Sécurité et liens stratégiques au cœur du 42e sommet du CCG à Riyad

Les dirigeants du Golfe sont arrivés mardi à Riyad pour le 42e sommet du Conseil de coopération du Golfe. (SPA)
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Publié le Mercredi 15 décembre 2021

Sécurité et liens stratégiques au cœur du 42e sommet du CCG à Riyad

  • Le CCG maintient la sécurité et la stabilité dans la région du Golfe tout en soutenant et en servant les causes arabes et islamiques
  • Avant le lancement du 42e sommet du CCG, le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, s’est rendu dans les cinq pays membres du CCG afin de renforcer les liens

RIYAD: Les dirigeants des pays du Golfe sont arrivés à Riyad, ce mardi, pour le 42e sommet du Conseil de coopération du Golfe (CCG), qui doit explorer les voies d’une coopération et d’une intégration plus étroites dans la région.

Le prince héritier, Mohammed ben Salmane, a tout d’abord reçu la délégation omanaise, dirigée par le vice-Premier ministre, avant d’accueillir dans la capitale saoudienne le cheikh Mohammed ben Rachid al-Maktoum, vice-président des Émirats arabes unis et émir de Dubaï.

Le prince héritier a ensuite reçu son homologue koweïtien, Mishaal al-Jaber al-Sabah; l’émir qatari, Tamim ben Hamad al-Thani; et le roi Hamad de Bahreïn, à leur arrivée à Riyad.

L’Arabie saoudite préside le sommet, qui fait suite à la tournée du prince héritier dans les États du Golfe la semaine dernière, et mènera des pourparlers sur la sécurité collective, les conflits régionaux et le développement de la région.

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Faisal ben Farhane, avait souligné que ce sommet se tenait à un moment délicat et sensible. La sécurité de la région constituera un point clé de l’ordre du jour.

Le sommet se tient chaque année pour discuter des progrès réalisés au niveau du renforcement de l’intégration et de l’interdépendance entre les États du Golfe dans les domaines économique, commercial, éducatif et culturel, afin d’améliorer le développement de leurs pays et de leurs populations.

Le 9 février 1981, lors de la première session du sommet du CCG, les ministres des Affaires étrangères ont signé un document fondateur du Conseil de coopération du Golfe, qui comprenait six États: l’Arabie saoudite, Bahreïn, le Koweït, le Qatar, Oman et les Émirats arabes unis. Axé sur les objectifs futurs, il est considéré comme l’un des groupements régionaux les plus réussis.

«Le CCG a été fondé pour promouvoir la sécurité, la stabilité, le développement, la prospérité et le bien-être pour les citoyens des pays du Golfe. Ils sont notre richesse fondamentale et nous permettent de réaliser nos visions et nos espoirs», a déclaré le roi Salmane.

En chiffres, le CCG a réussi à unifier 68 lois et règlements du Golfe, et 116 lois et règlements indicatifs du Golfe. Il a également créé 42 institutions conjointes du Golfe dans le domaine de la coopération technologique et économique, et 26 organisations du Golfe opérant sous l’égide du CCG. Il a également signé 17 accords et stratégies de développement conjoints.

«Les pays du Golfe cherchent toujours à renforcer la coordination et la coopération, et à échanger des expériences dans tous les domaines», a indiqué l’ambassadeur saoudien à Oman, Abdallah al-Anzi, à Arab News.

Au cours des quarante dernières années, le CCG a tenu 41 sommets annuels, quatre sommets extraordinaires, 17 sommets consultatifs et 5 sommets conjoints.

Les pays du CCG figurent en tête de la liste des 30 pays les plus sûrs du monde dans le contexte de la pandémie mondiale.

«Ce qui a été réalisé tout au long de l’histoire du CCG nous rend fiers», a déclaré le président des Émirats arabes unis, cheikh Khalifa ben Zayed al-Nahyane.

«Nous sommes convaincus que l’affection et la coopération qui unissent nos pays et nos peuples sont suffisantes pour accroître la solidité des pays du Golfe en tant qu’entité unique à une époque qui ne fait pas preuve de pitié envers ceux qui sont divisés ou faibles», a-t-il ajouté.

