JÉRUSALEM: Le Premier ministre israélien, Naftali Bennett, a déclaré aujourd’hui qu’Israël ne s’opposerait pas automatiquement à un accord sur le nucléaire avec l’Iran, mais que les puissances mondiales devraient adopter une position plus ferme.
«Nous ne sommes pas l’ours qui a dit “non”», déclare-t-il dans un entretien accordé à la radio de l’armée israélienne, en faisant allusion à un personnage populaire de la littérature pour enfants.
Israël préfère une approche plus centrée sur les résultats, précise-t-il.
«Bien sûr, il est possible de parvenir à un bon accord. J’en suis sûr. Nous en connaissons les paramètres. Peut-on s'attendre à ce que cela se produise dans la dynamique actuelle? Non. Parce qu’il devrait y avoir une position beaucoup plus ferme», poursuit-il.
«L’Iran est actuellement en position de faiblesse dans les négociations. Malheureusement, le monde se comporte comme si le pays était en position de force.»
Le Premier ministre s’est refusé à tout commentaire sur les capacités militaires d’Israël contre l’Iran. Il affirme qu’il préfère l’approche consistant à «parler peu et bien agir».
Hier, l’Iran et les États-Unis ont repris les pourparlers indirects à Vienne en vue de sauver l’accord sur le nucléaire iranien de 2015. L’Iran se concentre sur l’un des volets de l’accord initial, soit la levée des sanctions à son encontre, en dépit de ce que les critiques considèrent comme de faibles progrès dans la limitation de ses activités nucléaires.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com