Sécurité et liens stratégiques au cœur du 42e sommet du CCG à Riyad

Les dirigeants du Golfe sont arrivés mardi à Riyad pour le 42e sommet du Conseil de coopération du Golfe. (SPA)
Les dirigeants du Golfe sont arrivés mardi à Riyad pour le 42e sommet du Conseil de coopération du Golfe. (SPA)
Les dirigeants du Golfe sont arrivés mardi à Riyad pour le 42e sommet du Conseil de coopération du Golfe. (SPA)
Les dirigeants du Golfe sont arrivés mardi à Riyad pour le 42e sommet du Conseil de coopération du Golfe. (SPA)
Les dirigeants du Golfe sont arrivés mardi à Riyad pour le 42e sommet du Conseil de coopération du Golfe. (SPA)
Les dirigeants du Golfe sont arrivés mardi à Riyad pour le 42e sommet du Conseil de coopération du Golfe. (SPA)
Les dirigeants du Golfe sont arrivés mardi à Riyad pour le 42e sommet du Conseil de coopération du Golfe. (SPA)
Les dirigeants du Golfe sont arrivés mardi à Riyad pour le 42e sommet du Conseil de coopération du Golfe. (SPA)
Les dirigeants du Golfe sont arrivés mardi à Riyad pour le 42e sommet du Conseil de coopération du Golfe. (SPA)
Les dirigeants du Golfe sont arrivés mardi à Riyad pour le 42e sommet du Conseil de coopération du Golfe. (SPA)
Les dirigeants du Golfe sont arrivés mardi à Riyad pour le 42e sommet du Conseil de coopération du Golfe. (SPA)
Les dirigeants du Golfe sont arrivés mardi à Riyad pour le 42e sommet du Conseil de coopération du Golfe. (SPA)
Les dirigeants du Golfe sont arrivés mardi à Riyad pour le 42e sommet du Conseil de coopération du Golfe. (SPA)
Les dirigeants du Golfe sont arrivés mardi à Riyad pour le 42e sommet du Conseil de coopération du Golfe. (SPA)
Les dirigeants du Golfe sont arrivés mardi à Riyad pour le 42e sommet du Conseil de coopération du Golfe. (SPA)
Les dirigeants du Golfe sont arrivés mardi à Riyad pour le 42e sommet du Conseil de coopération du Golfe. (SPA)
Les dirigeants du Golfe sont arrivés mardi à Riyad pour le 42e sommet du Conseil de coopération du Golfe. (SPA)
Les dirigeants du Golfe sont arrivés mardi à Riyad pour le 42e sommet du Conseil de coopération du Golfe. (SPA)
Les dirigeants du Golfe sont arrivés mardi à Riyad pour le 42e sommet du Conseil de coopération du Golfe. (SPA)
Les dirigeants du Golfe sont arrivés mardi à Riyad pour le 42e sommet du Conseil de coopération du Golfe. (SPA)
Les dirigeants du Golfe sont arrivés mardi à Riyad pour le 42e sommet du Conseil de coopération du Golfe. (SPA)
Les dirigeants du Golfe sont arrivés mardi à Riyad pour le 42e sommet du Conseil de coopération du Golfe. (SPA)
Les dirigeants du Golfe sont arrivés mardi à Riyad pour le 42e sommet du Conseil de coopération du Golfe. (SPA)
Les dirigeants du Golfe sont arrivés mardi à Riyad pour le 42e sommet du Conseil de coopération du Golfe. (SPA)
Les dirigeants du Golfe sont arrivés mardi à Riyad pour le 42e sommet du Conseil de coopération du Golfe. (SPA)
Les dirigeants du Golfe sont arrivés mardi à Riyad pour le 42e sommet du Conseil de coopération du Golfe. (SPA)
Les dirigeants du Golfe sont arrivés mardi à Riyad pour le 42e sommet du Conseil de coopération du Golfe. (SPA)
Les dirigeants du Golfe sont arrivés mardi à Riyad pour le 42e sommet du Conseil de coopération du Golfe. (SPA)
Les dirigeants du Golfe sont arrivés mardi à Riyad pour le 42e sommet du Conseil de coopération du Golfe. (SPA)
Les dirigeants du Golfe sont arrivés mardi à Riyad pour le 42e sommet du Conseil de coopération du Golfe. (SPA)
Les dirigeants du Golfe sont arrivés mardi à Riyad pour le 42e sommet du Conseil de coopération du Golfe. (SPA)
Les dirigeants du Golfe sont arrivés mardi à Riyad pour le 42e sommet du Conseil de coopération du Golfe. (SPA)
Les dirigeants du Golfe sont arrivés mardi à Riyad pour le 42e sommet du Conseil de coopération du Golfe. (SPA)
Les dirigeants du Golfe sont arrivés mardi à Riyad pour le 42e sommet du Conseil de coopération du Golfe. (SPA)
Short Url
Publié le Mercredi 15 décembre 2021