Les conditions sociales ont elles aussi retenu l’attention des dirigeants du CCG. Lors du 23e sommet du CCG à Doha en 2002, les dirigeants ont présenté leurs points de vue sur l’autonomisation des femmes dans les pays du CCG et sur la confirmation de leur rôle économique, social et familial.

Depuis sa création, le CCG a réalisé des progrès dans divers domaines. Les pourparlers ont porté sur la nécessité de renforcer la participation des femmes, de soutenir leur rôle et de leur permettre de prendre part efficacement au développement de la société, ainsi que de faire partie des postes de direction et du processus décisionnel, en mettant l’accent sur les valeurs et les principes islamiques et arabes.

Le CCG a soutenu plusieurs activités dans le domaine culturel, notamment les arts visuels, la narration, la poésie, le cinéma, le théâtre, la musique, le patrimoine et la créativité.

En ce qui concerne la coopération politique, la coordination de la politique étrangère constitue l’un des aspects essentiels du travail du CCG. Celle-ci repose sur plusieurs principes, notamment le bon voisinage, la non-ingérence dans les affaires intérieures, le respect mutuel de la souveraineté, de l’indépendance politique et de l’intégrité territoriale des États, et l’adoption du principe du dialogue pacifique pour le règlement des différends.

«À la lumière de l’intégration remarquable qu’il a réalisée, le CCG n’est plus seulement un outil permettant d’accroître les acquis de nos peuples, mais est devenu un édifice régional qui amorce le processus d’instauration de la sécurité et de la paix régionales et internationales grâce à son rôle efficace dans le développement de solutions et d’initiatives politiques pour les pays en crise de la région», a noté le roi de Bahreïn, Hamad ben Issa al-Khalifa.

En pratique, on peut dire que le CCG a réussi à réaliser de nombreux succès en politique étrangère qui ont contribué à maintenir la sécurité et la stabilité dans la région du Golfe et à soutenir et servir les causes arabes et islamiques.

Parmi les plus importantes, citons la libération du Koweït, le soutien à la cause palestinienne, ainsi que le soutien à la stabilité et à la souveraineté de la Syrie, de l’Irak, du Yémen, du Liban et de la Libye.

La coopération militaire entre les pays du Golfe se caractérise par un travail intense de construction et de développement des forces de défense et de sécurité. La coopération s’est développée qualitativement et quantitativement depuis la formation du conseil.

«Nous continuerons avec nos frères, les dirigeants des pays du CCG, à contribuer à faire progresser le processus de coopération entre nos pays pour réaliser les espoirs de nos peuples, et à faire avancer les objectifs du CCG», a déclaré le sultan d’Oman, Haïtham ben Tariq al-Saïd.

La présence de forces militaires conjointes pour les États du CCG est l’un des fondements importants de l’établissement d’un système de défense conjoint qui vise à assurer la sécurité pour protéger les États du CCG, défendre leur indépendance et protéger leurs capacités et leurs acquis.

En 1982, les pays du Golfe ont formé une force militaire conjointe, le «bouclier de la péninsule», dans le but de prévenir et de répondre aux agressions militaires contre tout pays membre du CCG.

La coopération en matière de sécurité au sein du CCG a donné lieu à la signature de nombreux accords, mémorandums d’entente et de coopération, et lettres d’intention.

Plusieurs comités spécialisés et équipes de travail techniques ont été formés dans divers domaines de coordination et de coopération en matière de sécurité, et de nombreux centres et missions ont été créés afin de soutenir et renforcer le processus de coopération en matière de sécurité dans le Golfe.

L’unité est l’un des principaux objectifs du CCG, et lors du 41e sommet (sommet du sultan Qabus et du cheikh Sabah), le thème du destin commun a été mis en avant, avec la signature de la déclaration d’AlUla mettant fin au conflit du Golfe avec le Qatar.

Cette déclaration vise à renforcer la cohésion entre les États membres, à garantir le retour de l’action commune du Golfe à son cours normal et à réaliser les aspirations des citoyens des États du CCG face à toute menace pesant sur l’un de ces États.

«L’unité et l’intégration des États du CCG, ainsi que le renforcement de la consultation et de la coopération entre leurs dirigeants, sont des conditions indispensables à la consolidation de la sécurité et de la stabilité de la région, ainsi qu’à la réalisation de la croissance économique et de la coopération dans tous les domaines, ce qui fait l’objet du consensus de nos peuples et de notre société», a expliqué l’émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani.

