Nouvelles mesures de soutien aux jeunes enfants et à leurs parents

Le président français Emmanuel Macron, accompagné le secrétaire d'État chargé de l'Enfance et des Familles, Adrien Taquet lors d'une visite  au centre de Protection Maternelle et Infantile (PMI), le 23 septembre 2020 (Photo, AFP)
Le président français Emmanuel Macron, accompagné le secrétaire d'État chargé de l'Enfance et des Familles, Adrien Taquet lors d'une visite au centre de Protection Maternelle et Infantile (PMI), le 23 septembre 2020 (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 27 septembre 2020

Nouvelles mesures de soutien aux jeunes enfants et à leurs parents

  • « Les parents se sentent assez seuls, avant et surtout après l'accouchement. L'idée, c'est de les accompagner pendant les 1.000 premiers jours »
  • Le gouvernement annonce vouloir investir 3 millions d'euros par an pour « renforcer les équipes des maternités, en créant 200 postes supplémentaires d'ici 2021 » (…)

PARIS : Dans la foulée de l'allongement du congé de paternité, le gouvernement annonce dimanche une batterie de nouvelles mesures pour soutenir les jeunes enfants et leurs parents « souvent perdus ».

« Les parents se sentent assez seuls, avant et surtout après l'accouchement. L'idée, c'est de les accompagner pendant les 1.000 premiers jours », explique au JDD le secrétaire d'État chargé de l'Enfance et des Familles, Adrien Taquet.

Emmanuel Macron avait annoncé mardi la décision de porter le congé paternité à 28 jours dont 7 obligatoires, s'inspirant du rapport sur les « 1.000 premiers jours de l'enfant » d'une commission d'experts, présidée par le pédopsychiatre Boris Cyrulnik et remis début septembre au gouvernement.

Reprenant d'autres éléments du rapport, le gouvernement annonce vouloir investir 3 millions d'euros par an pour « généraliser l'entretien prénatal précoce, au quatrième mois de grossesse » et « renforcer les équipes des maternités, en créant 200 postes supplémentaires d'ici 2021 ». 

Et « nous multiplierons les visites à domicile après la naissance, en particulier à la cinquième semaine et au troisième mois, qui correspondent aux pics de dépression post-partum. Un mal dont souffrent 30% des mères », promet le secrétaire d'État dans cet entretien. 

« Le but n'est pas de définir le code du bon parent mais de transmettre une dizaine de messages clés, sur l'allaitement, l'exposition aux écrans ou les violences éducatives ordinaires. Tout sera inscrit dans le carnet de santé. Mais aussi dans l’application +1.000 jours+ qui devrait être mise en ligne l'été prochain », précise le secrétaire d'État.

Adrien Taquet indique également vouloir mettre en place « des parcours spécifiques pour tenir compte de certaines fragilités ». « Nous allons créer 10 nouvelles unités mères-bébés pour hospitaliser celles qui en ont le plus besoin, et 20 équipes mobiles supplémentaires en psychiatrie périnatale », précise-t-il.

Coté garde d'enfant, les 280.000 assistantes maternelles, habilitées habituellement à garder au maximum quatre enfants, pourront en accueillir un de plus, en urgence, une semaine par mois. Et une plateforme va être mise en place « pour centraliser et géolocaliser toutes les places disponibles ». 

Adrien Taquet a également assuré que le gouvernement allait « regarder » le congé parental dont le rapport Cyrulnik recommande d'améliorer l'indemnisation. Sortant du cadre des « 1.000 premiers jours », les États généraux de la lutte contre les violences faites aux enfants doit se dérouler le 17 novembre, a-t-il précisé.


Attaque contre des prisons: Bayrou mercredi dans l'Isère avec Darmanin et Retailleau

François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
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  • Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France
  • Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram

PARIS: François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon.

Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France.

Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram.

Le Pnat a notamment annoncé lundi se saisir de l'enquête sur des tirs par arme à feu et des jets de cocktails Molotov ayant visé dans la nuit un lotissement en Isère où résident des agents pénitentiaires.

Dans la nuit de dimanche à lundi, "plusieurs tirs par arme à feu et jets de cocktail Molotov ont visé des pavillons dans un lotissement en Isère, où résident plusieurs agents pénitentiaires" et "des graffitis +DDPF+ (droits des prisonniers français, NDLR) ont été découverts sur place", a indiqué le parquet national antiterroriste (Pnat), qui "s'est saisi de ces faits".

À Villefontaine, commune iséroise située non loin de la prison de Saint-Quentin-Fallavier, la porte d'une maison a été incendiée et des impacts de tirs ont été découverts sur la façade, selon la gendarmerie et des sources syndicales. Une inscription "DDPF" a été retrouvé taguée sur le domicile.

M. Darmanin a indiqué mardi que "plusieurs attaques" contre des prisons "ont été dissuadées" dans la nuit de lundi à mardi.


Un jeune homme, poignardé près d'un point de deal, entre la vie et la mort

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
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  • La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès
  • L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise

LYON: Un jeune homme est entre la vie et la mort après avoir été poignardé à proximité d'un point de deal à Villeurbanne, dans la banlieue de Lyon, a indiqué mardi à l'AFP une source policière.

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès.

L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise.

La victime, un "jeune homme", est "défavorablement connue de la justice", mais le lien avec le trafic de drogues "n'a pas encore été établi" à ce stade de l'enquête, selon cette source policière.

Fin novembre, un homme d'une trentaine d'années avait été tué par balle dans ce même quartier à Villeurbanne où plusieurs fusillades ont éclaté en 2024.


Fusillade à Rennes: les quatre suspects mis en examen et écroués

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
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  • La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé
  • Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits

RENNES: Les quatre hommes, âgés de 21 à 23 ans, suspectés d'avoir tiré à plusieurs reprises en pleine journée dans un quartier populaire de Rennes le 17 avril pour "reconquérir" un point de deal, ont été mis en examen et écroués, a annoncé mardi le parquet de Rennes.

Trois ont été mis en examen des chefs d'association de malfaiteurs et tentative de meurtre en bande organisée et encourent "une peine de réclusion criminelle à perpétuité", a annoncé Frédéric Teillet, procureur de la République de Rennes dans un communiqué.

Le quatrième a été mis en cause pour trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs, soit une peine encourue de dix ans d'emprisonnement.

La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé, a indiqué M. Teillet mardi matin.

Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits.

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier", d'après le magistrat.

Le 14 avril, "après plusieurs jours d’assauts violents, ce clan a été évincé par le groupe des Villejeannais, qui a repris possession du terrain qu’il estimait être le sien", explique le magistrat.

C'est dans ce contexte "de règlement de compte lié au narcotrafic que des tirs d'arme à feu ont fait trois victimes et qu'une quatrième a été pourchassée en voiture, renversée violemment et laissée à terre, le 17 avril", poursuit M. Teillet.

Deux des mis en cause sont originaires de Tours, l'un de Marseille et le quatrième de la région parisienne.

"Leur équipement (armes, vêtements, voiture volée…) et leur mode opératoire ont démontré leur détermination extrême à reconquérir par tous les moyens le point de deal, à la demande de leurs commanditaires, en éliminant physiquement leurs concurrents et en prenant le risque de blesser, en plein après-midi, toute personne se trouvant à proximité", a dit M. Teillet.