Sécurité et liens stratégiques au cœur du 42e sommet du CCG à Riyad

  • Le CCG maintient la sécurité et la stabilité dans la région du Golfe tout en soutenant et en servant les causes arabes et islamiques
  • Avant le lancement du 42e sommet du CCG, le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, s’est rendu dans les cinq pays membres du CCG afin de renforcer les liens

RIYAD: Les dirigeants des pays du Golfe sont arrivés à Riyad, ce mardi, pour le 42e sommet du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui doit explorer les voies d’une coopération et d’une intégration plus étroites dans la région.

Le prince héritier, Mohammed ben Salmane, a tout d’abord reçu la délégation omanaise, dirigée par le vice-Premier ministre, avant d’accueillir dans la capitale saoudienne le cheikh Mohammed ben Rachid al-Maktoum, vice-président des Émirats arabes unis et émir de Dubaï.

Le prince héritier a ensuite reçu son homologue koweïtien, Mishaal al-Jaber al-Sabah; l’émir qatari, Tamim ben Hamad al-Thani; et le roi Hamad de Bahreïn, à leur arrivée à Riyad.

L’Arabie saoudite préside le sommet, qui fait suite à la tournée du prince héritier dans les États du Golfe la semaine dernière, et mènera des pourparlers sur la sécurité collective, les conflits régionaux et le développement de la région.

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Faisal ben Farhane, avait souligné que ce sommet se tenait à un moment délicat et sensible. La sécurité de la région constituera un point clé de l’ordre du jour.

Le sommet se tient chaque année pour discuter des progrès réalisés au niveau du renforcement de l’intégration et de l’interdépendance entre les États du Golfe dans les domaines économique, commercial, éducatif et culturel, afin d’améliorer le développement de leurs pays et de leurs populations.

Le 9 février 1981, lors de la première session du sommet du CCG, les ministres des Affaires étrangères ont signé un document fondateur du Conseil de coopération du Golfe, qui comprenait six États: l’Arabie saoudite, Bahreïn, le Koweït, le Qatar, Oman et les Émirats arabes unis. Axé sur les objectifs futurs, il est considéré comme l’un des groupements régionaux les plus réussis.

«Le CCG a été fondé pour promouvoir la sécurité, la stabilité, le développement, la prospérité et le bien-être pour les citoyens des pays du Golfe. Ils sont notre richesse fondamentale et nous permettent de réaliser nos visions et nos espoirs», a déclaré le roi Salmane.

En chiffres, le CCG a réussi à unifier 68 lois et règlements du Golfe, et 116 lois et règlements indicatifs du Golfe. Il a également créé 42 institutions conjointes du Golfe dans le domaine de la coopération technologique et économique, et 26 organisations du Golfe opérant sous l’égide du CCG. Il a également signé 17 accords et stratégies de développement conjoints.

«Les pays du Golfe cherchent toujours à renforcer la coordination et la coopération, et à échanger des expériences dans tous les domaines», a indiqué l’ambassadeur saoudien à Oman, Abdallah al-Anzi, à Arab News.

Au cours des quarante dernières années, le CCG a tenu 41 sommets annuels, quatre sommets extraordinaires, 17 sommets consultatifs et 5 sommets conjoints.

Les pays du CCG figurent en tête de la liste des 30 pays les plus sûrs du monde dans le contexte de la pandémie mondiale.