Le sommet d’AlUla est considéré comme l’un des événements importants de l’histoire du CCG, après le rétablissement des relations entre les pays frères.

La déclaration d’AlUla «renforce les liens d’amitié et de fraternité entre nos pays et nos peuples pour servir leurs aspirations», avait affirmé le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane.

«J’espère qu’ensemble, nous pourrons soutenir notre action commune dans le Golfe et dans les pays arabes pour préserver nos acquis et réaliser les espoirs et les aspirations de nos peuples. Je prie Allah le Tout-Puissant de préserver nos patries et d’assurer le bien-être de nos peuples», a déclaré l’émir du Koweït, cheikh Nawaf al-Ahmad al-Jaber al-Sabah.

Avant le lancement du 42e sommet du CCG, le prince héritier saoudien s’est rendu, la semaine dernière, dans les cinq pays membres du CCG, dans le cadre de l’une des tournées les plus importantes pour renforcer les liens entre le Royaume et les pays du Golfe.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Liban : le Hezbollah organise les funérailles de son chef devant une foule immense

Une bannière géante portant les portraits du leader assassiné du Hezbollah, Hassan Nasrallah (à gauche), et de Hachem Safieddine, qui avait été choisi pour lui succéder avant d'être également tué, est suspendue sur une scène devant des rangées de chaises dans la cité sportive Camil Chamoun de Beyrouth, le 22 février 2025. (Photo Ibrahim AMRO / AFP)
Une bannière géante portant les portraits du leader assassiné du Hezbollah, Hassan Nasrallah (à gauche), et de Hachem Safieddine, qui avait été choisi pour lui succéder avant d'être également tué, est suspendue sur une scène devant des rangées de chaises dans la cité sportive Camil Chamoun de Beyrouth, le 22 février 2025. (Photo Ibrahim AMRO / AFP)
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  • Près de cinq mois après, le Hezbollah organise dimanche les funérailles de son ancien chef Hassan Nasrallah en présence de dizaines de milliers de personnes attendues.
  • Les funérailles, qui devraient paralyser le pays avec l'afflux de dizaines de milliers de personnes venant du Liban et de l'étranger, commenceront à 13 heures dans le stade de la Cité sportive, en périphérie sud de Beyrouth.

BEYROUTH : Près de cinq mois après la mort de Hassan Nasrallah dans une frappe israélienne dévastatrice sur Beyrouth, le Hezbollah organise dimanche les funérailles de son ancien chef en présence de dizaines de milliers de personnes attendues.

Hassan Nasrallah, figure emblématique du Hezbollah durant 32 ans, a été tué le 27 septembre à l'âge de 64 ans dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de la capitale libanaise, bastion du mouvement armé chiite.

Dès samedi, des partisans du Hezbollah sont arrivés en voiture depuis le sud et l'est du pays, agitant le drapeau du mouvement, et envahissant les routes déjà embouteillées.

Ces funérailles sont le premier événement populaire organisé par le Hezbollah depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu fin novembre, après plus d'un an de conflit avec Israël qui a affaibli le mouvement. Malgré le cessez-le-feu, Israël continue de mener des frappes sporadiques contre le Liban.

Les funérailles, qui devraient paralyser le pays avec l'afflux de dizaines de milliers de personnes venant du Liban et de l'étranger, commenceront à 13 heures (11 heures GMT) dans le stade de la Cité sportive, en périphérie sud de Beyrouth.

D'immenses portraits de Hassan Nasrallah et Hachem Safieddine, son cousin et également tué dans une frappe israélienne en octobre après avoir été choisi pour lui succéder, ont été affichés dans le stade. Ses funérailles sont également célébrées ce dimanche.

Selon les organisateurs, plus de 23 000 sièges ont été installés sur la pelouse, en plus des 55 000 places sur les gradins.

Des écrans seront également déployés dans les rues avoisinantes, où 35 000 sièges sont prévus pour les hommes et 25 000 dans un secteur réservé aux femmes.

Selon la télévision du Hezbollah, al-Manar, 70 points d'accueil offriront de l'eau, de la nourriture et même un hébergement aux voyageurs.

