et renforçant ainsi leur valeur, conformément aux avancées économiques et technologiques décrites dans la Vision 2030. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Des enjeux stratégiques derrière l'apaisement diplomatique entre Paris et Alger

Le président français Emmanuel Macron (G) et le président algérien Abdelmadjid Tebboune (D) se serrent la main lors d'une cérémonie de signature au pavillon d'honneur de l'aéroport d'Alger, à Alger, le 27 août 2022. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
Le président français Emmanuel Macron (G) et le président algérien Abdelmadjid Tebboune (D) se serrent la main lors d'une cérémonie de signature au pavillon d'honneur de l'aéroport d'Alger, à Alger, le 27 août 2022. (Photo Ludovic MARIN / AFP)
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  • les deux chefs d'État ont souligné lundi la nécessité de renouer le dialogue « d'égal à égal » en raison de « la force des liens » unissant la France et l'Algérie, de leurs intérêts stratégiques et de sécurité.
  • La France, ancien pays colonisateur de l'Algérie, compte aujourd'hui une importante communauté algérienne (649 991 personnes en 2024, +0,5 % par rapport à 2023 auxquels s'ajoutent 1,2 million de descendants d'immigrés algériens.

PARIS : De la nécessaire coopération sécuritaire et économique à l'épineux dossier des Algériens que la France ne parvient pas à expulser, les raisons qui ont poussé Emmanuel Macron et son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune à reprendre langue sont multiples.

Huit mois jour pour jour après le début d'une crise inédite entre les deux pays, les deux chefs d'État ont souligné lundi la nécessité de renouer le dialogue « d'égal à égal » en raison de « la force des liens » unissant la France et l'Algérie, de leurs intérêts stratégiques et de sécurité, ainsi que des « défis et crises auxquels l'Europe, la Méditerranée et l'Afrique » sont confrontées.

- Relations humaines imbriquées

La France, ancien pays colonisateur de l'Algérie, compte aujourd'hui une importante communauté algérienne (649 991 personnes en 2024, +0,5 % par rapport à 2023, selon le ministère de l'Intérieur), auxquels s'ajoutent 1,2 million de descendants d'immigrés algériens, selon l'Institut national d'études démographiques.

Une restriction des visas de courte durée pour visite familiale affecterait ainsi directement les Algériens.

Le Premier ministre François Bayrou et le chef de la diplomatie Jean-Noël Barrot ont publiquement refusé de faire peser sur la diaspora algérienne le poids de cette crise diplomatique. 

- Coopération sécuritaire

« La France considère Alger comme un partenaire privilégié dans la lutte contre le terrorisme en raison de son expertise et de ses capacités dans ce domaine », note Hasni Abidi, spécialiste de l'Algérie.

Et elle a un intérêt objectif à la stabilité de l'Algérie, le plus grand pays d'Afrique, frontalier de pays (Mali, Niger, Libye) où la sécurité est chaotique.

Les deux pays vont ainsi reprendre leur coopération sur la lutte contre le jihadisme au Sahel, avec à la clé les échanges de renseignements.

L'objectif est d'y contenir la progression des groupes armés et celle des différents trafics (drogue, armes, migrants).

Les deux pays doivent aussi travailler sur la question du potentiel retour de Syrie de centaines de jihadistes algériens ou franco-algériens. 

- Intérêts économiques

L'Algérie est une puissance énergétique considérable. La France est l'un de ses clients pour le gaz (6 milliards d'euros). « C'est important pour nous, mais pas critique », tempère un diplomate, précisant que le gaz algérien représente 6 à 7 % des approvisionnements.

Néanmoins, la crise a eu des effets délétères sur les intérêts français en Algérie, où la France compte quelque 6 000 entreprises.

Les flux commerciaux ont baissé de 20 à 30 % dans certains secteurs l'an dernier, en raison notamment de l'arrêt des importations de blé français.

Si les petites entreprises sont les plus affectées, les grandes ne sont pas épargnées. Le redémarrage d'une usine Renault a ainsi été suspendu.

- Immigration -

La question de la réadmission dans leur pays d'origine des Algériens sous obligation de quitter le territoire français (OQTF) a enflammé les relations bilatérales. Cette question a été brandie à de multiples reprises par le ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau.

La crise a atteint son paroxysme après l'attentat de Mulhouse ayant fait un mort le 22 février, commis par un Algérien qui avait fait l'objet de plusieurs demandes de réadmission, refusées par l'Algérie. 

Le dernier rapport de la direction générale des étrangers en France note toutefois qu'en 2024, « la part de retours forcés est plus importante que la moyenne pour les éloignements d'Algériens ». Sur les quelque 34 000 Algériens interpellés en situation irrégulière, 3 000 ont été éloignés l'an dernier.

S'agissant des visas pour les dignitaires (anciens diplomates, ministres ou généraux), Alger peut aisément contourner cette restriction en raison d'un récent accord de réciprocité avec la Slovénie.

L'Italie, l'Allemagne et l'Espagne, qui achètent des milliards d'euros de gaz algérien, sont également susceptibles de leur fournir un visa Schengen.