«Ce qui a été réalisé tout au long de l’histoire du CCG nous rend fiers», a déclaré le président des Émirats arabes unis, cheikh Khalifa ben Zayed al-Nahyane.

«Nous sommes convaincus que l’affection et la coopération qui unissent nos pays et nos peuples sont suffisantes pour accroître la solidité des pays du Golfe en tant qu’entité unique à une époque qui ne fait pas preuve de pitié envers ceux qui sont divisés ou faibles», a-t-il ajouté.

Les conditions sociales ont elles aussi retenu l’attention des dirigeants du CCG. Lors du 23e sommet du CCG à Doha en 2002, les dirigeants ont présenté leurs points de vue sur l’autonomisation des femmes dans les pays du CCG et sur la confirmation de leur rôle économique, social et familial.

Depuis sa création, le CCG a réalisé des progrès dans divers domaines. Les pourparlers ont porté sur la nécessité de renforcer la participation des femmes, de soutenir leur rôle et de leur permettre de prendre part efficacement au développement de la société, ainsi que de faire partie des postes de direction et du processus décisionnel, en mettant l’accent sur les valeurs et les principes islamiques et arabes.

Le CCG a soutenu plusieurs activités dans le domaine culturel, notamment les arts visuels, la narration, la poésie, le cinéma, le théâtre, la musique, le patrimoine et la créativité.

En ce qui concerne la coopération politique, la coordination de la politique étrangère constitue l’un des aspects essentiels du travail du CCG. Celle-ci repose sur plusieurs principes, notamment le bon voisinage, la non-ingérence dans les affaires intérieures, le respect mutuel de la souveraineté, de l’indépendance politique et de l’intégrité territoriale des États, et l’adoption du principe du dialogue pacifique pour le règlement des différends.

«À la lumière de l’intégration remarquable qu’il a réalisée, le CCG n’est plus seulement un outil permettant d’accroître les acquis de nos peuples, mais est devenu un édifice régional qui amorce le processus d’instauration de la sécurité et de la paix régionales et internationales grâce à son rôle efficace dans le développement de solutions et d’initiatives politiques pour les pays en crise de la région», a noté le roi de Bahreïn, Hamad ben Issa al-Khalifa.

En pratique, on peut dire que le CCG a réussi à réaliser de nombreux succès en politique étrangère qui ont contribué à maintenir la sécurité et la stabilité dans la région du Golfe et à soutenir et servir les causes arabes et islamiques.

Parmi les plus importantes, citons la libération du Koweït, le soutien à la cause palestinienne, ainsi que le soutien à la stabilité et à la souveraineté de la Syrie, de l’Irak, du Yémen, du Liban et de la Libye.

La coopération militaire entre les pays du Golfe se caractérise par un travail intense de construction et de développement des forces de défense et de sécurité. La coopération s’est développée qualitativement et quantitativement depuis la formation du conseil.

«Nous continuerons avec nos frères, les dirigeants des pays du CCG, à contribuer à faire progresser le processus de coopération entre nos pays pour réaliser les espoirs de nos peuples, et à faire avancer les objectifs du CCG», a déclaré le sultan d’Oman, Haïtham ben Tariq al-Saïd.

La présence de forces militaires conjointes pour les États du CCG est l’un des fondements importants de l’établissement d’un système de défense conjoint qui vise à assurer la sécurité pour protéger les États du CCG, défendre leur indépendance et protéger leurs capacités et leurs acquis.

En 1982, les pays du Golfe ont formé une force militaire conjointe, le «bouclier de la péninsule», dans le but de prévenir et de répondre aux agressions militaires contre tout pays membre du CCG.

La coopération en matière de sécurité au sein du CCG a donné lieu à la signature de nombreux accords, mémorandums d’entente et de coopération, et lettres d’intention.

Plusieurs comités spécialisés et équipes de travail techniques ont été formés dans divers domaines de coordination et de coopération en matière de sécurité, et de nombreux centres et missions ont été créés afin de soutenir et renforcer le processus de coopération en matière de sécurité dans le Golfe.

L’unité est l’un des principaux objectifs du CCG, et lors du 41e sommet (sommet du sultan Qabus et du cheikh Sabah), le thème du destin commun a été mis en avant, avec la signature de la déclaration d’AlUla mettant fin au conflit du Golfe avec le Qatar.