Après la cérémonie, les participants se dirigeront vers le lieu de l'enterrement, près des deux routes menant à l'aéroport.

Le corps de Hassan Nasrallah avait été enterré secrètement dans un lieu inconnu, en attendant la fin de la guerre.

- « Démonstration de soutien » -

« Nous voulons faire de ces obsèques une démonstration de soutien », a déclaré Naïm Qassem, le chef du Hezbollah, qui doit prononcer un discours et a appelé à une « participation massive ».

Le Hezbollah a invité les responsables libanais à assister aux obsèques, où près de 79 pays seront représentés, selon les organisateurs.

L'Iran a confirmé sa participation « à un haut niveau ». Selon des médias iraniens, le président du Parlement, Mohammad-Bagher Ghalibaf, devrait être présent.

Des représentants des factions irakiennes pro-iraniennes et d'autres alliés du Hezbollah au sein de l'« axe de la résistance » contre Israël sont également attendus.

4 000 soldats et membres des forces de l'ordre libanaises sont mobilisés, selon une source des services de sécurité, tandis que 25 000 hommes du Hezbollah assureront la sécurité à l'intérieur du stade, selon la chaîne de télévision al-Manar.

Le trafic aérien à l'aéroport sera suspendu entre 12 h et 16 h. L'ambassade des États-Unis et le consulat français ont demandé à leurs ressortissants d'éviter la zone.

- « Un jour difficile » -

Les organisateurs ont exhorté les citoyens à éviter les tirs en l'air, habituels lors des funérailles au Liban, alors que les licences de port d'armes sont gelées du 22 au 25 février.

L'armée libanaise a interdit les prises de vue par drones jusqu'à dimanche soir.

Hassan Nasrallah avait acquis une stature régionale après le retrait israélien du Liban en 2000 et durant la guerre de 2006 contre Israël, mais sa popularité s'est érodée après l'implication du Hezbollah en Syrie aux côtés de l'ancien président Bachar el-Assad.

Sa mort a été un choc pour ses partisans, comme Maryam Chourba, 80 ans, qui compte assister aux funérailles.

« C'est un jour difficile », dit-elle depuis la banlieue sud de Beyrouth. « Sayyed (Nasrallah) nous était très cher, et quoi que nous fassions, nous ne pourrons jamais lui rendre justice. »

Le Hezbollah, qui a dominé la scène politique libanaise pendant des années, est cependant contesté par de nombreux Libanais qui lui reprochent d'être « un État dans l'État ».


Israël retarde la libération de Palestiniens pour des raisons de « cérémonies humiliantes » imposées aux otages

L'otage israélien Tal Shoham est guidé par des militants palestiniens du Hamas avant d'être remis à la Croix-Rouge lors de sa libération à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 22 février 2025. Des militants masqués ont fait défiler Tal Shoham et Avera Mengistu sur scène dans la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, avant de les remettre à des représentants de la Croix-Rouge. (Photo Omar AL-QATTAA / AFP)
L'otage israélien Tal Shoham est guidé par des militants palestiniens du Hamas avant d'être remis à la Croix-Rouge lors de sa libération à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 22 février 2025. Des militants masqués ont fait défiler Tal Shoham et Avera Mengistu sur scène dans la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, avant de les remettre à des représentants de la Croix-Rouge. (Photo Omar AL-QATTAA / AFP)
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  • Israël a annoncé reporter les libérations de prisonniers palestiniens, prévues dans le cadre du fragile cessez-le-feu en vigueur à Gaza, en attendant que le Hamas garantisse qu'il mettra fin aux « cérémonies humiliantes » pour les otages libérés.
  • Comme les précédents, l'echange a été marqué par des mises en scène du Hamas qui a exhibé cinq otages sur des podiums, face à la foule, avant de les remettre au Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

JERUSALEM : Israël a annoncé dimanche reporter les libérations de prisonniers palestiniens, prévues dans le cadre du fragile cessez-le-feu en vigueur à Gaza, en attendant que le Hamas garantisse qu'il mettra fin aux « cérémonies humiliantes » pour les otages libérés.

