Des affrontements dans les zones litigieuses interviennent de temps en temps, pour faire valoir un point de vue, régler un rapport de forces et envoyer des signaux à l'autre partie. Ceci est acceptable, surtout au sein de régions qui ne bénéficient pas d’une reconnaissance internationale de leur indépendance. Mais la situation face à laquelle nous nous trouvons aujourd’hui est totalement différente. Si les affrontements dépassent leur cadre de signaux et créent une arène de règlement des comptes des grandes puissances, le problème de base ne sera pas résolu, et les petits états deviennent en même temps victimes, et responsable de leur propre sort.
Le Haut-Karabakh fait partie des territoires non reconnus par l'ONU. Un territoire qui oppose l'Azerbaïdjan et l'Arménie. L'épineuse situation de cette république du Caucase, que la Russie considère comme son héritage géographique après la dissolution de l'Union soviétique, n'a pas avancé d'un pouce. Moscou prend temporairement le contrôle dans la région, alors que la France et les États-Unis font depuis 2008 fonction de médiateurs. Durant 12 ans, Washington et Paris ont tenté de convaincre les deux parties à signer un traité prévoyant une solution pacifique au conflit, à travers la formation du groupe de Minsk et l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Toutefois, le plus étonnant est l'intervention soudaine de la Turquie! Ceci soulève un certain nombre de questions...!
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