Cette déclaration vise à renforcer la cohésion entre les États membres, à garantir le retour de l’action commune du Golfe à son cours normal et à réaliser les aspirations des citoyens des États du CCG face à toute menace pesant sur l’un de ces États.

«L’unité et l’intégration des États du CCG, ainsi que le renforcement de la consultation et de la coopération entre leurs dirigeants, sont des conditions indispensables à la consolidation de la sécurité et de la stabilité de la région, ainsi qu’à la réalisation de la croissance économique et de la coopération dans tous les domaines, ce qui fait l’objet du consensus de nos peuples et de notre société», a expliqué l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani.

Le sommet d’AlUla est considéré comme l’un des événements importants de l’histoire du CCG, après le rétablissement des relations entre les pays frères.

La déclaration d’AlUla «renforce les liens d’amitié et de fraternité entre nos pays et nos peuples pour servir leurs aspirations», avait affirmé le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane.

«J’espère qu’ensemble, nous pourrons soutenir notre action commune dans le Golfe et dans les pays arabes pour préserver nos acquis et réaliser les espoirs et les aspirations de nos peuples. Je prie Allah le Tout-Puissant de préserver nos patries et d’assurer le bien-être de nos peuples», a déclaré l’émir du Koweït, cheikh Nawaf al-Ahmad al-Jaber al-Sabah.

Avant le lancement du 42e sommet du CCG, le prince héritier saoudien s’est rendu, la semaine dernière, dans les cinq pays membres du CCG, dans le cadre de l’une des tournées les plus importantes pour renforcer les liens entre le Royaume et les pays du Golfe.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Finul: quatre soldats italiens blessés, Rome accuse le Hezbollah

Short Url
  • Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban
  • Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus

ROME: Quatre soldats italiens ont été légèrement blessés lors d'une nouvelle "attaque" contre la mission de maintien de la paix de l'ONU au Liban, la Finul, a indiqué vendredi le gouvernement italien, qui en a attribué la responsabilité au Hezbollah.

"J'ai appris avec profonde indignation et inquiétude que de nouvelles attaques avaient visé le QG italien de la Finul dans le sud du Liban (et) blessé des soldats italiens", a indiqué dans un communiqué la Première ministre Giorgia Meloni.

"De telles attaques sont inacceptables et je renouvelle mon appel pour que les parties en présence garantissent à tout moment la sécurité des soldats de la Finul et collaborent pour identifier rapidement les responsables", a-t-elle affirmé.

Mme Meloni n'a pas désigné le responsable de cette attaque, mais son ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani a pointé du doigt le Hezbollah: "Ce devraient être deux missiles (...) lancés par le Hezbollah, encore une fois", a-t-il déclaré là la presse à Turin (nord-ouest).

Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a indiqué à l'AFP que Rome attendrait une enquête de la Finul.

Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban, qui abrite le contingent italien et le commandement du secteur ouest de la Finul".

"J'essayerai de parler avec le nouveau ministre israélien de la Défense (Israël Katz, ndlr), ce qui a été impossible depuis sa prise de fonction, pour lui demander d'éviter d'utiliser les bases de la Finul comme bouclier", a affirmé le ministre de la Défense Guido Crosetto, cité par le communiqué.

Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus, dont une vingtaine dus à des tirs ou des actions israéliennes.

Plus de 10.000 Casques bleus sont stationnés dans le sud du Liban, où la Finul est déployée depuis 1978 pour faire tampon avec Israël. Ils sont chargés notamment de surveiller la Ligne bleue, démarcation fixée par l'ONU entre les deux pays.

L'Italie en est le principal contributeur européen (1.068 soldats, selon l'ONU), devant l'Espagne (676), la France (673) et l'Irlande (370).


Syrie: le bilan des frappes israéliennes sur Palmyre s'élève à 92 morts

Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan. (AFP)
Short Url
  • Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie
  • Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah

BEYROUTH: Quatre-vingt-douze combattants pro-iraniens ont été tués dans des frappes israéliennes mercredi à Palmyre, dans le centre de la Syrie, a annoncé vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) dans un nouveau bilan.