Le Hamas a effectivement libéré six otages. Mais cet échange a été assombri par la confusion qui a régné sur le sort de l'otage Shiri Bibas, finalement confirmée morte samedi matin. Comme les précédents, l'echange a été marqué par des mises en scène du Hamas qui a exhibé cinq otages sur des podiums, face à la foule, avant de les remettre au Comité international de la Croix-Rouge (CICR).

Alors que la libération de 620 prisonniers palestiniens était prévue, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a confirmé à l'issue d'une réunion sécuritaire qu'elle n'aurait pas lieu.

« Il a été décidé de retarder la libération des terroristes (prisonniers palestiniens, ndlr) qui était prévue samedi, jusqu'à ce que la libération des prochains otages soit assurée sans cérémonies humiliantes », a déclaré M. Netanyahu dans un communiqué de son bureau dans la nuit.

Le Hamas a accusé Israël de « violation flagrante » de l'accord de trêve.

Dans la bande de Gaza comme en Cisjordanie, occupée par Israël, des familles attendaient pourtant avec impatience la libération de leurs proches et sont reparties bredouilles.

« Notre Seigneur nous donnera la patience et nous attendrons simplement jusqu'à la libération de nos fils », a réagi auprès de l'AFP Oumm Alaa, après avoir attendu en vain la libération de son fils à Ramallah, en Cisjordanie occupée.

Samedi, lors des premières libérations à Rafah, où des combattants en treillis s'étaient déployés, Tal Shoham, un Israélo-Italo-Autrichien de 40 ans enlevé le 7 octobre 2023, a été contraint de prononcer quelques mots.

À ses côtés se tenait, l'air hagard, Avera Mengistu, 38 ans, otage depuis plus de dix ans à Gaza. Il avait été filmé en 2014 alors qu'il escaladait la barrière séparant le territoire d'Israël.

Le même scénario s'est répété à Nousseirat, dans le centre de Gaza, pour la libération d'Eliya Cohen, Omer Shem Tov et Omer Wenkert, âgés de 22 à 27 ans, enlevés au festival de musique Nova. Les trois hommes sont apparus souriants après 505 jours de captivité.

Ces mises en scène ont été dénoncées à plusieurs reprises par Israël, l'ONU et la Croix-Rouge.

Samedi soir, la branche armée du Hamas a également publié une vidéo apparemment tournée dans la journée à Nousseirat, montrant deux otages regardant la libération des trois Israéliens et suppliant Benjamin Netanyahu de les libérer.

Le Forum des familles d'otages a qualifié la vidéo de « dérangeante », y voyant une « démonstration de cruauté particulièrement écœurante ».

Malgré ces scènes, des centaines d'Israéliens ont suivi en direct à Tel Aviv, sur la « place des otages », la retransmission des libérations, entre sanglots et explosions de joie.

Depuis le début de la trêve le 19 janvier, 29 otages israéliens, dont quatre ont été retrouvés décédés, ont été remis à Israël, en échange de plus de 1 100 détenus palestiniens.

Selon le Hamas, seuls quatre otages morts devront encore être rendus à Israël avant la fin de la première phase de l'accord.

Le mouvement a déclaré qu'il était prêt à libérer « en une seule fois » tous les otages qu'il détient encore durant la deuxième phase, censée mettre fin définitivement à la guerre.

Cependant, les négociations indirectes sur cette deuxième étape ont été retardées à la suite d'accusations mutuelles de violations de la trêve.

Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a averti samedi que le Hamas serait « détruit » s'il ne libérait pas « immédiatement » tous les otages.

Benjamin Netanyahu avait de son côté juré vendredi de faire payer au Hamas le prix fort de sa violation « cruelle » du cessez-le-feu, après avoir affirmé qu'un corps restitué la veille n'était pas celui de l'Israélienne Shiri Bibas, comme annoncé initialement.

Symbole du drame des otages, cette femme avait été capturée le 7 octobre 2023 avec ses deux fils Kfir et Ariel, alors âgés de huit mois et demi et quatre ans.

La dépouille de Shiri Bibas a finalement été restituée dans la nuit de vendredi à samedi. Et l'autopsie de Shiri Bibas et de ses deux enfants n'a révélé aucun indice de blessure causée par un bombardement, a déclaré samedi soir Chen Kugel, chef de l'Institut national de médecine légale.


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com