Sotheby's bat son record de ventes en 2021

La maison londonienne est désormais basée à New York. (Photo, AFP)
La maison londonienne est désormais basée à New York. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 16 décembre 2021

Sotheby's bat son record de ventes en 2021

  • Après une année 2020 marquée par la pandémie, la maison d'enchères a annoncé mercredi avoir atteint un chiffre de ventes 7,3 milliards de dollars
  • C’est la meilleure performance de la société en «277 ans d'existence», se félicite la firme rachetée en 2019 par le magnat des télécoms franco-israélien Patrick Drahi

Après une année 2020 marquée par la pandémie, la maison d'enchères Sotheby's a annoncé mercredi avoir atteint en 2021 le plus haut chiffre de ventes de son histoire, à 7,3 milliards de dollars, notamment grâce à un nouveau public et aux acheteurs asiatiques.

Ce chiffre de 7,3 milliards de dollars constitue "le plus haut total" de la société en "277 ans d'existence", se félicite la maison londonienne désormais basée à New York, rachetée en 2019 par le magnat des télécoms franco-israélien Patrick Drahi.

Sur ce total, les ventes aux enchères ont totalisé six milliards de dollars (1,3 milliard pour les ventes privées), en hausse de 71% sur 2020, et même de 26% par rapport à 2019, l'année précédant la crise sanitaire.

Selon des experts des maisons d'enchères et du marché de l'art, la pandémie n'a pas éteint l'appétit et les moyens des collectionneurs, mais l'année 2020 avait été caractérisée par une offre plus faible, rattrapée en 2021.

Parmi les enchères emblématiques, Sotheby's a totalisé 676 millions de dollars en une seule soirée de novembre à New York, avec la collection d'art vendue après le divorce du richissime couple formé par le promoteur immobilier Harry Macklowe et son épouse Linda Burg, une administratrice honoraire du Met Museum.

Symbole du nouveau profil des collectionneurs, l'une des pièces les plus chères de la soirée, "Le Nez" d'Alberto Giacometti, avait été achetée 78,4 millions de dollars par le fondateur de la plateforme de cryptomonnaies Tron, l'entrepreneur sino-américain Justin Sun, 31 ans.

Selon Sotheby's, 46% des enchères au-dessus de cinq millions de dollars proviennent en 2021 de collectionneurs asiatiques.

Ce sont d'ailleurs des acheteurs de ce continent qui se sont offert la peinture la plus chère de la collection Macklowe, "N°7" de l'expressionniste abstrait américain Marc Rothko (82,4 millions de dollars), ou le Banksy le plus cher du monde, "La fille au ballon", rebaptisée "L'amour est dans la poubelle" ("Love is in the bin"), une œuvre partiellement autodétruite de l'artiste britannique vendue à Londres pour 18,6 millions de livres, soit 25,4 millions de dollars.

La pandémie, qui avait rendu les ventes physiques impossibles en 2020, a forcé les maisons d'enchères à innover et à s'implanter davantage dans le numérique, ce qui a "considérablement élargi l'accès à un nombre sans précédent de participants au cours des 12 derniers mois", relève Sotheby's, en indiquant que 39% des acheteurs sont "nouveaux" en 2021.

Dans ce contexte, les NFT (jetons non fongibles), ces objets numériques certifiés uniques grâce à la technologie de la blockchain, ont fait une entrée en force dans le marché de l'art en 2021, à l'image du programme informatique à l'origine du web, vendu 5,4 millions de dollars en juillet. Mais le bilan de leurs ventes chez Sotheby's reste relativement bas (100 millions en 2021).

Parmi d'autres records établis cette année, Sotheby's met aussi en avant les "sneakers" (baskets) les plus chères jamais vendues, une paire de "Nike Air Yeezy 1" portée par leur inspirateur, le rappeur Kanye West, et qui a atteint 1,8 million de dollars lors d'une vente privée.