Mercredi, trois frappes israéliennes ont ciblé la ville moderne attenante aux ruines gréco-romaines de la cité millénaire de Palmyre. Une d'entre elles a touché une réunion de membres de groupes pro-iraniens avec des responsables des mouvements irakien d'Al-Noujaba et libanais Hezbollah, selon l'Observatoire.

Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.

Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah.

L'ONG avait fait état la veille de 82 morts.

Ces frappes israéliennes sont "probablement les plus meurtrières" ayant visé la Syrie à ce jour, a déclaré jeudi devant le Conseil de sécurité Najat Rochdi, adjointe de l'envoyé spécial de l'ONU en Syrie.

Depuis le 23 septembre, Israël a intensifié ses frappes contre le Hezbollah au Liban mais également sur le territoire syrien, où le puissant mouvement libanais soutient le régime de Damas.

Depuis le début de la guerre civile en Syrie, Israël a mené des centaines de frappes contre le pays voisin, visant l'armée syrienne et des groupes soutenus par Téhéran, son ennemi juré. L'armée israélienne confirme rarement ces frappes.

Le conflit en Syrie a éclaté après la répression d'un soulèvement populaire qui a dégénéré en guerre civile. Il a fait plus d'un demi-million de morts, ravagé les infrastructures et déplacé des millions de personnes.

Située dans le désert syrien et classée au patrimoine mondial de l'Unesco, Palmyre abrite des temples gréco-romains millénaires.

 


Israël annonce mettre fin à un régime de garde à vue illimitée pour les colons de Cisjordanie

Short Url
  • Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne
  • Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé vendredi que le régime dit de la détention administrative, équivalent d'une garde à vue quasi illimitée, ne serait désormais plus applicable aux colons israéliens en Cisjordanie.

Alors que "les colonies juives [en Cisjordanie] sont soumises à de graves menaces terroristes palestiniennes [...] et que des sanctions internationales injustifiées sont prises contre des colons [ou des entreprises oeuvrant à la colonisation], il n'est pas approprié que l'Etat d'Israël applique une mesure aussi sévère [la détention administrative, NDLR] contre des colons", déclare M. Katz dans un communiqué.

Israël occupe la Cisjordanie depuis 1967 et les violences ont explosé dans ce territoire palestinien depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste Hamas à Gaza, le 7 octobre 2023.

Quelque 770 Palestiniens y ont été tués par des soldats ou des colons israéliens, selon des données de l'Autorité palestinienne. Dans le même temps, selon des données officielles israéliennes, 24 Israéliens, civils ou militaires, y ont été tués dans des attaques palestiniennes ou lors de raids militaires israéliens.

Face à la montée des actes de violences commis par des colons armés, plusieurs pays occidentaux (Etats-Unis, Union européenne, Royaume-Uni et Canada notamment) ont au cours des douze derniers mois pris des sanctions (gel des avoirs, interdiction de voyager) contre plusieurs colons qualifiés d'"extrémistes".

Il y a quelques jours, les Etats-Unis ont sanctionné pour la première fois une entreprise israélienne de BTP active dans la construction de colonies en Cisjordanie.

La détention administrative est une procédure héritée de l'arsenal juridique de la période du Mandat britannique sur la Palestine (1920-1948), avant la création d'Israël. Elle permet aux autorités de maintenir un suspect en détention sans avoir à l'inculper, pendant des périodes pouvant aller jusqu'à plusieurs mois, et pouvant être renouvelées pratiquement à l'infini.

Selon le Club des prisonniers palestiniens, ONG de défense des Palestiniens détenus par Israël, plus de 3.430 Palestiniens se trouvaient en détention administrative fin août. Par comparaison, seuls huit colons juifs sont détenus sous ce régime à ce jour, selon le quotidien israélien de gauche Haaretz vendredi.

L'annonce de la fin de la détention administrative pour les colons survient au lendemain de l'émission par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêts internationaux contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant recherchés par la justice internationale pour des "crimes de guerres" et "crimes contre l'humanité".

M. Netanyahu a rejeté catégoriquement la décision de la Cour comme une "faillite morale" et une mesure animée par "la haine antisémite à l'égard d'Israël".