- Accord avec l'UE

Alger a besoin du soutien de la France, dont le poids est prépondérant à Bruxelles, pour renégocier son accord d'association avec l'Union européenne.

L'UE est le plus grand partenaire commercial de l'Algérie.

Cet accord, en vigueur depuis 2005, prévoit notamment l'élimination progressive et réciproque des droits à l'importation sur les biens.

En octobre dernier, le président algérien avait annoncé vouloir négocier avec l'UE sa révision à partir de 2025, alors que les experts algériens estiment à plus de 30 milliards de dollars le manque à gagner du fait de cet accord.

Les entreprises publiques et privées algériennes ont d'importantes difficultés à rivaliser avec leurs homologues, car l'économie algérienne est restée longtemps très fermée à la concurrence, reposant traditionnellement sur l'exportation de dérivés pétroliers.

Dès lundi, Emmanuel Macron « a fait part au président Tebboune de l'appui de la France à la révision » de cet accord.


Les entreprises saoudiennes annoncent leurs résultats financiers pour 2024

Les entreprises saoudiennes ont annoncé leurs résultats pour 2024. (Shutterstock)
Les entreprises saoudiennes ont annoncé leurs résultats pour 2024. (Shutterstock)
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  • La Red Sea International Co. a fait état d'un redressement de sa rentabilité, annonçant un bénéfice net de 4 millions de riyals saoudiens
  • La Raydan Food Co. a affiché une perte nette de 73,1 millions de riyals saoudiens en 2024

RIYAD: De nombreuses entreprises ont publié leurs résultats financiers pour 2024 malgré la fermeture du marché saoudien en raison de la fête de l'Aïd el-Fitr, qui dure jusqu'au 2 avril.

La Red Sea International Co. a fait état d'un redressement de sa rentabilité, annonçant un bénéfice net de 4 millions de riyals saoudiens (1,07 million de dollars; 1 dollar = 0,93 euro), contre une perte nette de 23,1 millions de riyals saoudiens en 2023.

Dans un communiqué publié sur Tadawul, l'organisation a attribué cette amélioration à l'impact de l'acquisition de First Fix sur l'ensemble de l'année, ainsi qu'à l'augmentation des revenus et des performances. Le bénéfice d'exploitation est passé de 6 millions l'année précédente à 70 millions de riyals saoudiens.

La Raydan Food Co. a affiché une perte nette de 73,1 millions de riyals saoudiens en 2024, contre 30,8 millions de riyals saoudiens en 2023, soit une augmentation de 136,6 pour cent.

L'entreprise a attribué ces pertes à la baisse des ventes, à la diminution des revenus provenant des contrats et des franchises, à l'augmentation des frais de vente et de marketing, et aux coûts de dépréciation liés aux actifs de droit d'utilisation et aux terrains.

Les ajustements de la valeur des devises étrangères et les dépréciations d'investissement ont également contribué au déclin. Les ventes ont chuté de 12,4% pour atteindre 155,3 millions de riyals saoudiens, en raison de la baisse des performances des succursales et des revenus des contrats.

L'Osool and Bakheet Investment Co. est restée rentable malgré une baisse du revenu net. Les bénéfices de la société sont passés de 25,4 millions de riyals saoudiens en 2023 à 19,8 millions de riyals saoudiens en 2023, principalement en raison d'une baisse de 24% du total des revenus.

Une réduction de 31% des dépenses et une diminution de 55% des coûts de financement ont permis de compenser l'impact de cette baisse. Les autres revenus ont augmenté de 152% pour atteindre 4,2 millions de riyals saoudiens, bien que les dépenses de zakat aient augmenté de 58% pour atteindre 3,8 millions de riyals saoudiens.

La Maharah Human Resources Co. a fait état d'une forte augmentation des bénéfices, les bénéfices nets augmentant de 27,1 pour cent pour atteindre 127,4 millions de riyals saoudiens, grâce à une augmentation de 18 pour cent des revenus et à une amélioration de 6 pour cent du bénéfice brut, soutenus par la croissance du secteur des services aux entreprises.

L'organisation a bénéficié d'une réduction de 20 millions de riysals saoudien des pertes de crédit attendues et d'une augmentation de 11 millions de riyals saoudiens des autres revenus d'exploitation, principalement en raison de l'augmentation des incitations gouvernementales pour l'emploi en Arabie saoudite.

Toutefois, l'augmentation des investissements dans le capital humain a entraîné une hausse des frais généraux et administratifs de 3,5 millions de riyals saoudiens, tandis que les coûts de financement ont augmenté de 4 millions de riyals saoudiens.

En outre, les bénéfices des entreprises associées, dont la Care Shield Holding Co. et la Saudi Medical Systems Co. ont chuté de 30%, soit une baisse de 12,2 millions de riyals saoudiens, en raison des résultats plus faibles de Care Shield Holding Co. et de l'absence des données financières de la Saudi Medical Systems Co. pour les six derniers mois de l'année 2024.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com