Inauguration d'une exposition Christian Dior à Riyad

Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
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  • «Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite
  • L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit

RIYAD: Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du créateur de mode Christian Dior est désormais ouverte au Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année.

«Christian Dior: couturier du rêve», une exposition couvrant plus de 75 ans de créativité et de design, ainsi que les œuvres qu'il a inspirées, est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite.

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«Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite. (Photo fournie)

L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit spécialement conçu pour l'exposition par l'historienne de l'art Florence Muller et la scénographe Nathalie Crinière.

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L'exposition couvre plus de 75 ans de créativité et de design et le travail que Dior a inspiré. (Photo fournie)

Parmi les points forts de l'exposition figurent des hommages à certains des grands classiques de Dior, tels que Miss Dior et J'adore, ainsi qu'un hommage au sac Lady Dior, sous la forme du projet Dior Lady Art.

Faisal Bafarat, directeur général de l'Autorité générale pour le divertissement, a officiellement inauguré l'exposition mercredi. Les billets sont disponibles sur la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La diva libanaise Fairouz souffle ses 90 bougies

La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
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  • Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël
  • Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage

BEYROUTH: Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël.

Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage.

En 2020, le président français Emmanuel Macron, en visite à Beyrouth, s'était rendu au domicile de Fairouz et l'avait décorée de la Légion d'honneur.

"A celle qui incarne l'âme de cette région avec dignité, un bel anniversaire", a-t-il écrit jeudi sur son compte Instagram.

"La voix de Fairouz est mon pays", a pour sa part écrit sur Facebook le célèbre compositeur libanais Marcel Khalifé.

Après s'être produite pendant plus d'un demi-siècle de Beyrouth à Las Vegas, en passant par Paris et Londres, la star n'apparait plus en public depuis plus d'une décennie.

"Quand vous regardez le Liban aujourd'hui, vous voyez qu'il ne ressemble aucunement au Liban que je chante", regrettait la diva dans une interview au New York Times en 1999, en allusion aux décennies de guerres et de destructions.

Au plus fort de la guerre civile, elle avait chanté "Je t'aime, Ö Liban, mon pays" ("Bhebbak ya Lebnane"), une chanson devenue iconique.

Fairouz a exalté son Liban natal mais également l'amour, la liberté et la Palestine.

Elle a donné vie aux paroles de grands poètes arabes --les Libanais Gibrane Khalil Gibrane, Saïd Akl ou l'Egyptien Ahmed Chawki--, tandis que ses chants patriotiques se sont incrustés dans la mémoire des Libanais et du reste du monde arabe.

Nouhad Haddad de son vrai nom, elle est née en 1934 dans une modeste famille chrétienne qui habitait le quartier de Zokak el-Blatt, visé lundi par une frappe israélienne.

Engagée à la radio, le compositeur Halim al-Roumi, impressionné, lui donne son surnom.

Dans les années 1950, elle épouse le compositeur Assi Rahbani qui, avec son frère Mansour, révolutionne la chanson et la musique arabe traditionnelles en mêlant morceaux classiques occidentaux, russes et latino-américains à des rythmes orientaux, sur une orchestration moderne.

C'est après ses premiers concerts au Festival international de Baalbeck, au milieu des ruines de ce site libanais antique près duquel s'abattent actuellement les bombes israéliennes, que la carrière de Fairouz s'envole.

Adulée par les aînés, elle devient l'icône des jeunes lorsque son fils Ziad, enfant terrible de la musique libanaise, lui composera des chansons influencées par des rythmes de jazz.


Message of Love: un concert évènement à Dubaï au profit du Liban

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  • Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 »
  • Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale

DUBAI: Message of Love, en collaboration avec One Lebanon, est un concert qui rassemble des stars libanaises pour une soirée mémorable de musique dédiée au Liban.
Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 », « Watani », « Elle s'appelait Beirut » et « Waynik Beirut », ainsi que des chansons libanaises qui réchauffent le cœur et qui trouveront un écho profond auprès du public.

Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale.